AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

 Mais je n'ai rien fait... [PV: Damon & Sophia][TERMINE]

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Sulpicia Vasilii
Play with me...
Sulpicia Vasilii


Messages : 952
Date d'inscription : 06/09/2011
Localisation : Mon âme est là, où mon corps n'est pas.

Mais je n'ai rien fait... [PV: Damon & Sophia][TERMINE] Empty
MessageSujet: Mais je n'ai rien fait... [PV: Damon & Sophia][TERMINE]   Mais je n'ai rien fait... [PV: Damon & Sophia][TERMINE] EmptyDim 22 Juil - 11:47

Je rentrais tranquillement à la maison après avoir fait une petite chasse. Et il fallait absolument que je rentre, le Soleil allait pointer le bout de son nez, je n’avais aucune envie de rester coincé dans un bar jusqu’à la tomber de la nuit. Il devait faire gris le matin et beau en début d’après-midi, j’avais fait l’erreur une fois, mais je ne la ferais pas une seconde fois… C’était hors de question ! Dans le taxi, je restais silencieuse et regardai le paysage qui défilait sous mes yeux, pensant à tout et n’importe quoi. Paris me manquait quelque peu, même si j’y étais retourné avec Harper, je ne voulais pas encore m’y aventurer toute seule… Et puis, mon ami me manquait également… Mais, il était en sécurité et c’était le plus important.

D’ailleurs, j’avais également demandé à Damon de partir, sauf que lui avait refusé catégoriquement, il voulait rester pour protéger ceux qu’il aimait, et ne voulait pas me laisser seule face à John Randall… Les mots qu’il avait prononcés étaient ancrés dans ma tête depuis ce jour là : Je suis désolé mais je ne partirais pas, je ne te laisserais pas seule contre lui. Je resterais afin de moi aussi protéger ceux que j'aime. Il y avait peut être un espoir, celui que mes sentiments pour lui étaient partager. Mais il y avait également le fait que ceux que je pensais être un espoir n’était qu’un sentiment d’amitié. Cette pensée me fit soupirer…

Je tentais de vider mon esprit de tout ça, et puis pensais à autre chose… Maintenant, je m’interrogeais sur la petite Lilo… Je l’avais ignorée au début, je l’avais complètement effacée et à présent, je me sentais bien proche de la petite humaine. Je savais ce que c’était que d’être toute seule, alors je savais ce qu’elle ressentait et ce n’était pas agréable pour une petite fille. Je me suis mise en tête de lui éviter tant de peine, elle avait un côté si attendrissant… Elle était loin d’être la petite peste que j’étais certes, mais il y avait dans son regard cette petite pointe de tristesse que j’avais eue. Mais que pouvais-je bien faire ? Elle ne me connaissait pas et j’étais loin d’être quelqu’un de très fréquentable, surtout pour une enfant de cet âge. Pourtant, je faisais beaucoup d’effort en sa présence, en fait non… ça se faisait naturellement, je l’aimais bien cette petite, c’est tout. Après, ça devait en étonner plus d’un, mais je n’en avais rien à faire, tout le monde pouvait penser ce qu’il voulait ! Je faisais ce que je voulais et puis c’était tout ! Personne ne me dictait ma conduite, personne ne l’avait fait et personne ne le ferait jamais !

Ce fut sur cette pensée que le taxi s’arrêta. Après toutes ces pensées, je n’étais plus d’humeur à m’amuser… Je lui donnais donc l’argent que je lui devais et descendis de la voiture tranquillement. Je rentrais chez moi d’un pas peu motivé et puis refermais la porte. Je posais ma veste sur le porte manteau et entendis soudainement des bruits de suffocation. Je tendis d’avantage l’oreille et reconnus la voix de Sophia, appelant Damon pour l’aider : elle avait mis l’un de mes corsets… L’un de ceux que j’avais déjà de mon temps humaine. J’avais jeté un sort sur mes objets pour que personne ne puisse les mettre sans être puni. Mes corsets avaient la fonction de broyer ceux qui le mettaient… La première fois, ça se faisait doucement et si la personne réussissait à le desserrer… La deuxième fois, ça se faisait violemment.

Je ne bougeais pas, continuais d’écouter la scène… Le vampire de cinq siècles avait réussi à desserrer le corsage. J’entendis donc Sophia prendre une grande inspiration. Je fis ensuite un petit décompte dans ma tête : Trois… Deux… Un… Zéro… Cette fois, ce fut un petit cri suffoqué qui se fit entendre. Je montais alors à vitesse vampirique à l’étage et me postai dans l’encadrement de la porte en m’y appuyant. Je souriais face à cette petite scène, je n’avais même pas besoin de prévoir quoique ce soit pour lui faire du mal, elle le faisait très bien toute seule. Ce fut une nouvelle fois Damon qui la sauva en retirant entièrement le corsage… Le corset était tombé à terre, et Sophia s’était laissé tombée à genoux pour respirer.

- Sophia… On ne touche pas à mes affaires… C’est une très mauvaise idée… Déclarai-je.

Le vampire et la sorcière levèrent alors leur visage vers moi. Contrairement à moi, ils n’affichaient pas un sourire. Damon semblait plutôt exaspéré, Sophia était en colère. Pour une fois que je n’avais rien fait, il fallait s’en prendre à elle. Je n’étais même pas là quand ça s’était produit et en plus mes vêtements étaient toujours bien ranger. Surtout que mes corsets me revenaient chers ! Je n’allais pas m’amuser avec. Mon colocataire commença alors à me réprimander. Je le regardais alors dans un premier temps surprise… Et puis la surprise laissa place à une once de colère. Je n’avais rien fait, il n’avait aucunement le droit d’élever la voix sur moi ! Non ! On ne me dictait pas ma conduite, je faisais ce que je voulais, même si c’était réellement ma décision que de faire du mal à son amie, il n’avait pas le droit de m’interdire quelque chose. Non ! Je n’étais pas obéissante ! Personne ne pouvait me dire ce que je pouvais faire ou non, ce n’était pas tolérable !

- Pour ta gouverne Damon, je n’étais pas là ! Je n’ai absolument rien fait ! Tu ne peux pas conclure que je suis coupable sans preuve ! Elle a fouillé dans mes affaires et elle a été punie pour ça ! Ce n’est pas ma faute, mais bien la sienne !

D’accord… J’étais de mauvaise humeur. Elle m’avait mise de mauvaise humeur ! Je n’avais absolument rien fait, rien prévu du tout ! Tout ce que j’avais fait aujourd’hui, c’était une petite partie de chasse. Bon… Haussé le ton avec un vampire de cinq siècles n’était peut être pas une bonne idée, mais malheureusement je réfléchissais une fois après avoir parlé, il faudrait que je songe un jour à faire ça. Enfin, ça ne serait pas moi sinon et je ne comptais pas changer, ni maintenant, ni jamais ! Bon… Le ton commençait sérieusement à monter, et je n’avais pas envie de continuer la conversation. Damon semblait bien être du côté de son amie maintenant, elle savait jouer les pauvres sorcières traumatisée et défendait très bien son point de vue… Je ne voulais pas me disputer pour ça avec lui, ça n’en valait pas la peine… C’était sans doute trop tard maintenant, mais bon… Autant ne pas aggraver les choses !

- Tu sais quoi ?! Pense ce que tu veux ! Et crois qui tu veux ! Je vais refaire un tour ! Amusez-vous bien tous les deux !

Je tournais rapidement les talons et puis descendis au rez-de-chaussée pour sortir. Ouvrant la porte d’entrée, je fus bien déçu de voir que le Soleil avait déjà fait son apparition… C’était en effet le début de l’après-midi et la météo avait vu juste. Je soupirai et quittai tout de même la demeure, claquant la porte sans le vouloir. Le terrain était bien grand, mal entretenu et une partie de la forêt était en ma… Notre possession. Je me dirigeais vers elle, et puis à la limite de quitter notre terre, je montais à un arbre pour m’y poser tranquillement et oublier ce qui s’était passé. Sauf qu’en voulant oublier ça, je me rappelai de mon petit espoir auquel j’avais pensé dans le taxi. Bah, il venait tout juste de s’effacer… Je soupirais et puis m’adossais au tronc l’arbre, laissant pendre ma jambe droite dans le vide. Je fermais les yeux et puis me calmais doucement… Tentant de faire le vide et de tout oublier… Vraiment tout.
Revenir en haut Aller en bas
Sophia Gomez

Sophia Gomez


Messages : 13
Date d'inscription : 06/11/2011

Mais je n'ai rien fait... [PV: Damon & Sophia][TERMINE] Empty
MessageSujet: Re: Mais je n'ai rien fait... [PV: Damon & Sophia][TERMINE]   Mais je n'ai rien fait... [PV: Damon & Sophia][TERMINE] EmptyVen 3 Aoû - 13:33

Je passais ma matinée en compagnie, je l'avais rejoint chez lui vers 8h pour être sur de passer un maximum de temps en sa compagnie, après tout, je n'étais pas venu en Seine-et-Marne dans le but de rester seule tout le temps, j'étais venu pour Damon, donc je passerais toute mes journées avec lui et personne m'en empêchera, même si je le voyais pas longtemps, je le verrais une fois par jour. Damon m'avait fait mon petit déjeuné comme à chaque fois que je viens chez lui le matin, j'aimais bien ça cuisine, en 5siècles, il avait eu le temps d'apprendre à cuisiner à la perfection.

- J'aime tellement quand tu me fais à mangé, c'est délicieux.

Il me sourit et je l'embrassai avant de continuer mon repas. Ses baisers aussi été délicieux, mais ça il le savait surement déjà. Quand j'eux fini mon petit déjeuné, il débarrassa la table. Dans mon bar c'était moi qui servais et qui débarrassais mais là, chez lui, c'étais l'inverse, ça faisait un peu bizarre mais je n'irais pas me plaindre, ça me convenait à moi. Je partis dans le salon et il me rejoint. ça faisais 2 jours que je n'avais pas pus jouer avec lui parce que la petite Lilo était chez Damon et quand elle était là, je me comportais bien. Après tout, il ne faut pas montrer de mauvaise chose aux enfants, parce que ce que je faisais, techniquement ce n’était pas bien, mais j'étais une vilaine moi et Damon le savais déjà.

- Hum... Et si on jouait un peu aujourd'hui, ça fait longtemps tu ne trouves pas?

Je marchais les bras dans le dos à l'opposé de lui pour qu'il vienne me rejoindre pour commencer à s'amuser un peu plus que les jours précédent. Damon me rejoint en m'embrassant dans le cou. Mais juste après il me dit qu'il devait aller chercher un truc à Paris donc les jeux seront pour cet après-midi.

- Je viens avec toi alors, on pourra faire une balade et manger au restaurant. Dis-je en souriant.

Damon accepta et je nous téléportai à Paris, Damon alla là ou il devait prendre quelque chose, quand à moi, je cherchais un bon restaurant, il était 12h15, c'était donc l'heure de manger, même si spécialement je n'avais pas vraiment faim, mais pour un bon restaurant à Paris en compagnie à Damon, j'allais comme même manger.

Damon me rejoint au bout de 15 minutes, quand à moi j'avais trouvé un restaurant trois étoiles et très classe. Damon fut d'accord pour qu'on mange dans se restaurants donc on entra et un serveur prit nos veste après nous avoir accompagné à une place pour deux dans un coin romantique. Je commandais un plat à base de truffe avec du saumon. Damon bassa sa commande et choisit du vin. On parlait de ou on pourrait allée après avoir dîné tout en mangeant. D'ailleurs, se mon plat était délicieux, je me régalais et Damon aussi avait l'aire d'apprécier son repas, j'avais bien choisis le restaurant, j'étais plutôt contente.

Quand on eu fini, on sortit du restaurant et nous partîmes en haute de la Tour Eiffel ou je l'embrassai avec passion. Dans haut, on avait une très jolie vu, on pouvait voir beaucoup d'autre monument très beau. J'aimais bien le paysage en plus il ne pleuvait pas, c'était assez rare dans le nord. Après s'être promené un peu dans un parc fleuris, on rentra à la maison.

- Et si on reprenait notre petit jeu que l'on faisait avant de partir? Demandais-je d'une voie de séductrice.

Damon sourit et m'embrassa, mais je le repoussai en disant que j'allais d'abord me changer. Damon partit alors se prendre un verre au bar, quand à moi, je montais dans la chambre de Damon ou j'avais mit quelque affaire dans son placard. En allant dans le dressing, je vis des affaire de Sulpicia, en regardant se qu'elle avait, je vis un beau corset. Je décidais de l'essayer et s'il m'allait bien, je pourrais peut-être le garder pour la journée. Une fois que j'eus fini de l'attacher, le corset se serra tout seul en me broyé la taille.

- DAMON, Damon, Dam... Hurlais-je jusqu'à se qu'il arrive.

Damon remarqua que le corset me serrait de trop, il réussit en tirant sur les ficelles à le desserrer se qui me permettait de reprendre mon souffle, mais le vêtement se resserra de plus belle pour me broyer les os encore plus qu'avant, je n'arrivais presque plus à respirer. Damon arracha le corset pour le jeter à terre. J'avais vu Sulpicia appuyer sur la porte. Je me laissais alors tomber au sol pour reprendre mon souffle. Sulpicia m'annonça qu'on ne devait pas toucher à ses affaires. Je regardais alors miss-vampirette avec un regard méchant. Damon prit ma défense sans que je n'eus besoin de dire quoique se soit, je restais à terre continuant à leur faire croire que je reprenais mon souffle même si je l'avais repris depuis quelques minutes. J'étais la victime après tout, j'avais tout à fait le droit d'exagérer.

Damon et Sulpicia se criait dessus, Sulpicia s'entêtait à dire que c'était de ma faute se qui était arrivé, mais se n'était pas moi qui avait ensorcelé mes affaires pour me tuer, c'était elle qui l'avait fait, elle voulait se débarrasser de moi par tout les moyen, mais elle ni arrivera pas, quoi qu'il arrive, je resterais tant que j'en aurais envie et Damon me défendrais parce que j'étais humaine moi, donc plus fragile contrairement à cette brute!

- Je voulais juste essayer ton corset pour voir si la couleur et la forme m'allait bien pour que je m'en prenne un, je n'ai rien fait de mal et par ta faute, j'ai les côtes blessé et j'ai du mal à respirer.

J'étais toujours par terre à côté de Damon. Je pourrais respirer normalement si je le voulais, mais j'avais un peu mal aux côtes, pour ça je n'avais pas trop menti, et puis j'en avais le droit en plus Damon était de mon côté donc autant faire en sorte qu'il continu à me défendre. Sulpicia termina la dispute en disant à Damon de croire qui il voulait et qu'elle allait faire un tour. Elle partie à la vitesse d'un vampire et on entendit la porte claquer. Damon se retourna vers moi et m'aida à me lever. Je n'avais plus de haut sur moi, j'étais en soutien-gorge, autant calmer Damon, il avait l'aire tendu, il fallait qu'il oublie cette fille. Je me mis derrière lui en posant mes mains doucement sur ses épaules et en commençant un petit massage.

- Tu es tendus, il faut que tu te décontracte et te calme. Dis-je d'une voie douce.
Revenir en haut Aller en bas
Damon Stanford
Sex,Blood & Bourbon
Damon Stanford


Messages : 169
Date d'inscription : 18/09/2011
Localisation : suivez les cadavres saignés à blanc...

Mais je n'ai rien fait... [PV: Damon & Sophia][TERMINE] Empty
MessageSujet: Re: Mais je n'ai rien fait... [PV: Damon & Sophia][TERMINE]   Mais je n'ai rien fait... [PV: Damon & Sophia][TERMINE] EmptySam 1 Sep - 15:37

Ce matin je m'étais levé, malgré le fait que je n'avais pas besoin de dormir, j'aimais trainer au lit et penser a tout et n'importe quoi: c'était un des petits plaisir d'être immortel et de ne pas avoir a aller travailler. Sauf qu'aujourd'hui Sophia vennait a la maison, elle devait arriver vers 8h, bien sur l'accueillir en pyjamas ne me dérangeait pas et j'étais certain que cela ne la dérangerais pas non plus, mais j'avais décidé de faire un petit effort.
J'avais alors enfilé un jean mais n'avait pas eu le temps de boutonner ma chemise quand elle était arrivé, elle avait proposé de prendre le petit-déjeuner ensemble et j'avais accepté en boutonnant ma chemise et en me rendant dans la cuisine. Ce matin j'avais décidé de préparer des gauffres au sirop d'érable.

Elle me complimenta sur ma cuisine et j'en souris, elle m'embrassa alors puis se détacha pour pouvoir continuer d'apprécier la nourriture. Nous discutâmes de tout et de rien, de ce qu'elle avait fait en mon absence dans sa vie et de se que j'avais fais durant la sienne dans ma propre vie. Une fois qu'elle eu fini je débarassais son assiette et elle se rendis dans le salon. Je souris et une fois l'assiette mise dans le lave-vaisselle, la rejoignis. Elle proposa alors de jouer un peu... la proposition était alléchante, car même si Sophia avait physique 20ans de plus que moi, elle n'en restait pas moins séduisante et magnifique, et puis elle restait mon amie. Je souris alors et la suivit, une fois a sa hauteur je déposais un baiser dans son cou puis me souvins subitement que je devais aller chercher ma chaine que j'avais faite réparer - il faut dire qu'une chaine en or blanc de plusieurs siècles avait besoin d'être réparée.Je me détachais alors d'elle:

- Mais je dois aller chercher quelque chose a Paris... alors le jeu attendra mon retour.

Je souris et elle proposa de venir avec moi, j'acceptais et elle proposa de chercher un restaurant tandis que j'allais chercher ce dont j'avais besoin. Je me rendis alors a la boutique où j'avais fait réparé ma chaine et le vendeur repondit qu'il n'avait put rien en faire, qu'elle était vraiment trop vielle, il me proposa alors de me vendre une autre chaine en argent et de garder celle-ci... non seulement je ne pouvais me permetre de porter de l'argent mais de plus, ma chaine en or blanc coutait beaucoup plus que son pauvre bijoux, je lui arrachais donc la chaine des mains et partis dans rien payer: quel culot vraiment !

Je rejoingis Sophia peu de temps après, elle m'annonça qu'elle avait trouvé un restaurant, nous y entrâmes et nous installâmes. Sophia commanda et je commandais également, du canard, des giroles et des cèpes ainsi que de la truffe - la truffe étant la spécialité de ce restaurant - puis je commendais aussi le vin. Nous discutâles encore tout en dégustant nos plats. A la fin du repas je reglais la note et nous sortîmes. Sophia choisit ensuite de se rendre a la tour Eiffel, j'acceptais et payais afin d'y monter au dernier étage, le ciel était dégagé et j'adorais cette vue de Paris. Une fois arrivé Sophia m'embrassa et je lui rendis son baiser, avant de la repousser pour admirer la vue, elle en sembla boudeuse mais en voyant mon sourire amusé soupira et sourit également: c'était un petit jeux entre nous: je t'aime, moi non plus.

Nous décidâmes ensuite de finir notre matiné a Pairs en nous promenant dans un parc non loin de la Dame de fer, c'est après cette promenade que nous descidâmes enfin de rentrer a la residence Stanford. Elle proposa alors un sourire aux lèvres de reprendre notre jeu, une fois arrivé. Je souris et l'embrassais, mais ce fut a son tour de me repousser, elle annonça qu'elle voulait d'abord se changer, je souris amusé puis la lachais et me servis un verre.

"Sacré Sophia..." pensais-je en souriant. Elle m'avait manqué pendant ces années... je pensais alors ensuite a ce que ma découverte de mes sentiments pour Sulpicia pouvait changer a notre relation... Je savais que bien sur entre Sophia et moi il n'y avait rien de plus que de l'amitié et que ce n'était qu'un jeux mais je ne savais pas si Sulpicia voyait les choses sous cet angle... Je secouais la tête, comme s'il était possible que Sulpicia se soucie de ce que je faisais avec Sophia...c'était tout bonnement ridicule, je ne devais pas attendre quoi que ce soit de sa part, si non la douleur en serrait insumontable... J'entendis soudain Sophia hurler et m'appeller, je lachais mon verre et montais a l'étage, je la vis dans un corset, entrain d'étouffer, je tirais sur les cordages et réussi a le desserrer, elle pris un grande bouffée d'air quand tout d'un coup il se serra a nouveau: non mais ça va bien ! Je le tirais a nouveau et cette fois l'arrachais et le laissais tomber au sol... Je soupirais en sachant précisément a qui appartennait ce vêtement et que cela était sans doute prévu a l'avance... Je vis alors Sulpicia dans l'encadrement de la porte... Elle déclara que toucher a ses affaires était une mauvaise idée... elle exagerait là ! Qu'elle ne l'apprécie pas: soit mais qu'elle tente de la tuer: hors de question !

- Elle aurait put mourir Sulpicia, c'est puéril vraiment, tu sais que je tiens à elle !

Elle retoqua qu'elle n'était pas là et qu'elle n'avait rien fait, que je ne pouvais pas l'accuser sans preuve et que c'était Sophia qui avait chercher dans ses affaires:

- Ne joue pas les innoncentes ! Tu savais qu'elle avait des chances d'y toucher ! Et tu n'as pas eu l'air décidée a l'aider non plus une fois arrivée ! Tu t'amuse a la torturer ?! C'est pathétique vraiment !

Elle bougonna puis partit... je soupirais, Sophia annonça alors qu'elle voulait juste l'essayer afin de s'acheter un corset semblable, je savais que Sophia exagérait un peu, elle exagérait toujours pour que je la protège: je n'étais pas dupe. Mais j'amais prendre soin des gens que j'appréciais. Lorsque Sulpicia fut partie, j'aidais Sophia a se relever, elle se tourna derrière moi puis commença a me masser les épaules disant que j'étai tendus, je souris alors, pris sa main dans la mienne et y déposais un baiser:

- Désolé de ce qui t'es arrivé Sophia...

Elle sourit disant que je n'étais en rien responsable et nous décidâmes de changer de sujet.
Revenir en haut Aller en bas
Sulpicia Vasilii
Play with me...
Sulpicia Vasilii


Messages : 952
Date d'inscription : 06/09/2011
Localisation : Mon âme est là, où mon corps n'est pas.

Mais je n'ai rien fait... [PV: Damon & Sophia][TERMINE] Empty
MessageSujet: Re: Mais je n'ai rien fait... [PV: Damon & Sophia][TERMINE]   Mais je n'ai rien fait... [PV: Damon & Sophia][TERMINE] EmptyLun 3 Sep - 13:08

Nous étions au petit matin du vingt décembre, il faisait gris, aucun rayon de Soleil ne pouvait traverser la masse de nuage qui recouvrait le ciel. Et pourtant, j’étais décidé à ne pas bouger, à ne rien faire… C’était la fin de l’année, et nous approchions des fêtes de noël, sauf que je n’aimais pas ces réveillons, je ne voulais aucunement faire la fête, surtout que mon année n’avait pas été bonne du tout. Et aujourd’hui était un jour particulier, l’une des journées que j’appréciais le moins de l’année. C’était une journée où les souvenirs étaient les moins agréables, où je refaisais le point sur tout ce qui avait été mauvais durant toute mon existence. C’était pour cette raison que je voulais rester à ne rien faire, mis à par penser à tout ce qui faisait que je n’avais et ne serais, sans doute jamais réellement heureuse. J’étais quelqu’un de difficile, dont les envies étaient impossibles à être exécutées, à être comprises et, pour en rajouter une couche, je ne montrais et ne disais jamais réellement ce que je voulais. Je n’étais pas quelqu’un que nous pouvions réellement qualifier de méchant ou cruel, j’étais juste compliquée et, cette année n’avait pas amélioré les choses…

Alors que je songeais à tout cela, la porte de la chambre s’ouvrit, m’obligeant alors à me redresser pour voir de qui il s’agissait. Ce n’était nul autre que Damon… Je ne pouvais guère lui en vouloir puisqu’il vivait ici, et que j’étais dans sa chambre. Malgré le fait qu’il soit en couple avec Sophia, je n’avais pas cessé de m’installer dans son lit chaque soir. Ça ne semblait pas le déranger, et ça me convenait très bien. Je n’étais qu’une amie, que sa colocataire, alors que ce n’était pas réellement réciproque. Non, il n’était pas mon ami, il n’était pas mon colocataire, mais la personne que j’aimais, celui pour qui je voulais vivre, par qui je respirais. Mais, je n’en avais parlé à personne me montrant seulement comme la sale garce qui voulait voir son couple s’écrouler. Alors que c’était quasiment l’inverse, étant la personne la plus importante à mes yeux, je voulais seulement qu’il soit heureux. C’était sans doute pour cette raison que je me taisais à présent en présence de Sophia, alors que je n’avais qu’une seule envie : l’égorger.

Je m’étais recouchée, pris la couette pour me recouvrir entièrement de la tête au pied. Il savait sans doute pourquoi je ne voulais pas bouger aujourd’hui, puisqu’il avait lu mon journal il y avait quelques semaines. Je le sentis alors monter sur le lit, s’installant à côté de moi. Même s’il était en couple avec sa sorcière, il continuait à faire attention à moi, comme envers une amie ou une sœur. Ça me ne me suffisait pas, mais je faisais comme si c’était le cas. C’était l’une des raisons qui faisaient que je ne voulais pas fêter les fêtes de fin d’année –en plus de toutes les autres raisons-. Oubliant un court instant ces réflexions, je m’exclamais toujours sous la couverture :

- Nan ! Je ne sortirais pas de ce lit ! Pas aujourd’hui ! Et tu ne m’en feras pas sortir, même si tu as cinq siècles de plus que moi ! Je ne bouge pas !

Je l’entendis alors rire un petit instant et le sentis s’allonger. Je soupirais et retirais la couette qui couvrait mon visage. Je me tournais vers lui, une moue dessinée sur mon visage. Il fit de même pour pouvoir me voir et faire un léger sourire. Je fis alors non de la tête, et me retournais pour être dos à lui. Je ne comptais pas bouger, et ne le ferais pas ! J’étais bien et bel décidé à ne rien faire… Et ce n’était pas lui qui allait m’en convaincre. Je songeais alors à ma décision et à mes envies, lorsque je le sentis perché au-dessus de mon oreille, je le regardais donc du coin de l’œil.

- Tu sais que Lily et Josh viennent pour organier le dîner de noël, et qu’ils veulent que tu sois là ?
- Rien à faire ! Je reste ici et puis c’est tout ! Je n’aime pas noël, je n’aime pas le nouvel an ! Je n’organise rien !
- Comme tu veux… Mais attends-toi à ce que l’un d’eux vienne te chercher… Je descends, Sophia, Lily et Josh ne devraient pas tarder. Et, ne broie pas trop de noir non plus toute seule… On est en bas si tu veux nous rejoindre.
- Et toi, ne t’attends pas à me voir aller au salon vous aider avec vos fêtes.

Il soupira et déposa un petit baiser sur la joue avant de sortir calmement de ma chambre. Lorsque je l’entendis franchir la dernière marche de l’escalier, je me remis sous la couverture. Un simple baiser sur la joue… Je voulais plus et que je ne pouvais pas l’avoir, du moins pas sincèrement. Si je pouvais, j’éteindrais tout, oublierais ma part d’humanité pour ne plus ressentir tous ses sentiments, ne plus être jalouse, ne plus être triste au point d’être désespéré, retrouver le faux bonheur dans lequel je m’étais toujours réfugiée. Sauf que j’avais fait une promesse à Harper, et je me devais de la tenir. J’essayais toujours de tenir mes promesses et, même si celle là me faisait souffrir, je ferais tout pour la tenir comme les autres. Quoique… ça faisait bien longtemps que je ne l’avais pas vu, il n’était même plus en France… Il ne le saurait même pas. Sulpicia ! Stop… Ni pense même pas ! Pensai-je. Je sortis alors la tête de la couette et regardais la pièce vide… La pièce était comme ma vie : vide. J’étais seule, je n’avais absolument personne. La seule personne qui tenait à moi était à des kilomètres de là : en Espagne… Et par ma demande en plus. Mais c’était pour le protéger, il avait été attaqua parce qu’il me connaissait. Alors je lui ai demandé de partir pour préserver son éternité, malgré le fait que j’avais besoin de lui.

Après une trentaine de minutes à penser à mon grand manque de relation, quelqu’un toqua de nouveau. Ce fut donc avec rapidité que je m’étais de nouveau glissée sous les couvertures pour ne pas avoir à me justifier où à parler. Manque de peau, la personne qui était entrée était plus forte que moi. C’était mon parrain Josh qui avait juste un siècle de plus… Je me redressais en lui jetant en regard noir, alors qu’il me demanda du regard si j’allais bien. Je ne pris pas la peine de répondre, que j’attrapais un oreiller pour le poser sur ma tête et me plonger dans un silence. Comme Damon, il s’assit sur le bord du lit pour parler. Sauf que je n’avais absolument rien à dire… Masi vraiment rien. C’était un vingt décembre comme un autre, je faisais la même chose sauf qu’il y avait quelque nouveauté, qui était plutôt difficile à supporter, surtout pour un vampire puisque tout sentiment était décuplé, mais je tenais le coup : je n’avais pas le choix de toute façon.

- Tu ne descendras pas hein ?
- Non, et tu le sais… Je ne changerais pas d’avis. Répondis-je en retirant le coussin qui couvrait mon visage.
- Pour faire plaisir à Lily… Et ça te fera du bien, ça te changera les idées. C’est bientôt Noël…
- Tu te souviens d’un certain 20 Décembre 2006 ? Et de mon dernier noël en famille ? Ce n’était pas très joyeux, je ne veux pas que ça recommence… Comment tu veux que je me change les idées… Si tout ce que je vais voir me rappellerait ces deux dates ?
- Ok… Je n’ai pas été très adroit sur ce coup là… Tu pourrais danser, tu as toujours aimé ça… Et tu danses bien. Y aura un moment danse durant la fête, tu peux juste participer au préparatif.
- Ok… Je danse avec qui ?
- D’accord j’ai compris… Je ne fais qu’aggraver la situation… Je te laisse…
- Excellente idée Josh… Rejoins les autres et amusez vous bien.

Il se leva, me repassa la couette sur laquelle il s’était installé pour que je ne me cache pas en dessous, et sortit silencieusement. Je soupirais et fis comme au départ de Damon : me cacher. Ça allait être une longue journée… J’avais vingt ans à ressasser. Une vingtaine d’année où je n’avais jamais réellement été heureuse. La plus part des instants de ma vie n’étaient que peine et douleur, tout ce qui était matériel, je l’obtenais mais c’était tout, ça n’allait pas plus, ça n’irait jamais plus loin. Mon éternité serait ainsi, rien ne changerait : ma vie était vide et les seuls plaisirs qui arrivaient encore à me faire sourire étaient éphémères : un simple regard, un simple sourire de Damon… Mais ça finissait toujours pas faire souffrir, parce qu’il regardait ensuite Sophia, l’enlaçait, l’embrassait. Je ne pouvais qu’être heureuse pour lui, s’il était heureux : c’était bien. On ne pouvait pas tout avoir, j’avais ce qui était matériel et pas le sentimental, mais j’aurais quand même aimé pouvoir éteindre ce côté fleur bleue et mélancolique. Or, j’avais fait une promesse et devais la tenir, c’était normale et logique. Soudainement, la porte s’ouvrit et je regardais de qui il s’agissait.

- Harper ?! Mais qu’est-ce que tu fais là ?! M’exclamai-je.
- C’est bien moi ! Le seul et l’unique Harper Stones ! Tu oses me poser la question ?! Nous sommes le vingt février, et je dois être le seul à réussir à te supporter à cette date.

Il vint alors rapidement dans le lit pour m’enlacer amicalement. Les larmes me montèrent alors aux yeux, j’étais contente de le revoir. C’était juste ce dont j’avais besoin : mon meilleur ami. Il recula alors un peu sécha la larme qui coulait le long de ma joue en souriant avant de m’enlacer une nouvelle fois. Je reculais à mon tour, et le regardait. Il semblait aller bien, toujours souriant et l’air amical, généreux que je lui connaissais. C’était une assez bonne surprise que de le voir, même si ça allait un peu changer le programme de la journée. Ces dernières quatre années, j’étais restée chez lui pour les vacances et certains weekends, me baladant alors à Paris en sa compagnie les soirs où il ne travaillait pas.

- Comment ça va ? M’interrogea-t-il.
- Comme à chaque fin d’année… Voir pire….

Je lui fis ensuite signe de mettre de la musique, pour que les vampires au rez-de-chaussée n’aient pas les oreilles baladeuses. Il se leva et partis mettre de la musique sur la chaine hifi de la chambre avant de s’installer une nouvelle fois à mes côtés, en me prenant dans ses bras tel un grand frère. Je soupirais et repris la parole.

- Tu ne devrais pas être là, c’est dangereux…
- Ne t’en fait pas… Je repars en Espagne dans quelques heures. Je voulais juste te voir aujourd’hui.
- Ce n’est pas la meilleure journée pour que je te fasse compagnie tu sais…
- Mais c’est la meilleure journée pour prendre soin de toi. Explique moi ce qui empire ta fin d’année.
- Il y a toujours les histoires de mon temps humaine… Mais il y a aussi mes histoires de vampire maintenant…
- Quelles sont-elles ? Je suis là pour t’écouter aujourd’hui.
- Premièrement, un chasseur de vampire veut ma peau… Deuxièmement mes proches sont en danger à cause de ça, et troisièmement… J’aime quelqu’un et ce n’est pas réciproque.
- Damon ?
- Damon… Je m’y suis faite à l’idée… Mais, ça a toujours du mal à passer…
- Il est avec la sorcière brune en bas c’est ça ?
- Oui… C’est ça… Répondis-je en soupirant.
- Il a l’air heureux… Je vais te dire quelque chose. Si tu l’aimes vraiment… Il faut que tu sois heureuse pour lui, pour son bonheur, même si ce n’est pas toi. Si tu l’aimes vraiment, tu ne t’imposeras pas et, tu le laisseras avec cette sorcière.
- Je sais… Je le fais, je le laisse avec elle, je le laisse avec son bonheur.
- Mais, il faut que tu lui dises ce que tu ressens, sinon tu le regretteras toute ton éternité. Il va falloir lui parler… Et n’éteins pas ton humanité pour ça… Tu sais ce que ça donne quand tu le fais, tu deviens très instable et c’est dangereux autant pour les autre que pour toi. Alors je t’en conjure, tiens la promesse que tu m’as faite, même si c’est dur.
- Je tiendrais la promesse… Je le fais toujours.
- Je suis content de te l’entendre dire… Je dois malheureusement partir… Mon avion par dans une heure. Je suis juste passé prendre de nouvelle, et écouter tes confidences. Ça fait toujours du bien de parler, et tu ne peux pas le faire avec grand monde ici.

Il m’enlaça une dernière fois, avant de se lever pour partir. Il quitta la chambre en me souriant et me souhaitant bon courage, rajoutant qu’il reviendrait reprendre des nouvelles dès que l’occasion se présenta. Je le saluais en souriant aussi, même si je savais qu’il faisait faux, c’était l’effort qui comptait. Une fois la porte fermée, je m’installais confortablement dans le lit pour repenser à tout ce qu’il avait dit. Il avait raison sur tous les points… Si je venais à ne plus rien ressentir, ça risquait d’être fort dangereux pour tout le monde et je devais tenir parole. Quant à Damon, il avait le droit au bonheur comme tout le monde, voir même plus que tous les autres… Mais rester ainsi, tout garder sur les épaules… ça allait sans doute finir par me rendre folle. Il y avait une solution, qui n’impliquerait que moi, qui réglerait bien des problèmes. En choisissant cette option, je ne trahissais pas Harper, je serais peut être soulagée et Damon serait débarrasser d’un poids, ça permettait à Lilo d’être plus en sécurité, puisque je restais un danger potentiel pour elle car je ne me contrôlais pas encore très bien, qu’il pouvait m’arriver de devenir très impulsive, et instable… Pour finir, je ne me sentirais plus seule… Je n’avais jamais été entourée, aimée et ne le serais sans doute jamais. Je n’étais pas faite pour ce genre de vie, on me détestait, me considérait comme garce manipulatrice et égoïste, j’étais cette personne et personne d’autre. Je n’étais pas quelqu’un qu’on aimait, j’étais détestable, ce qui faisait que j’étais seule… C’était sans doute mieux ainsi. Rien ne me rattachait à personne… Je pouvais donc, faire ce que je voulais.

Toute mon après-midi et mon début de soirée avaient été réservés à ces songes. Je m’étais décidée à dire à Damon ce que je ressentais, et également à appliquer ma seule et unique solution qui mettrait tout le monde d’accord. Je n’avais guère d’autre choix… L’espoir me manquait et le désespoir me gagnait très rapidement. Ce fut donc à dix-sept heures que j’étais descendue pour dîner. Tout le monde était parti, il n’y avait que mon ami pour qui je ressentais un sentiment amoureux. Je m’étais changée avant de descendre : jean noir et débardeur de la même couleur. Une fois en bas, je partis à la cuisine. Il y était et m’avait accueillie en souriant, présentant alors le repas du soir : pâtes au saumon. Ça me fit sourire, c’était l’un de mes plats favoris.

- En quel honneur as-tu fait ce repas ?
- Parce qu’un bon repas te changera les idées, et que je sais que tu aimes bien ça.
- Ok… Mais avant de manger, je voudrais te parler.
- Je t’écoute, que veux-tu me dire ? Me demanda-t-il en se retournant vers moi.
- Je sais que ce n’est pas correcte de te dire ça, surtout que tu es heureux, que tu vis ton éternité comme tu le sens, mais je dois te le dire, au risque de le regretter.
- Qu’est-ce qui se passe ? M’interrogea-t-il en prenant un air inquiet.
- Damon… Je… Je t’aime… Pas comme une amie, pas comme une sœur, je t’aime vraiment.
- Sulpicia… J’aime S… Commença-t-il l’air désolé.
- Stop… Le coupai-je en mettant mon index sur ses lèvres. Je sais… Tu aimes Sophia et je suis juste ton amie. Mais je devais te le dire… Je ne veux pas regretter de ne pas te l’avoir dit. Je voulais que tu le saches… C’est tout, je n’attends rien de ta part, juste ton écoute. Ça s’arrête là, c’est tout.
- D’accord... Je ne sais pas quoi te dire…
- Me souhaiter bon appétit ? Demandai-je en souriant, comme si de rien était.

Je pris deux assiettes, les couverts et posai le tout sur la table, faisant comme tous les jours. J’étais quelque peu soulagé par mes dires, mais triste également mais je ne montrais pas cette partie de ma réaction. Je lui sourirais amicalement alors qu’il me regarda. Il me demanda alors si j’allais bien… Je souris et affirmais que j’étais soulagée de tout lui avoir dit, lui précisant qu’il n’était pas dans l’obligation de dîner avec moi, que je comprendrais s’il voulait prendre ses distances. Il fit un léger sourire, avant de servir les deux assiettes et s’installer. Nous dinâmes alors tranquillement, comme la veille, comme tous les jours précédents. Je souriais, plaisantais. Ma tête y était mais pas mon cœur, il était loin, il était parti il y avait longtemps déjà. Mais je faisais comme si tout mon esprit était présent, comme si tout allait bien, alors que mon monde avait sombré depuis un moment. Je mentais aux autres et à moi-même, mais c’était terminé, aujourd’hui je comprenais la vérité et savais comment m’en débarrasser, comment tout arrêter. Le repas se déroula donc calmement, et se termina comme à son habitude.

- Je sors ce soir… Une petite chasse me fera du bien. Je ne pense pas rentrer tôt, ou même ce soir.
- Sûre ce qu’est une bonne idée… ?
- Sûre. Je vais bien, sans doute plus soulagée que jamais. Ne t’en fais pas… Tout va bien.
- Si tu le dis… A demain alors.
- Oui… A demain.

Je le regardais monter les escaliers, avant d’aller mettre une paire de chaussures, et enfiler ma petite veste en cuire. Une fois habillée pour sortir, je retirais les clés de la maison de mes poches et les posais la table de l’entrée. Je sortis et une fois au portillon, je me retournais une dernière fois la résidence Stanford une boule à l’estomac. J’inspirais profondément, avant de continuer mon chemin… Je me décidais d’y aller à pied, profitant ainsi de l’air frais de la campagne. Je repensais à ma rencontre avec Damon, tout ce qui avait suivi : le fait qu’il me sauve et que je l’ai protégé naturellement. Finalement, j’aurais été un court instant heureuse… Je l’avais été avant l’arrivée de Sophia. Je n’étais vraiment pas faite pour vivre dans le bonheur, je ne pouvais qu’y goûter et, le regretter.

Je marchais tranquillement, avant d’arriver sur mon ancien lieu de résidence. Je regardais la maison, avant d’entrer sur le terrain qui portait mon nom. Je m’approchais de la porte d’entrer, et regardais autour de moi pour être sûre qu’il n’y avait personne. Je posais alors la main sur la poignée et l’ouvrit comme je le pouvais. Une fois à l’intérieur, de nombreux souvenirs refirent surface : mes anniversaires, mes caprices, mes parents que j’avais tués, Yann tué de ma main également, toute mon enfance peu heureuse en fait… Je partis dans le vieux salon, sortis de vieux albums photos et regardais ce que j’avais laissé derrière moi. La seule chose qui me manquait, c’était monter à cheval et surtout ma ponette… Un autre moment heureux de ma vie qui s’était effondré. Je refermais et rangeais ce que j’avais bougé. Je m’assis un instant dans le canapé. Plus j’avançais dans cette journée, plus je me rendais compte que j’étais totalement seule… Que mon éternité ne me servait à rien. A ses pensées, je me relevais et montais au premier étage pour regagner ma chambre. J’enlevais ma vers, la posais sur le lit et ouvrit les rideaux et le volet. Je regardais à l’extérieur… Il faisait encore bien noir et le paysage était calme et silencieux. Tout était paisible, je souris légèrement avant de m’asseoir sur le tapis face à la fenêtre, attendant le lever du jour.

En effet, j’arrêtais tout… Je ne voulais plus souffrir mais tenir ma promesse. Je voulais que tout le monde soit heureux, et m’oublie. Tout devait s’arrêter, je ne savais pas quoi faire d’autre, je ne pouvais rien faire d’autre. J’avais fait ce choix, c’était le mien, je l’avais pris seule, parce que je ne voyais vraiment pas ce que je pouvais faire d’autre. Souffrir durant une éternité ? J’en étais incapable, je préférais la solution de facilité… Je n’étais pas très courageuse. Nous faisions tous des choix qui n’appartenait qu’à nous, des choix qui changeraient tout. Moi c’était fait, j’attendais le Soleil… Il allait me retirer mon sentiment de solitude, ma détresse, ma tristesse. Tout irait mieux après.

Le jour commençait à se lever, la lumière gagnait peu à peu le tapis. Se rapprochant de moi doucement, paisiblement. Je ne tressaillis pas, à aucun moment je partis, je restais dans ma chambre, sans bouger fermant les yeux pour attendre le moment funeste de ma mort. Peur ? Bien sûr… Mais je préférais être effrayée que désespérés. Soudainement une vive brûlure se fit ressentir dans ma main. Je rouvris les yeux en hurlant et puis me forçais à me taire. Je me levais et le Soleil ne toucha que mon pantalon qui protégeait ma peau. J’inspirais profondément, et fis un pas en avant pour être entièrement sous les rayons solaires. Je retins mon cri de douleur, fermant les yeux attendant l’instant final.


J’ouvris subitement les yeux en me redressant vivement, pour aller à l’ombre… Je me rendis alors compte que j’étais dans le jardin... Je réfléchis un court instant à ce qui s’était passé avant que je m’endorme : j’étais venue me réfugier ici après une confrontation avec Damon et Sophia, mais au départ j’étais sur un arbre, pas en bas de l’arbre. J’avais dû tomber, où j’étais descendue sans m’en rendre compte. Bref… ce rêve, ou plutôt cauchemar était déplaisant et peu agréable. Mais il m’avait fait comprendre que j’étais toute seule en fait… que je l’avais toujours été et que je le serais sans doute toujours. Harper me manquait affreusement, je n’avais plus personne avec qui parler et surtout me confier… J’avais perdu le seul ami qui avait confiance en moi, qui avait réellement confiance en moi et qui me croyait réellement. Je n’avais absolument rien… Et pourtant, pour une promesse que je lui avais faite, je ne pouvais pas arrêter ce sentiment de solitude qui me dévorait. Tout ça s’était trop pour moi, il se passait trop de chose en ce moment. J’étais perdue, je ne comprenais rien et il n’y avait plus personne pour me guider, qu’allais-je bien pouvoir faire ? Parfois, partir était l’une des solutions plus simples, mais non : je ne voulais absolument pas partir. Combien de fois j’avais pris sur moi, combien de fois j’avais souffert en silence sans que personne ne remarque rien ? Tellement de fois, que je me demandais si j’avais réellement été heureuse une seule fois dans ma vie…

Je soupirais avant de retirer les quelques feuilles mortes qui s’étaient glissées dans mes cheveux couleurs chocolats. Je marchais ensuite vers la maison sans grande conviction et sans aucune motivation, mais il fallait bien que j’y retourne alors maintenant ou après : ça reviendrait au même. Mais plus je m’approchais et plus je voulais partir : pour une fois que je n’avais réellement rien fait… Damon n’avait-il donc aucune confiance en moi ? L’aimait-il réellement ? Ces questions me rendaient folles. On ne peut pas apprécier quelqu’un sans lui faire confiance… Être ami avec quelqu’un, s’était lui faire confiance non ? Et malgré tout, je l’aimais… Maudissons ces sentiments incontrôlés… Mais bon, je saurais faire avec, comme j’avais toujours su faire avec mes chagrins et mes peines. Je saurais toujours tout cacher, je saurais toujours me terrer dans mon bonheur matériel comme je le faisais depuis vingt ans maintenant. Je prendrais encore une fois sur moi ! J’étais douée pour ça… Et puis, toute peine prend fin un jour ou un autre, ça finit toujours par passer, ça passe toujours.

Je pris une profonde inspiration et puis écoutais les sons de la maison… Le vent fouettait l’air, mais je distinguais les bruits à l’intérieur du manoir : tout le monde était au rez-de-chaussée et c’était juste ce que je voulais savoir. Je fis le tour de la maison et me retrouvais sous la fenêtre de la chambre de Damon, en un saut je fus sur le balcon. La fenêtre étant ouverte, j’y entrais silencieusement. Je ne fis aucun bruit et puis m’assis sur le lit après avoir récupéré mon corset, j’avais aussi repris un fil, de quoi refaire le corsage qu’avait cassé Damon pour sauver Sophia… Je soupirais et puis commençais à remettre le fil dans le silence et ne réfléchissais à rien. Enfin, j’essayais. Le manque de confiance que Damon avait en moi me faisait de la peine… Mais dans le fond, je ne pouvais pas lui en vouloir : j’avais tué son frère et ma réputation de manipulatrice m’avait sans doute quelque peu précédé. Il l’avait très vite compris lorsque j’avais dit que son frère avait été assassiné par mes soins… Tant pis, je vivrais avec hein ! Et je finirais bien par partir un jour, je finis toujours par partir : lorsque je ne sens réellement mal quelque part, lorsqu’on me chasse et ça finissait toujours par arriver. Mais pour une fois, il n’y aurait pas de morts après mon départ, c’était sans doute un point positif.

Une fois que mon corsage fut terminé, je le rangeais à sa place et me relaissais tomber dans mon lit… Non, dans son lit. Je m’étais invitée mais j’avais bien l’impression que ma place n’était pas ici, mais pour l’instant je ne savais pas où aller d’autre et j’étais fatiguée… Du moins mentalement fatiguée. Je retirais mes chaussures et puis les laissais au pied du lit, m’allongeais toute habillée sous les draps et attrapais un oreiller pour poser ma tête dessus. Je regardais le vide, le noir avant de fermer les yeux… Je n’aurais su dire combien de temps j’étais restée dans cet état comateux avant qu’on ouvre la porte de la chambre, mais à mon avis ça faisait un petit moment. C’était Damon qui avait regagné sa chambre, il sembla un premier temps surpris de me voir avant de partir dans la salle de bain pour se changer. Je le ferais pas ce soir, je me doucherai demain matin, là je n’étais bonne à rien… Je voulais juste me reposer un peu. Une fois qu’il fut changé, il prit sa place dans le lit et me demanda si j’allais bien. Je me contentais d’un hochement de tête et d’un « Je suis fatiguée » d’une voix ensommeillée alors je n’étais pas plus endormie que ça. Je ne voulais pas parler, alors je ne le ferais pas… Mis à part me remettre de mauvaise humeur, ça ne mènerait à rien, on allait camper sur nos positions et puis ça allait durer longtemps avant que je décide d’aller passer ma nuit ailleurs. Ça irait mieux demain, ça allait toujours mieux le lendemain. Ce soir là, je restais de mon côté du lit, sans chercher à me blottir dans ses bras… C’était la deuxième fois que ça arrivait, et les deux fois c’était à cause de Sophia. A cette pensée, je sentis mes larmes monter aux yeux, mais je serrais les dents et chassais ses pleurs inutiles. J’en avais assez d’être aussi sensible lorsque ça touchait à Damon et ce qu’il pouvait ressentir pour moi… J’en avais mare… Du jour au lendemain, tout espoir qu’il ressentait la même chose que moi s’était écroulé, et ça à cause d’une personne. Mes larmes retenues, je restais dos à lui et m’endormis difficilement, serrant le drap que j’avais entre mes mains et serrans toujours les dents…

Comme prévu, le lendemain ça allait mieux, c’était oublié… Du moins en apparence. Non, savoir qu’il ne me faisait pas confiance me faisait de la peine mais il n’avait pas besoin de le savoir. Je m’étais donc changé comme tous les matins, j’avais pris mon petit déjeuner en sa compagnie pendant lequel nous nous étions cherchés : il m’avait pris ma tasse de cappuccino pour en boire une gorgée avant de me la prendre, et puis j’étais partie comme chaque jour… C’était d’apparence, une matinée comme une autre, mais dans le fond j’étais encore vexée et offusquée, mais tant pis c’était comme ça. Il avait le droit de faire ce qu’il voulait, je devais me faire une raison. Ça irait de mieux en mieux, et je finirais par oublié réellement et penser à autre chose. Ce soir, quand je rentrerais, ça serait une soirée comme une autre, et je reviendrais lui faire un câlin pour dormir et puis tout irait bien… Il n’y avait rien d’autre à faire…
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Mais je n'ai rien fait... [PV: Damon & Sophia][TERMINE] Empty
MessageSujet: Re: Mais je n'ai rien fait... [PV: Damon & Sophia][TERMINE]   Mais je n'ai rien fait... [PV: Damon & Sophia][TERMINE] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Mais je n'ai rien fait... [PV: Damon & Sophia][TERMINE]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Bon petit déjeuné! [PV: Damon & Sophia]
» Je te dois plus que des remerciements. [PV: Damon & Sophia]
» "Je te rends ce que je t'ai pris... Je m'en vais..." [PV: Damon & Sophia]
» Y a quelqu'un? [PV: Damon][TERMINE]
» Aaaah! Un vampire! [PV: Damon][TERMINE]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
L'école Richelieu :: Autres Lieux Magiques :: Résidences des Êtres Magiques :: Résidence Stanford-
Sauter vers: