Joshua Mario Vasilii

» CARATERE

Alors, parlons un peu de mon caractère. Je suis quelqu’un de plutôt sympathique, mais tout es relatif, c’est selon les personnes, car je peux également me montrer très agaçant… J’aime apprendre à vous connaître pour ensuite déballer tous vos petits secrets au grand jour, j’aime voir la honte marqué sur votre visage, mais je le fais à condition de bien vous connaître, sans aller dans les extrêmes, je connais les limites de ce que je peux dire ou non. Je ne suis pas quelqu’un de méchant, juste espièble et mesquin. Je suis en somme, un petit clown qui aime blaguer et faire à vos dépends. Je reste tout de même un ami sur qui on peut compter en tout circonstance, je viendrais toujours à l’aide de mes proches et ne les abandonnerai pour rien au monde, mais pour ça, il faut me laisser vous embêter un peu !

» PHYSIQUE

De bonne corpulence et d’une bonne taille, je ne suis pas désagréable à regarder, vantard ? Peut être un peu, mais j’ai eu beaucoup de compliments de la gente féminine ! Après, chacun ses goût ! Mes yeux sont d’un bleu clair chaleureux, et plutôt profond. Mon visage est assez carré, ce qui ne plait à pas à tout le monde. Je pourrais sans doute faire carrière entant que footballeur américain, mais je trouve que c’est un sport pour les grosses brutes peu intelligent… Enfin… Tout le monde ne peut pas être très intelligent. Sans idiot, il n’y a pas d’intelligent. Pour mon style vestimentaire, j’essaye toujours d’être bien vêtis pour montrer la bonne éducation qu’étais la mienne, les familles italiennes ont toujours du goût.

(c) Richelieu

«ONCE UPON A TIME»

Les secrets sont des piments sur le bout de la langue. Tôt ou tard ils mettent la bouche en feu.

Printemps 1892, je vins au monde dans le beau pays qu’était l’Italie dans la ville de Rome. Comme pour la plus part des familles, je comblais mes parents de bonheur, étant leur premier fils, ils se décidèrent à tout me léguer, à tout me donner après leur mort. Mais j’étais si jeune pour le comprendre que je m’en moquais. Je ne le sus que plus tard, et ça ne changea pas ma façon de vivre, je restais le même : un enfant plus que gai qui aimait la vie, pour en profiter au maximum. J’étais et resterai sans doute ainsi très longtemps, la vie vaut la peine d’être vécu et il faut en savourer chaque instant.

Lorsque j’eus quatre ans, je découvris deux dons à la fois, ça avait été plutôt désagréable, mais très drôle car j’avais pu embêter ma famille très longtemps. Alors que me baladais tranquillement dans le bois qui bordait ma maison, j’eus le hoquet… Plutôt normal n’est ce pas ? Mais, à un moment je m’étais transformer en écureuil et m’étais retrouvé chez moi. J’en avais vomi mon déjeuner. Heureusement que le petit rongeur que j’étais, avait un petit estomac. A ce qu’on m’avait dit, j’étais une bestiole plutôt mignonne ! C’était plutôt gentil, quoique peu mélioratif, j’aurais préféré être un truc un peu plus viril, dans le même genre qu’un lion ou, un tigre… Mais non, j’étais un écureuil. Que voulez-vous, on ne choisissait pas ce qu’on était comme animal ! Et en plus, je m’étais téléporté en même temps ! J’étais fière de moi, même si j’étais un peu barbouillé ! Et puis, dans la même année, je découvris mon dernier don : celui d’être invisible. Heureusement, que je ne l’avais pas découvert devant des scrapates, mais ça aurait pu être comique…

Après tout ça, j’étais plutôt content, quand j’avais dix ans, j’eus un petit frère. Je l’avais tout de suite apprécié, et je voulais le protéger comme tout bon grand frère, même s’il fallait partager l’héritage. En fait, personne ne pouvait le toucher, mais je m’amusais énormément à l’embêter et, à lui faire quelques petites farces pour qu’il ait quelque petite honte. Mais il ne m’en voulait pas, il me faisait parfois pareil, même s’il était moins doué. Nous étions des frères quoi ! Des hauts et des bas, mais toujours dans la bonne humeur. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, j’étais plus qu’heureux et faisait des farces à tout le monde !

Mais tout bascula en 1918, l’Europe fut le dernier continent touché par la grippe Espagnol et je fus le seul de la famille à être touché de cette maladie mortelle pour l’époque. Je crus en mourir, personne ne s’approchait de moi pour ne pas se faire contaminer. J’étais éloigné de toute ma famille et de mes amis, seul le médecin m’approchait pour me soigner, sans tomber malade. Je ne voulais pas mourir, pas si jeune… Je n’avais pas appris à connaître l’amour, pas d’enfant… Je voulais tout connaître et j’étais condamné à mourir à 22ans. Et puis, un soir je découvris le secret de mon médecin, il était un vampire. Il était ce qui me permettrait de vivre encore, et pour l’éternité. Durant l’une des nuits où je me sentais encore en forme, il s’approchait de moi pour me donner un médicament et je lui mordis le bras pour avoir sang dans mon corps. Il ne comprit pas, et crut à une folie dû au mal qui me rongeait. Il ne dit rien, et me demanda calmement de me recoucher, je m’exécutais. Une fois sortit de ma chambre, je me tuais en attrapant le couteau qui m’avait servi pour le dîner et me le plantait en plein cœur sans aucune hésitation. Si ça me tuait réellement, ça ne changerait rien, car ça aurait été la maladie qui m’aurait emporté…

Ça fait à présent une soixantaines d’année que j’étais vampire. Mes parents avaient bien évidemment quitté le monde des vivants sans jamais m’en vouloir pour ma transformation en vampire, ils étaient même heureux de savoir qu’il y aurait toujours un Vasilii sur terre. Mais ils n’étaient pas les seuls à pouvoir mourir, mon frère était sur son lit de mort et, il m’avait demandé une faveur : celle de toujours veillé sur sa famille. Il avait eu des enfants, connu l’âme sœur contrairement à moi, mais je ne le jalousais pas, j’étais même heureux pour lui, je lui promis donc de toujours garder un œil sur sa descendance pour lui.

Je veillais toujours sur la famille Vasilii, et puis l’un de ses descendants qui était parti vivre en France, me demanda d’être le parrain de sa fille : Sulpicia Vasilii. Même si je ne la verrais pas souvent, j’acceptais et, finis même par me prendre une demeure secondaire dans la capitale française pour pouvoir aider ma filleule quand elle en aurait besoin. Parfois, elle venait en Italie pour me voir, une petite fille légèrement peste que j’appréciais énormément. Elle avait un caractère qui n’appartenait qu’à elle pour me rendre chèvre. Et son don ne faisait qu’amplifier les choses, elle aimait avoir tout ce qu’elle voulait et, très rapidement. Lorsqu’elle eut seize ans, je n’eus plus de ces nouvelles… Ses parents étaient décrétés disparus, et leur fille continuait à aller à l’école. Pendant quatre ans, personne ne me donna de ses nouvelles, j’avais promis de veiller sur la famille de mon frère, et donc la mienne, je m’étais décidé à aller en France pour savoir comment elle allait… Je me demandais si ce n’était pas une erreur, comment allais-je réagir, si j’apprenais qu’elle était morte, parce que j'avais attendu quatre ans pour aller la voir ? Je ne me le pardonnerais sans doute jamais…