Je te dois plus que des remerciements. [PV: Damon & Sophia]

J’étais allongée dans le lit de Damon, je venais tout juste de me réveiller. J’ouvris doucement les yeux, sentant alors un léger goût de sang amer - celui d’un vampire -, dans la bouche. J’essayais de me rappeler ce qui s’était passé la veille durant la soirée mais je ne me rappelais de rien. Je savais juste que j’étais chez moi, dans la chambre de mon colocataire. J’ignorais même la date du jour, si je devais aller en cours ou non. Je pris alors une profonde inspiration avant de mettre la couette sur la tête pour me cacher des rayons du Soleil, voulant dormir un peu plus. Je me sentais étrangement fatiguée, et j’avais froid… J’entendis soudainement une voix me demander si j’allais bien, mais ce n’était pas la voix du propriétaire du lit qui m’avait parlée. Je retirais alors la couette de mon visage et regardais de qui il s’agissait. Je me redressais alors rapidement, en voyant qu’il s’agissait de Yann.

- Yann ?! Mais… Mais je t’ai tué ! Qu’est-ce que tu fais là ?! Et où est Damon ?!
- Ravie de te voir aussi Sulpicia.

Je sortis vivement du lit et sentis une légère douleur me prendre sous les côtés, et me mis à tousser. Je me mis à fixer Yann car je voulais des explications. Mais que faisait-il ici ? Ce n’était pas normal, il était censé être mort… Ne plus faire parti de ce monde. Je réfléchis un court instant. Oh… Je venais peut être de comprendre… Avant de me retrouver ici, j’étais dans une ruelle sombre, à Paris avec John Randall. Il m’avait torturée, et… Et je ne m’en souvenais plus… Je regardais alors le vampire, inquiète. Je commençais à lui poser une question, mais il ne me laissait pas la terminer, qu’il répondit :

- Mauvaise question… Tu es déjà morte, je t’ai tuée moi-même. La bonne question, est de savoir si tu es morte une deuxième fois. Après tout… Moi je suis là… Et moi, je suis mort une seconde fois…
- Qu… Quoi ?! Non, mais t’es complètement taré dans ta tête ! Je ne peux pas être morte une deuxième fois ! J’ai vingt ans Yann ! Je ne peux pas être déjà morte, vraiment morte ! Tu avais quasiment cinq cents ans toi…

Je sentis alors les larmes me monter aux yeux, avant de m’asseoir sur la chaise du bureau totalement bouche bée. Je ne pouvais pas être morte… J’essayais alors de me rappeler de ce qui s’était passé. Avant le grand vide, il s’était passé quelque chose. Je fixai alors le jumeau Stanford qui semblait quelque peu satisfait de la situation. Tout le monde devait savoir que je n’aimais pas douter, que je voulais toujours tout savoir. Et là… C’était un peu important quand même : ma mort. Paniquée, apeurée, en larme je m’exclamais :

- Sérieusement ! Réponds moi !
- Telle que dans mes souvenirs : impatiente. Je réponds, si tu réponds à ma question… Après tout, on a toute l’éternité.
- Je dirais que je n’ai pas trop le choix… J’écoute ta question…
- Pourquoi as-tu défendu ce cher Damon ? Après tout, il a vécu plus longtemps que moi, il aurait pu mourir. Une simple réponse et ton éternité aurait été épargnée, mais tu as décrété que tu ne le connaissais pas… Pourquoi ?
- Je n’en sais rien mais, je l’ai fait. Et ne répète rien qui aurait un rapport avec ma mort tu veux ? Je ne le suis pas ! Je ne peux pas l’être !

Je réfléchis alors un court instant à la raison pour laquelle je n’avais pas dit que je connaissais Damon. Je n’en savais strictement rien, et était incapable de me concentrer… Mais je faisais ce que je voulais ! Et il aurait été dommage que de perdre si bonne compagnie. Bref ! Ce n’était pas la vraie question… Je voulais savoir ce que j’étais ! Flute alors ! Yann se leva soudainement me plaquant au mur par la gorge. Je sentais l’air dans ma gorge s’y engouffré, pour me brûler comme si je manquais de sang, toussant alors de nouveau. Je le regardais alors dans les yeux pour lui demander de répondre à ma question. Il me dit alors qu’il y avait une seule solution pour le savoir, et essuya une larme sur ma joue de son pouce. Il me sourit, me caressa mon visage avant de me planter un pieu de bois en plein cœur. Je fermais alors doucement les yeux avant de tomber doucement sur le sol.

Je rouvris brutalement les yeux et ne bougeais pas. J’avais une impression de déjà vu, comme dans le rêve, mais il faisait nuit. Je sentis quelqu’un derrière moi sans savoir de qui il s’agissait. Pourquoi prendre le risque de faire la même erreur que tout à l’heure ? Et puis, je pleurais déjà, autant éviter d’en rajouter une couche non ? Je sortis alors du lit à la vitesse d’un vampire, avant de m’écrouler par terre prise d’une violente douleur qui envahissait tout mon corps. Je me retournais simplement pour être face à la personne qui était précédemment dans le lit. Mon visage vampirique prit alors le dessus sur celui humain par instinct, pour effrayer l’inconnu ? Peut être, mais s’était aussi peut être mon inconscient qui montrait l’être des enfers que j’étais, pour cacher les larmes de douleur et de peur qui coulait le long de mon visage, et cacher la faiblesse qui m’avait touchée aujourd’hui.

Après quelques instants de pure divagation entre réalité et rêve, je reconnus Damon en face de moi. Effaçant alors mon visage vampirique pour laisser revenir celui qui je montrais au commun des mortels. Je sentis les larmes coulées avec plus d’abondance sur mes joues, comprenant enfin que j’avais échappé à la mort grâce à lui. J’aurais pu y passer, j’aurais réellement pu mourir une seconde fois, mais il avait été là, tout juste au bon moment. Je souffrais, certes mais j’étais en vie et c’était le plus important. Même si j’étais à cet instant incapable de me lever ou de faire quoique ce soit, je savais que je pourrais le faire demain et plus tard. Je pourrais également continuer à profiter de la compagnie du vampire.

- Damon… Murmurai-je entre deux sanglots.

Tout ce que j’avais ressenti dans mon rêve était amplifié dans la réalité, ma soif, ma fatigue, le froid tout comme ma douleur. Mais mon soulagement et la présence de Damon inexistant dans mon imaginaire, étaient les seules bouffées d’air agréable à cet instant. Il déclara alors qu’il était bien ici, que j’étais chez moi, que tout était terminé avant de me prendre ses bras afin de me portée pour me poser dans le lit. Un court instant dans ses bras, contre son torse me réchauffait. Si je le pouvais, si j’en avais l’audace, je lui demanderais de ne plus me laisser seule… Il me posa ensuite dans le lit, à la place que j’avais occupée quelques minutes auparavant. Je dis alors doucement, toujours en pleurant :

- Merci Damon…

Elle sombra et je la rattrapais alors qu’elle s’évanouissait… Je posais l’écharpe autour de son cou puis passai une main sous son dos et une autre sous ses jambes afin de la porter, elle était très faible et avait du en voir de toute les couleurs… décidément Paris n’était pas sur pour des humains mais elle ne l’était pas non plus pour des vampires…
Une fois a la maison, j’ouvris la porte avec le coude et me rendis compte que mon amie était partie… Je montais alors les escaliers et entrepris d’enlever ses vêtements à Sulpicia, la laissant en sous-vêtements dans les draps… Je pris alors ensuite une fiole de concentré acheté dans un magasin de vampire, les blessures a l’argent étant les plus profondes, il permettait de les soigner plus rapidement…malheureusement il m’en restait peu…Je lui fis donc quelques soins avant de mettre la couette sur elle, de me changer et de m’allonger a côté d’elle.

Ne réussissant pas a dormir, je repensais a ce qui était arrivé aujourd’hui… cet personne qui la torturais et qui lui avait fait autant de mal était partie si rapidement, il devait être un chasseur suffisamment expérimenté pour savoir que contre un vampire plus âgé il aurait été suicidaire que de rester… mais qui pouvait-il bien être ? Peu être Sulpicia avait-elle essayé de s’en faire un repas et qu’il avait retourné la situation…mais pourquoi la torturer ? Peu être que la belle endormis avait une idée de la réponse a cette question… Je touchais sa peau et la sentie froide, je me blottis alors contre elle afin de la réchauffer, je sentais sa peau brulée, mutilée et abimée… j’en avais mal au cœur que de penser a la souffrance qu’elle avait du vivre…
Une fois a une température approximativement normale - et aussi parce-qu’elle toussait - je la lâchais et me remis de mon côté du lit.

Je m’endormis alors quelques instant… J’étais le vampire d’il y a 2 siècles…fougueux, impulsif, meurtrier et sanglant… Une jeune femme fis ma connaissance, brune aux yeux marrons, d’origine italienne: Sulpicia Vasilii. Je la séduisis puis l’amenai vers une petit ruelle pour comme a mon habitude la mordre dans le cou et la vider de son sang, mais c’est alors que je m’épris de cette jeune femme et continuais mon chemin sans entrer dans la ruelle…Je me réveillais en entendant un bruit sourd a côté du lit…Sulpicia !

Je descendis du lit et me dirigeais vers elle, elle avait sans doute essayer de se lever un peu trop rapidement et son corps encore faible n’avait pas supporté… Je m’approchais d’elle et elle me fixais, crocs sortis et visage craquelé…sans doute avait elle fait un mauvais rêve…

- ça va ma belle ce n’est que moi…

Elle sanglota et son visage redevint magnifique…Je la pris dans mes bras et la portais a nouveau au lit, elle me remercia et je la recouvrais de la couette:

- Je vais te chercher des pochettes…pour le sang frais il faudra attendre un peu…

Je descendis alors les escaliers et arrivais au sous-sol où je pris deux pochettes de sang et les versais dans une bouteille, je remontais ensuite et la donnais a Sulpicia, annonçant qu’une fois qu’elle aurait fini, si elle en avait encore besoin j’irais lui chercher du sang frais…elle but le contenue de la bouteille puis s’allongea doucement dans le lit: il était 3h du matin… Je me couchais a son côté et la sentis trembler, je me tournais alors face a elle et la pris dans mes bras…elle murmura un nouveau merci:

- Tu me remercia quand tu ira mieux…en attendant repose-toi…

J’étais par terre, je pleurais, sanglotais et pourtant on pouvait conclure que j’étais quasiment heureuse. J’avais échappé à la mort, de peu certes mais on ne m’avait pas laissé mourir, Damon ne m’avait pas laissé mourir. Vivante, du moins vivante comme tous les vampires, je sentais une douleur envahir tout mon corps, mes veines semblaient se frotter à du papier de verre, j’avais froid et je me sentais fatiguée. Toutes ces sensations dont je n’avais pas eu conscience depuis quatre ans, ne m’avaient guère manqué, et n’étaient vraiment pas agréables. Je regardais alors le vampire de cinq siècles, sa présence était comme une bouffée d’air frais durant cette journée… Je l’interpelais dans un souffle court, et il s’approcha de moi pour me porter dans mon lit, après m’avoir rassurée.

Dans ses bras, je me sentais bien. S’il n’y avait pas l’existence de toutes ses plaies, ses brûlures et toutes autres blessures, la situation aurait pu être appréciable. Il me posa alors délicatement dans le lit, et je le remerciais d’une voix que, j’avais entendue qu’une seule fois pendant vingt ans : durant mon séjour à l’hôpital après mon premier concours avec Rochereau. Installée dans le lit, la présence de Damon à mes côtés, me manquait déjà. Je voulais rester à côté de lui, j’avais besoin de lui… Je voulais être avec lui, mais je me tus sur ces pensés. Il déclara alors qu’il allait prendre des pochettes, rajoutant que j’allais devoir attendre pour le sang frais. J’acquiesçais un léger sourire, et il sortit de la chambre.

Etre seule dans la chambre ne me rassurait guère… Mais John n’allait sans doute pas débarquer… Il ne pouvait pas le faire… Je venais tout juste d’arriver dans cette demeure, il ne pouvait déjà savoir que je vivais ici. Du moins, il fallait l’espérer. De toute façon, je n’avais pas trop le choix, j’allais être seule de temps à autre, il n’y aurait pas toujours quelqu’un en ma compagnie. Soudainement, Damon réapparut sur le seuil de la porte avec une bouteille de sang à la main. Il me la tendit, déclarant que si je voudrais du sang frais après, il irait en chercher. Je me redressais et ouvris la bouteille. L’odeur du sang fit craqueler mon visage, je portais le liquide rouge à ma bouche et la bus doucement. Chaque gorgée me faisait du bien, c’était presque comme revivre doucement. Durant sa courte absence, j'avais cessé mes larmes, et les avais également ôtées de mes joues du revers de la main, voyant ainsi les marques qui étaient restées sur mes mains et mes avant-bras. Je n’étais toujours pas au top de ma forme, j’en étais même très loin, ma peau était toujours entaillée, brûlée, le manque de sang dans mon organisme avait empêché la cicatrisation rapide des blessures, mais j’allais légèrement mieux.

Je me rallongeai dans le lit, et me glissais de nouveau sous la couette : j’avais encore froid. Le vampire de plusieurs siècles s’allongea à son tour. J’ignorais l’heure qu’il était, mais il devait sans doute être entre deux heures et quatre heures du matin… C’était large… Mais je devais être dans le bon. Comment j’allais faire pour avoir de la compagnie demain ? Sur ces pensées, je frissonnais de froid. Je n’aimais pas me sentir faible, devoir recevoir de l’aide. Mais, celle venant de Damon m’était impossible à refuser. J’appréciais qu’il s’occupe de moi, chose que je n’avais jamais ressenti auparavant. Il se mit d’ailleurs en face de moi avant, de me prendre dans ses bras. Vraiment, j’aurais aimé la situation si je n’étais pas dans cet état…

- Merci Damon… Murmurai-je.

Je lui devais bien plus que des remerciements, mais pour le moment je ne pouvais rien faire d’autre. Damon répondit alors que je le remercierais plus tard, et que pour le moment, je devais me reposer. Je fis un léger sourire, avant de plonger mon visage contre son torse chaud. J’étais d’accord pour ne pas bouger pour me reposer, mais je ne voulais aucunement dormir. Je ne voulais pas fermer les yeux, ayant peur de ne pas pouvoir les rouvrir après. Ma peur n’était sans doute pas justifiée, j’étais logiquement morte, mais aujourd’hui je ne voulais pas dormir… Je m’en sentais incapable malgré ma fatigue. Et je n’étais pas seulement inquiète au sujet de mon sommeil qui pourrait être éternel, mais aussi de la journée qui se profilait : vendredi. J’étais censée aller en cours, et donc Damon sortait quand la maison était vide… Je ne me voyais tout bonnement très mal rester toute seule dans l’immense demeure. Surtout, que je ne pourrais sans doute rien faire, si quelqu’un viendrait, vu que je ne pouvais même pas me lever sans tomber. Dans quelques heures, j’irais sans doute mieux, je pourrais aller à Richelieu, y avait toujours plein de monde là bas et, j’irais voir l’infirmière au pire.

- Il est quelle heure Damon ? Demandai-je d’une voix toujours faiblarde.

Je sentis sa tête se pencher légèrement vers moi, et il répondit calmement avant de se redresser. Il était bien tard, comme je l’avais deviné. Comment j’allais faire, pour pouvoir faire mes devoirs hein ? De toute façon, je ne devais pas avoir grand-chose à faire… Je ferais ça à six heures, ou ne les ferais pas du tout, je répondrais au feeling si je me ferais interroger. Même si j’étais en sous-vêtement, je m’en moquais un peu et me blottissais sans gêne contre Damon, et ça n’avait pas l’air de déranger… Je redressais légèrement mon visage avant de déclarer :

- Vais avoir du mal à faire mes devoirs pour aller en cours demain…

Il me demanda alors étonné pourquoi je voulais aller en cours. Euh… Parce que j’avais peur ? Sauf que j’étais juste trop fière pour le lui dire, et que je ne voulais l’obliger à rester à la maison la journée - moi qui pense à quelqu’un d’autre avant ma personne, c’était rare - … Je reposais alors ma tête contre son torse, et réfléchis quelques secondes à ce que je pourrais dire, inventer. Mais j’avais un peu du mal pour réfléchir en fait… Et bien, nous allions aller à l’improvisation pure et totale ! Je répondis donc doucement, en articulant le mieux possible malgré mon envie de dormir que je voulais chasser:

- Euh… Je n’ai pas de parents, donc aucun justificatif d’absence convenable pour mes professeurs… Aucune envie de rattraper mes cours… et… et… Pas envie de… m’ennuyer… Voila ?

Très convainquant hein… Mais je ne savais vraiment pas quoi dire d’autre. Comment dire à quelqu’un, que le vampire de vingt ans que j’étais, avait peur d’être toute seule en plein jour ? Ma dignité en aurait pris un gros coup… Déjà qu’il ne me restait pas grand-chose, je pouvais essayer de conserver un petit truc. Même si, avoir Damon à côté de moi me semblait déjà très important, mais je ne voulais pas qu’il sente une obligation envers moi… Et je ne savais même pas pourquoi.

Elle me demanda soudain d’une voix faible l’heure qu’il était, je baissais la tête vers elle et lui répondit, il y eut un silence et elle se blottit contre moi, visiblement le fait d’être en sous-vêtements ne la dérangeais nullement, il faut dire que vu l’état dans lequel elle se trouvait je pense que la tenue qu’elle portait lui importait peu…d’ailleurs sa tenue m’importait peu a moi aussi.
Elle leva son visage vers moi et annonça qu’elle aurait du mal a faire ses devoirs pour demain…Elle voulait aller en cours ?! Après ce qui venait de ce passer ?!

- Pourquoi veux-tu y aller ? Demandais-je d’une voix douce en baissant mon visage vers elle.

Elle répondit qu’elle aurait du mal a avoir un justificatif et que elle n’avait pas envie de rattraper les cours ou de s’ennuyer…Je ne répondis pas afin de ne pas la contrarier mais j’étais déterminé: elle n’irait pas en cours ça c’était certain.
Elle se blottit a nouveau contre moi et nous restâmes ainsi longtemps l’un contre l’autre… combien de temps était passé ? Une heure…peu être deux ? Ou plus ? Qui sait.
Je me redressais un court instant et vit qu’il était 6h du matin, Sulpicia s’était endormie.
Je me levais sans bruit et attrapa son portable, je sortis de la chambre et cherchai dans le téléphone le numéro du secrétariat de Richelieu, une femme décrocha:

- Bonjours, je suis… Joshua Vasilii l’oncle de Sulpicia, je vous informe ma nièce a eu un petit accident hier soir et que par conséquent elle n’est pas apte a se lever aujourd’hui…voila merci de votre compréhension…bonne continuation a vous également.

Je raccrochais et ouvris a nouveau la porte de la chambre, Sulpicia s’éveillait doucement. J’avais encore une fois menti avec brillo, j’étais doué pour ça depuis tout petit déjà, don qui m’avait été très utile dans le quotidien.
Elle me regarda d’un air intrigué puis se tourna doucement vers le reveil posé sur sa table de chevet et s’exclama qu’elle serait en retard:

- Pas la peine, j’ai fais revenir ton oncle Joshua Vasilii pour dire que tu serrais absente… Annonçais-je en agitant son portable

Elle retomba dans le lit puis me demanda comment je connaissais son oncle…"Eh bien vois-tu hier je m'ennuyais alors j'ai cherché dans toute la maison ton cher journal et je l'ai lu puis je me suis endormis et j'ai rêvé de toi et ensuite je me suis rendu compte que je t'aimais quand Sophia m'a dit ce qui t'étais arrivé..."

- Tu n’as pas été écrire dans ton cher journal intime aujourd’hui ? me contentais-je de demander en souriant

Elle ronchonna et annonça qu’elle l'avait fait pendant que je téléphonais en bas, elle ajouta que le dessin n’était vraiment pas mon fort.Je me souvins alors de mon magnifique coeur dans lequel j'avais écris mon nom afin d'être sur qu'elle sache que j'avais trouvé la cachette de son journal. Je souris et ouvris les volets:

- Bon que faisons nous aujourd’hui ? Déjà un bon petit déjeuner !

Je n'avais pas de meilleure idée et puis la cuisine était mon fort, Sulpicia n'avait sans doute pas vraiment besoin de manger un plat mais c'était agréable, je lui apporterais sans doute plusieurs pochettes de sang pour que les pancakes passent mieux...Je la pris dans mes bras et la portai afin de descendre dans la cuisine.

Complètement tarée dans ma tête ? Sans doute un peu… Mais il était hors de question que je reste à la maison toute seule. Je préférais de loin passer une journée à l’infirmerie avec la vieille sorcière qui servait d’infirmière plutôt que d’être toute seule. Sauf que je ne voulais aucunement l’admettre, alors j’avais inventé des excuses complètements fausses pour répondre à Damon. Il fallait savoir que je pouvais être très convaincante, puisque j’avais déjà loupé plusieurs journées de cours les années précédentes… Sauf que le contexte était différent aujourd’hui, je ne voulais pas me retrouver toute seule, si John Randall réussirait à me retrouver.

Il n’avait pas objecté quoique ce soit au sujet de mon « envie » d’aller en cours, ce qui ne me dérangeait pas, au contraire. Ayant encore froid, et puisque ça ne semblait pas gêner Damon, je me blottis une nouvelle fois contre lui. Je restais ainsi longuement sans bouger, sans rien faire mis à part réfléchir. Je m’occupais l’esprit pour ne pas m’endormir. J’avais peur d’un peu de tout aujourd’hui, mais… C’était justifier quand même non ? Bon… D’accord, pour un vampire ce n’était pas très normal que d’avoir peur de mourir, puisque théoriquement, nous sommes morts, mais j’avais eu tellement de mal à obtenir cette éternité, que je ferais tout pour la garder… Enfin, presque puisque je n’avais pas réussi à dénoncer mon colocataire.

Malgré mes efforts pour rester éveillée, je m’étais endormie dans les bras de Damon. Je le regrettais bien vite. Chaque moment de la soirée avec John s’était de nouveau déroulé : aucun oubli, tout s’était exactement passé comme la veille. Se faire torturer une seconde fois n’avait rien d’agréable, même la première fois ce n’était pas appréciable. Je rouvris alors doucement les yeux et fus bien soulagée d’être à la maison, j’aurais apprécié que la première fois soit un cauchemar aussi… Je me retournais et remarquai que j’étais toute seule. Je me redressais alors violemment pour regarder dans toute la chambre et fis une grimace en sentant une douleur me prendre à l’estomac. Je me rallongeai alors quelques secondes avant de me décider à aller chercher ma robe de chambre dans la pièce qui m’appartenait pour me balader dans la maison. Ce n’était pas que j’avais encore froid, mais j’avais encore froid.

Je me levais alors doucement, sans précipitation pour éviter d’être de nouveau prise d’une vive douleur et me dirigeais silencieusement vers ma chambre en m’appuyant sur tout ce qui me tombait sous la main : mur, chaise ou autre meuble diverse. J’arrivais alors dans la pièce où je ne m’étais que rarement les pieds et attrapais ma robe de chambre, avant de remarqué que le tapis sur le parquet était replié en un coin… Dans le coin où j’avais caché mon journal sous une latte de bois. Damon serait-il passé par là ? Je soulevais alors le tapis pour retirer la planche de parquet. Mon journal toujours à gauche à côté des bracelets en or de ma mère, s’était retrouvé à droite à côté du paquet de bonbons au sang. Mon cher sauveur était forcément passé par là… Je pris alors le journal et l’ouvris à la dernière page où figuraient des écritures. Je vis alors un énorme cœur avec le prénom du vampire de cinq siècles au centre de celui-ci. Ça ne me mit pas en colère, au contraire ça me fit sourire. Il allait falloir que je le cache ailleurs, pour pouvoir écrire ce que je voulais. Je ne voulais pas qu’il sache que John lui en voulait à lui et pas à moi directement. J’attrapais alors un stylo sur le bureau pour simplement écrire la date de veille, avant de fourrer le carnet derrière un tableau de la chambre en attendant.

De nouveau à tâtons, je retournais dans la chambre de Damon. Je l’entendis alors monter les escaliers : je fus plus que soulagée de ne pas être toute seule à la maison. Disons que mon ouïe était presque retombée à être semblable à celle des mortels… En parlant de mortel… Je n’allais sans doute pas pouvoir aller en cours à pied, ou j’allais devoir faire très vite sans faire mes devoirs : mauvais timing Sulpicia, tu as déjà fait mieux. Je rentrais et refermais doucement la porte. En voyant le lit, et aussi parce que j’avais une légère migraine, je m’étais rallongée dans le lit pour ne pas finir allonger par terre. La porte de la chambre s’ouvrit de nouveau et je me redressai doucement pour regardé Damon, me demandant alors ce qu’il était allé faire, et pourquoi il n’était pas sorti, avant de me tourner vers le réveil : Nan ! Très mauvais timing !

- Je vais être en retard en cours… M’exclamai-je d’une voix morne.

Il déclara alors que ce n’était pas la peine que j’y aille, car il avait fait revenir mon parrain pour qu’il annonce que je ne serais pas en cours, tout agitant mon téléphone portable en souriant. Forcément, maintenant il connaissait un peu tous les membres de ma famille, les membres Vasilii que j’appréciais et, ceux que je détestais. Mais l’admettrait-il ? Ou allait-il faire comme si de rien n’était. Bon, il savait que je le découvrirais un jour ou un autre, puisqu’il avait laissé une trace de son passage, mais je voulais savoir s’il l’avouerait de lui-même ou pas. Je me rallongeais alors dans le lit en remettant correctement ma robe de chambre.

- Comment connais-tu mon oncle ? Demandai-je calmement.

Il me demanda alors si je n’étais pas allée écrire dans mon journal intime aujourd’hui en souriant. Je pris alors la couette pour me recouvrir le visage et ronchonner des choses qu’il lui échappait. Des choses sans queues ni tête, que j’étais la seule à pouvoir comprendre. Je retirais ensuite la couverture mon visage pour regarder le vampire que j’appréciais de plus en plus, pas seulement parce qu’il m’avait sauvée, mais parce que je l’aimais vraiment bien. Je finis par me décider à lui répondre quelque chose en bon français :

- Si je suis allée écrire la date de la vielle pendant que tu étais au téléphone en bas… Le dessins, c’est pas ton fort.

Il me sourit avant de se diriger vers la fenêtre pour ouvrir les volets. Je fermais alors les yeux, surprise par la lumière, avant de les rouvrir doucement. Je soupirais et puis me demandais ce qui allait pouvoir se passer aujourd’hui. Allait-il rester ? Je ne prendrais pas le risque de lui demander, et j’avais une certaine inquiétude à connaître la réponse. En revenant vers moi, il me demanda ce que nous pouvions faire, avant de déclarer que la première chose à faire était de prendre un bon petit déjeuner. Il me prit à nouveau dans ses bras pour m’emmener au rez-de-chaussée. Je me sentais toujours aussi bien dans ses bras… La tête posée contre son épaule, je souris. Une fois dans la cuisine, Damon me posa délicatement à côté d’une chaise pour que je puisse m’y asseoir avant de la tirer pour m’installer. Je lui souris une nouvelle fois en le regardant.

- Encore merci Damon. Déclarai-je doucement.

Il me sourit avant d’aller chercher des pochettes de sang dans la cave pour remonter. Il me servit un verre de sang avant de s’afférer en cuisine. Je le regardais tranquillement en savourant chaque gorgée du verre. Ça sentait bon dans la cuisine… Il cuisinait mieux qu’il ne dessinait en tout cas ! Remarque à sans doute garder pour moi. J’espérais vraiment qu’il allait rester toute la journée à la maison. Pas seulement parce que j’avais un peu –voir beaucoup peur-, mais aussi parce que ça me faisait plaisir de rester avec lui. Il fallait juste savoir si, le plaisir était partagé, mais je ne me risquerais pas à lui demander. Par contre, je voulais savoir ce qu’il préparait.

- Je peux savoir ce que tu prépares ?

Il répondit alors en se tournant vers moi, qu’il faisait des pancakes. Je souris de nouveau – mais je sourirais beaucoup avec lui ! J’aimais bien. – et il vint vers moi avec une assiette pleine de pancakes qu’il posa sur la table, avant d’aller chercher du sirop d’érable. Il s’installa après avoir pris deux petites assiettes, des couverts. Il me servit et se servit lui-même.

- Ecoute… Bon appétit alors. M’exclamai-je.

Le son de ma voix ne sonnait toujours pas aussi énergique à l’habituelle, mais c’était toujours mieux que la veille. Je n’y prêtais pas attention, pour ne pas m’inquiété, ou inquiété Damon avant de manger un morceau du petit déjeuner préparer par le vampire anglais avant de déclarer sur un ton presque joyeux :

- Mais c’est qu’il cuisine bien notre Damon. J’aime beaucoup !

Une fois les marches descendues, je la posais a côté d'une chaise et l'aida a s'assoir en tirant la chaise, elle me remercia a nouveau...elle allait vraiment finir par m'embarrasser...Je me contentais donc de sourire et alla chercher une pochette de sang a la cave, je remontais et servis la pochette dans un verre: c'était un peu plus civilisé qu'a la pochette elle-même et également plus pratique.

J’avais eu une bonne idée de me faire passer pour son oncle, ainsi personne ne pauserais de question et je pouvais avoir un œil sur elle, si quelque chose lui arrivait je ne pourrais sans doute a présent ne jamais m’en remettre… les choses ne tiennent qu’a un fil quand on y pense…si je n’avais jamais lus les pensées les plus intimes de la jeune femme qui se trouvait en face de moi, jamais je n’aurais pensé qu’une relation était possible et jamais je n’aurais laissé mes sentiments s’exprimer ainsi…
Je sortis alors la pattes faites la veille du réfrigérateur: je n’avais pas prévu d’en faire pour deux mais de toute façon j’avais une fâcheuse tendance a prévoir beaucoup trop, ainsi nous nous retrouva avec plus d’une vingtaine de pancakes sur la grande assiette qui ne paraissait plus aussi grande une fois remplit ainsi.
Soudain Sulpicia me demande ce que j’avais l’intention de préparer:

- Si je n’ai oublié aucun ingrédient et si je ne les rates pas ça serra des pancakes…

Une fois la cuissons finie je me retournais mon assiette a la main et la posa sur la table, j’ouvris le réfrigérateur a nouveau pour y prendre le sirop d’érable et le posa sur la table également.
Je pris deux assiettes plus petite dans le meuble ainsi que des couverts et nous servis.
Elle me souhaitai un bon appétit et entama son petit déjeuner, elle s’exclama alors que je cuisinais bien…elle but une gorgée de sang et ajouta que ça se mariait également drôlement bien, je pris alors son verre et le vida d’un coup, elle ouvrit grand la bouche et croisa les bras puis se tourna comme pour me bouder:

- Je voulais juste gouter…et tu as raison ça se marie bien avec…

Je déposais alors un baisé sur sa joue, un baisé plein de sang…elle soupira et se retourna, je sortis alors une deuxième pochette que j’avais gardée dans ma poche, elle bougonna a nouveau et je souris… J’entendis soudain quelqu’un sonner a la porte… qui ça pouvait être ?

- Je vais voir je reviens…

Je sortis alors de la cuisine pour aller ouvrir la porte de la maison et tomba sur…Sulpicia ?!
Je soupirais un coup et entendis le cœur de la jeune femme battre… Je lui souris et elle s’avança pour m’embrasser, je me laissais faire et souris après ce baisé, elle soupira ensuite et me demanda ce que je faisais:

- Je déjeune avec Sulpicia…tu sais celle dont tu as pris l’apparence…

Elle soupira et me demanda si j’étais sure que la fausse Sulpicia ne se trouvait pas dans la cuisine, je soupirais a mon tour et elle me demanda depuis combien de temps je savais qui elle était et si j’avais eu un doute:

- Depuis le début…

Elle sourit et j’entendis soudain la vrai Sulpicia demander qui s’était… Sophia se téléporta donc dans la cuisine a la rencontre de Sulpicia…en gardant son apparence…

Assise dans la cuisine, je regardais tranquillement Damon préparer le petit déjeuner, un verre de sang à la main, ne pouvant rien faire d’autre, mis à part me concentrer pour rester un minimum droite, et ne pas tousser à tout bout de champ. Je n’appréciais vraiment pas me sentir faible et tout ce qui allait avec : devoir demander aide et assistance. Ce n’était guère agréable que de ne pas pouvoir se débrouiller seule, surtout quand on avait toujours l’habitude de le faire pendant quelques années. Ayant plus souvent connu la solitude à la bonne compagnie, c’était presque nouveau que de pouvoir compter sur quelqu’un. Et compter sur Damon me surpris quelque peu. Il avait été au départ, qu’un jeu pour me divertir, mais à présent je l’appréciais vraiment. Mais, ce n’était pas à lui dire.

Après quelques minutes de silences, je finis par lui demander ce qu’il était entrain de cuisiner. Il répondit alors que s’il n’avait oublié aucun ingrédient, et que s’il ne ratait rien, nous aurions le droit à des pancakes. Je souris à sa remarque et attendis patiemment qu’il termine sa préparation. En attendant, je regardais la cuisine et surtout par la fenêtre. Il faisait jour, et il n’y avait pas beaucoup de nuage dans ciel. Ce n’était pas un jour à mettre un vampire dehors quoi… Sauf dans un lieu où un sort était posé : comme ici ou à Richelieu. J’étais plutôt bien à la maison, j’étais sans doute bien mieux ici qu’à l’école de toute façon… Rien que le trajet pour y aller m’aurait achevée, alors tenir toute la journée et faire le chemin retour… Je ne m’imaginais même pas une fois à la maison.

Sur ces mots, Damon posa une assiette avec une vingtaine de pancakes sur la table, avant d’aller chercher le sirop d’érable dans le frigo, ainsi que deux petites assiettes et les couverts. C’était qu’il en avait peut être prévu un peu trop… Je n’avais pas un trait gros appétit aujourd’hui. Et bien, ça pourrait quasiment faire tous les repas pour quelques jours ! Mieux en valait trop que pas assez, il fallait juste espérer qu’il avait réussi son coup. Il nous servit ensuite, posant pancake et sirop d’érable sur chacune des assiettes. Je posais donc mon verre de sang devant mon assiette, avant de souhaiter un bon appétit à mon colocataire. Je commençais donc à manger ce qu’il avait préparé et déclarai qu’il cuisinait bien, avant de prendre une gorgée de sang et rajouter :

- Pancakes, sirop d’érable et sang, ça se marient bien ensemble.

Il prit alors mon verre et le vida entièrement. Je le regardais alors bouche bée. C’était mon verre… Servit avec ses soins… Mais c’était mon verre quand même ! Je croisais alors les bras et me tournais légèrement, faisant mine de bouder. C’était dans ma nature que d’être capricieuse et boudeuse. Je n’aimais pas qu’on prenne ce qui était à moi, et ce que je voulais. Même si à cet instant, c’était plus pour plaisanter. Je n’allais pas bouder très longtemps pour un verre de sang à moitié vide. Je sentis soudainement les lèvres humides de sang de Damon se poser sur ma joue. Je me retournais vers lui et soupirais en souriant. Il sortit alors une pochette de sang de sa poche pour remplir de nouveau le verre.

- Nan… Ce n’est pas drôle… Tu n’as pas le droit te moqué de moi… Et puis, c’était mon verre d’abord… Bougonnai-je.

Je pris le verre et bus une nouvelle gorgée, lorsque quelqu’un sonna. Durant moins d’une seconde je m’étais crispée en regardant en direction de la porte avant de réfléchir deux minutes. Si c’était John… Il n’aurait sans doute pas pris la peine de sonner… Il allait falloir que je calme ces petites paniques intérieures qui n’avaient vraiment pas lieu d’être. Je ne pouvais pas vivre ces prochaines décennies à me demander, si de l’autre côté de la porte il y a un chasseur de vampire. Damon déclara alors qu’il allait ouvrir, j’acquiesçais d’un simple hochement de tête tout en reprenant mon petit déjeuner. Je me souvins alors qu’il m’avait laissé une jolie marque de sang sur la joue. Je pris ma serviette et la retirais délicatement. Après avoir terminé le pancake, le vampire n’était toujours pas de retour…

- Damon ? C’est qui ? Demandai-je alors que ma voix avait déraillée.

Je toussais alors un peu, et j’entendis le bruit d’un pétard dans la cuisine. Le son habituel d’un sorcier qui se téléportait. Relevant mon visage, je regardais la sorcière quelque peu… Choquée ? C’était le bon mot oui… Choquée. Comment ne pas l’être en voyant son sosie parfait ? Ce fut sans réfléchir que j’attrapais la première chose qui me tombait sous la main pour le lui lancer à la tête, et fus quelque peu déçue d’avoir attraper un… Pancake baignant dans du sirop d’érable. C’était que ça ne faisait pas très mal ses grosses crêpes, mais au moins, ça collait un peu et je visais bien… Il avait bien atterrit sur sa tête. Alors que mon miroir enlevait le pancake de son visage, je m’étais levée, voulant lui sauter au cou… Mais en étais incapable. Je me contentais donc de la regarder mes mon visages le plus aimables et le moins humain possible, m’exclamant de ma voix habituelle retrouvée :

- Même si, je le prends pour un compliment, car l'imitation est la plus haute forme d’admiration… Quelqu’un aurait-il l’amabilité de m’expliquer... Pourquoi elle me ressemble ?! Et qu’est-ce qu’elle fait là surtout ?!

Je n’aimais pas qu’on me prenne quelque chose… Alors mon apparence… Encore moins ! Non, mais pour qui se prenait-elle ?! Comme si je n’en avais pas assez de ma cousine Laura… Fallait me rajouter cette sorcière ! Non… Mais ma fin de semaine ne ressemblait à rien, sauf à une blague de très mauvais goût. La situation allait rapidement m’agacer…

La veille, Damon était partit quand je lui avais dit que son amis avait quelques problème, il avait changé, jamais il ne serrait partit pour aider quelqu'un, dû moins à l'époque il ne l'aurait pas fait. J'avais donc passé un long moment de la soirée seul chez lui à visité sa grande maison. Mais a la fin j'en avais eu marre et j'étais rentré chez moi c'est pourquoi, ce matin j'y retourne, en espèrent qu'il ne parte pas cette fois, sinon ça voudrait dire qu'il me fuit, se qui ne serait pas très sympa.

Je me téléportai donc devant la maison de Damon en prenant de nouveau la forme de cette autre fille, Sulpicia. Je sonnai à la porte et attendais qu'on vienne m'ouvrir en espérant que se soit Damon. Comme je le voulais, ce fut lui et en me voyant il soupira en souriant. Je m'avançais et l'embrassais sans qu'il bouge, il se laissait faire, même s'il y faisait pas d'effort, je savourais se court moment tellement ça m'avait manqué. Je rentrai dans sa maison sans lui demander si je pouvais.

- Que faisais-tu avant que j'arrive?

Il ferma la porte et me répondit qu'il déjeunait avec la vrai Sulpicia, celle dont j'avais pris l'apparence. Bon bah... j'étais découverte, il m'avait reconnu. Je soupirai avant de lui demander:

- Mais es-tu sur que ce n'ait pas la fausse Sulpicia dans la cuisine?

Il soupira à son tour et je lui demandai depuis quand il savait et qi il avait eu un petit doute. Il me répondit qu'il savait depuis le début et qu'il n'avait pas eu de doute. Au moins, il savait me reconnaître, c'était bien. Je lui souris quand une voix féminine se fit entendre pour demander qui c'était. Je regardai Damon et me téléportai dans la cuisine.
La jeune femme me regarda tellement choqué qu'on avait l'impression que ses yeux allaient sortir de leur orbites, ce qui me fit avoir un sourire, mon entré devant elle était réussite j'avais à la choquer, elle ne savait qui j'étais ni à quoi je ressemblais réellement, elle devait me prendre pour son sosie. Elle attrapa un pancakes avec du sirop d’érable et me les jeta en pleine tête... On ne fera pas de commentaire sur se geste, c'était nul... Pour un vampire, elle avait pas beaucoup d'imagination ou alors elle réfléchissait pas et ne regardait pas ce qu'elle prend dans les mains.

J'enlevais le pancakes que j'avais sur la tête et me retrouvai pleine de sirop d’érable collé sur mon visage, c'était dégoutant et pâteux, quoi, que en gout, c'était très bon. Elle s'était levé et me dévisageait méchamment mais si elle voulait me faire peur il fallait trouver autre chose, j'avais tellement l'habitude qu'on me lance des regards mauvais que maintenant ils ne me faisaient plus peur, quelque années plutôt ça aurait surement marché. C'est alors qu'elle se décida à parler en disant qu'elle le prenait pour un compliment parce que limitation était la plus-haute forme d'admiration, elle voulait qu'on lui explique pourquoi je lui ressemblais et qui j'étais.

- Ne prend pas le fait que je te ressemble pour un compliment parce que je ne t'admire pas, loin de la, c'était pour faire une petite blague à Damon.

Je repris mon apparence normale. Sulpicia me regarda encore plus méchamment, j'avais dû la vexer, tant pis, je m'en fichais complément d'elle. Elle avait la position de quelqu'un qui allait me bondir dessus pour me manger tout cru. Moi je venais sans être stressé ou apeuré de m'enlever tout se sirop d’érable avec un petit sort. Je la regardais, le sourire aux lèvres, tandis que elle, elle avait les yeux craquelés.

- La petit vampirette ne sait pas se contrôler?

Elle me sauta dessus, enfin du moins dans ma direction, je m'étais téléporté et Damon était arrivé pour la tenir. Je sens que j'allais bien m'amuser avec elle.

La joue humide de sang par le baiser ensanglanté de Damon, je la nettoyais calmement avec une serviette avant de reprendre tranquillement mon petit déjeuner. Le vampire de cinq siècles était parti ouvrir à la personne qui avait sonné pendant que je terminais les pancakes qu’il avait préparés. Le fait était que je n’étais même pas sûre de pouvoir marcher jusqu’à la porte sans trébucher ou tomber… Non, ce n’était vraiment pas drôle que de se faire attaquer par un chasseur de vampire… J’aurais préféré une autre situation que celle-ci même si j’appréciais la compagnie de Damon. Elle était d’autant plus agréable lorsque je tenais debout toute seule. Je n’appréciais guère le sentiment que de devoir recevoir de l’aide. Je préférais m’occuper de ma personne toute seule comme je l’avais toujours fait, mais aujourd’hui je n’en étais pas capable et ça m’agaçait. Quoiqu’après réflexion, je me rendais compte que je n’avais jamais décliné l’aide de mon colocataire… Je l’appréciais… Du moins presque.

Une fois ma dernière fourchetée de pancake sirop d’érable mangé, je me rendis compte qu’il n’était toujours pas revenu. Je lui demandais alors de qui il s’agissait en restant dans la salle à manger, ce qui avait fait entendre une voix quelque peu enrouée… Je n’eus même pas le temps de m’en plaindre intérieurement, qu’une sympathique farce apparût devant moi dans le bruit d’un pétard : mon parfait sosie. Non, ce n’était vraiment pas le jour pour me faire ce genre de blague, je n’étais pas trop d’humeur, mais alors vraiment pas d’humeur pour… ça restait quelque chose de plutôt choquant que de se voir autrement que dans un miroir… Mais aussi énervant, surtout quand on ne savait pas pourquoi on avait un double.

Ne pouvant pas lui sauter à la gorge, je ne réfléchis pas un instant et attrapai un pancake trempé dans du sirop d’érable pour le lui lancer en pleine figure. Je baissai alors la tête et vis mes couverts… ça aurait sans doute été plus efficace : ça aurait fait plus mal, mais c’est vrai que le sirop d’érable ça colle et je visais correctement. Dommage, Carter n’était pas là, il aurait sans doute rit de la situation : il valait mieux en rire que d’en pleurer… Mais je ne pouvais ni faire l’un, ni faire l’autre. Pourquoi, avait-il fallu que je rencontre se chasseur de vampire hein ? Je ne pouvais pas faire ça après ? Histoire de pouvoir remettre cette demoiselle à sa place ? C’était mon physique, et je n’aimais pas partager.

Je me levai soudainement, gardant les mains sur la table pour ne pas tomber de bout et fixai l’inconnue de mon regard le plus aimable. D’accord, niveau contrôle j’avais déjà fait mieux, mais là c’était volontaire : je ne pouvais pas l’attaquer, autant essayer de lui faire peur, même si je me doutais que, si elle avait le culot de prendre ma forme, ça signifiait qu’elle n’avait pas peur des vampires. Bon, si je ne pouvais rien faire… Je pouvais bien dire quelque chose. Je lui déclarais donc que même si je prenais son imitation pour une forme d’admiration, je souhaitais des explications. Je n’appréciais pas du tout cette fin de semaine, j’avais connu beaucoup mieux comme weekend. Et vraiment plus agréable comme vendredi où je séchais les cours. Finalement, aller à Richelieu aurait été moins agaçant : une journée à l’infirmerie à me reposer, sans me faire embêter par une sorcière avec un humour agaçant.

Celle-ci répliqua d’ailleurs que je n’avais pas à prendre son changement d’apparence pour un compliment, car elle ne m’admirait pas, rajoutant que c’était seulement pour faire une farce à Damon en reprenant une autre forme. Je sentis alors mon regard s’assombrir d’avantage car, il y avait beaucoup d’autre façon que de faire des blagues à Damon, et ça sans m’impliquer dedans pour m’agacer. Comme si la famille ne suffisait pas pour ça… Il fallait en rajouter une couche avec les amis de mon cher colocataire vampire. Et puis… Comment quelqu’un d’aussi âgé, pouvait prendre mon apparence ? C’était presque une insulte à ma personne… Non, c’était une insulte à ma personne. Je repris donc la parole, veillant sur le son de ma voix :

- Très bien… Mais la prochaine fois pour tes blagues foireuses, prends l’apparence de quelqu’un qui a ton âge, ça te sera sans doute plus valorisant lorsque tu reprendras ton apparence… Parce que là, tu passes de l’adolescente de seize ans, à un vieux crouton d’une quarantaine d’années.

Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas eu besoin de ma répartie : ça faisait quatre ans. En règle générale, dans ce genre de situation, je préférais tuer tout de suite plutôt que de perdre mon temps, sauf que là, je ne pouvais pas ! Maudissons l’argent et le bois… Et John Randall. Ce fut ensuite sur la fon de ma phrase que l’inconnue me compara à une jeune vampire qui n’avait pas le contrôle de soi. Oh… Mais si elle voulait être face à un suceur de sang incontrôlable, elle le serait. Il n’y avait aucun problème pour ça! Elle allait y avoir le droit… Ce fut d’un geste rapide mais quelque peu maladroit que je bondis sur elle… Du moins vers la place qu’elle occupait, puisqu’elle s’était occupée et que quelqu’un m’avait retenue, et que heureusement que ce quelqu’un l’avait fait… Sinon, j’étais bonne pour finir... Par terre. Je relevais alors la tête pour regarder Damon d’un air quelque peu agacé. Il me demanda si je pensais réellement que j’étais en état de pouvoir faire ce genre de chose.

Non. Répondis sèchement avant d’enchainer. Je ne prends même pas la peine de te mentir, ça sert à rien… Alors je vais gentiment retourner m’asseoir quelque part…

Il fit un léger sourire en coin après ma seconde réflexion. Je soupirais et partis vers le salon en m'appuyant sur les meubles qui me tombaient sous la main pour pouvoir m'asseoir tranquillement dans le canapé, laissant ainsi mon ami seul avec sa chère amie... Je détestais quand les choses étaient à mon désavantage et que je ne pouvais rien faire pour renverser la situation. Et ça ne me servait absolument pas de le dire à Damon… Il le savait parce que monsieur avait lu mon journal. Je tournais ensuite la tête vers la fenêtre et regardais dehors mécontente. Comme si la veille n’avait pas été assez pourrie, on n’en rajoutait une couche… J’avais comme qui dirait l’impression d’avoir gagné le gros lot…

A mon avis ma colocataire et plus récemment amie n’allait pas apprécier Sophia… aussi j’avais courus dans la cuisine histoire d’éviter qu’elles se battent, en temps normal une sorcière comme Sophia contre une vampire comme Sulpicia, cette dernière aurait eu des chances de gagner mais dans l’état où elle était il serrait fort probable qu’elle perde, aussi j’avais trouvé judicieux d’essayer d’eviter qu’elles n’en viennent au main afin de ne pas avoir a supporter une Sulpicia plus boudeuse qu’elle ne le serra sans doute de toute façon après sa rencontre avec Sophia.
D’ailleurs au moment où j’arrivais, Sulpicia était entrain de lancer un…pancake a Sophia…enfin je me doutais que c’était Sophia car les deux femmes n’avaient pas la même postures…Sulpicia faisait plus fière que Sophia qui semblait plus amusée par la situation que la personne dont elle avait prit l’apparence.
D’ailleurs après le coup du pancake elle repris sa forme normale, elle n’avait pas beaucoup changé en tout ce temps, elle était toujours aussi charmante et joueuse…bien évidement par rapport a moi et pour une vie humaine elle avait beaucoup changé mais a mes yeux elle restait là même amie espiègle qu’avant.
Les deux femmes n’arrêtaient pas de se lancer des piques comme ont dit, Sulpicia annonçais que prendre son apparence était un compliment, Sophia répondait que de sa part ça n’en était nullement un mais que c’était simplement pour me faire une blague, Sulpicia montra alors les crocs et Sophia demanda si elle ne se contrôlait pas bien…a croire que je n’existais pas… D’ailleurs Sulpicia voulut sauter sur Sophia mais je dus la retenir:

- Tu crois réellement être en état de faire ça ?

Elle répondit que non et que de toute façon me mentir ne servait a rien. Sur ce point elle avait raison car je savais très bien qu’elle n’était réellement pas en état d’essayer de faire du mal a Sophia surtout si je m’en mêlais…
Elle alla alors s’assoir dans le canapé et je me retrouvais donc seul avec Sophia:

- Tu n’aurais pas pus reprendre ton apparence avant non ?

Elle sourit avec un ai malicieux et fit non de la tête, elle passa alors juste a côté de moi et déposa un léger baisé sur ma joue avant de prendre un pancake, elle mordit dedans et je ris en commentant:

- Alors ? Ils sont meilleurs a manger hein ?

Elle sourit puis proposa de servir des verres de bourbons car elle se souvenait que j’avais l’habitude d’en boire des bons…je souris et lui proposais de faire comme chez elle et elle sourit également en se dirigeant vers le bar. Sulpicia annonça alors que Sophia pouvait servir 3 bourbons car elle en voulait un aussi.
Je vins alors dans le Salon et pris le verre que Sophia me tendis, elle en posa un sur la table basse pour Sulpicia et alla s’assoir sur le fauteuils puisque Sulpicia était allongée sur mes genoux sur le canapé.
Sulpicia se redressa alors pour boire une gorgée de Bourbon puis se mit a tousser, Sophia sourit alors et s’excusa si par erreur elle avait fait tomber un peu d’argent dans le verre de la jeune vampire…Je me baissais alors et demanda a Sulpicia a voit haute si ça allait, puis ajoutais suffisamment bas pour que Sophia n’entende pas:

- Tu en ferais pas un peu trop ?

Elle sourit cachée par ses cheveux et se redressa, je soupirais alors le sourire de Sophia s’effaça… la journée se déroula sur le même principe jusqu’à midi où Sophia nous abandonna, apparemment elle avait un rendez-vous avec sa sœur…

J'étais en compagnie de Damon et de son amie Sulpicia. Fille que je ne m'occupais pas vraiment vu que j'étais là pour voir Damon, pas pour me faire une amie donc autant jouer un peu avec elle et le jeu commença quand je dis à la vampirette qu'elle ne savait pas se contrôler. Comme je le pensais, elle me sauta dessus, mais ne m'atteint pas parce que je m'étais téléporté sur le côté et qu’en même temps, Damon l'avait arrêté. Ah! Mon Damon, il me sauvait de beaucoup de situation à l'époque et encore maintenant il faut croire.

La jeune vampire partit s'assoir dans le salon sur le canapé, surement vexé de ne rien pouvoir me faire. Au moins, je pouvais me retrouver "seule" avec Damon, elle était dans une autre pièce, ça nous fera un peu de calme. Damon se retourna vers moi en me demandant si je n'aurais pas pus reprendre mon apparence avant. Je me contentai de sourire avec un air malicieux en faisant non de la tête. Je voulais l'embêter cette fille, je ne la connaissais pas mais ne l'aimais pas, elle vivait sous le même toit que Damon, j'avais le droit de ne pas être contente. Je passai à côté de lui pour aller prendre un pancake en déposant un baiser sur sa joue. Je mordis dans le pancake que je venais de prendre. Ils étaient super bon! Damon se mit à rire en me demandant s’ils étaient meilleurs à manger. Je souris, c'est sur que dans ma bouche c'était meilleur que sur ma tête!

- Tu veux un verre de Bourbon? Si je me souviens bien, tu as l'habitude dans boire des bons.

Il me sourit et me dit de faire comme chez moi. Je partis alors au bar qui se trouvait dans le salon. Sulpicia me demande de lui en servir un aussi. Je pris donc trois verres et versa du bourbon dedans. Mais dans un de ses verres, je mis un peu de poudre d'argent. Autant continuer à jouer avec cette nouvelle personne que je venais de rencontrer. Je donnai le verre à Damon qui était dans le salon, assis sur le canapé avec Sulpicia couché sur ses jambes. Pour Sulpicia, je posais son verre sur la table basse, elle aura cas se lever pour le prendre, quand à moi, je partie m'assoir dans un fauteuil bien confortable.

En buvant son verre, Sulpicia se mit à tousser. Zut alors... Elle qui était déjà blessé et faible, ça n'allait pas l'aider à aller mieux. Pauvre petite... ou pas. Je souris, plutôt fière de moi parce qu'elle ne l'avait pas sentis avant de voir son verre.

- Désolé, j'ai du involontairement faire tomber un peu de poudre d'argent dans ton verre.

Damon demanda à Sulpicia si ça allait... Pffff, comme si elle avait mal, son corps avait déjà du soigner ses petite brûlure dans la bouche et la gorge aussi rapidement qu’elles sont arrivées. Sulpicia se redressa en souriant et Damon soupira, elle avait dut faire semblant se qui fit disparaitre mon sourire, la prochaine fois, je doserais mieux et elle s'en rappellera.