Bah... ça ne va pas? [PV: Carter][Lieu: Devant le château][TERMINE]

Ça avait été un bon samedi, mis à par l’arrivée de Marie dans la boutique peut être. Mais sans elle je n’aurais peut être jamais parlé à Damon Stanford sauf pour sa chemise. J’aurais parlé à un ancêtre sans le savoir… Mais je l’avais su ! Il était même sympathique, même plus que ça puisqu’il m’avait quand même débarrasser de ma tante psychorigide que n’avait juste envie d’étrangler quand on la voyait… C’était même pire que ça, on voulait lui tirer une balle dans la tête pour vite la voir à terre ! Saleté de famille… Vraiment, on ne la choisit pas ! Par contre, on pouvait choisir qui aurait la garde de ses enfants s’il nous arrivait quelque chose… Il fallait sans doute imaginer que mes parents avaient une bonne raison de le faire, et je ne pouvais leur en vouloir de toute façon.

J’espérais que mon dimanche serait tout aussi bon que mon samedi ! Je voulais juste sortir et revoir les commerçants de Paris que je n’avais pas vu depuis la rentrée, je pensais en l’occurrence à Victor et sa superbe pâtisserie, il m’en voudrait de ne pas lui passer le bonjour. Et ça me faisait toujours plaisir de le voir… Lui comme ses gâteaux d’ailleurs ! Je descendis donc tranquillement les escaliers pour quitter l’école et puis, me décidait à prendre forme animale puisque je préférais presque me balader sur quatre pattes plutôt que sur deux jambes. Pourquoi ? Et bien à droite comme je l’étais, je risquais moins de tomber avec quatre appuis, et ne pouvant me téléporter j’allais plus vite comme ça. Il y avait vraiment du bon à pouvoir disparaître comme on voulait, mais pouvoir devenir un loup dans le bruit d’un vase qui se casse, c’était sympa aussi ! D’ailleurs, à cette pensée je me retrouvais avec un museau, de grandes oreilles blanches et un pelage blanc comme neige. Vraiment, je me sentais mieux ainsi.

Sous forme animal, mes sentiments et émotions étaient moins fortes que sous forme humaine. L’instinct animal prenait le dessus et faisait s’effacer une partie de ce qui faisait des Hommes ce qu’ils étaient. J’avais toujours cette par d’humanité et était moins présente ce qui me permettait de me changer les idées plus facilement. La magie était vraiment quelque chose de formidable ! Quelque chose de vachement pratique ! Vraiment ! Sur cette note plutôt joyeuse, je sortis du château pour me diriger vers l’extérieur et vis Carter. Il semblait bien fatigué… Je partis donc à sa rencontre et remarquai alors une expression sur son visage qui m’était pour l’instant inconnue. Je n’aimais pas le voir comme ça. Il releva soudainement le visage et remarqua ma présence et me sourit. Son sourire sonnait faux, je me demandais ce qui lui était arrivé. Je repris alors forme humaine et vins en face de lui.

- Salut Carter. Tu as l’air fatigué, tout va bien ? Pourquoi t’es ici ? On est en weekend…

Je le connaissais depuis peu certes, mais il avait fait beaucoup pour moi, je voulais lui rendre la pareille. Je devais beaucoup de chose à tout le monde en ce moment… Je ne pouvais même pas aider Claudine aujourd’hui, sa boutique était fermée. Je ne savais pas ce que je pouvais faire pour remercier Damon et, c’était la même chose pour mon ami. Alors, peut être que maintenant, je lui serais utile… A ce moment précis, je me faisais du souci pour lui, il n’avait vraiment pas l’air d’aller bien. Bien évidemment, s’il ne voulait pas m’en parler c’était son droit mais, s’il voulait bien je l’écouterais d’une oreille attentive et essaierais de l’aider du mieux que je pouvais. Disons que je n’avais pas grand-chose pour l’instant, mais je ferais de mon possible pour l’aider ! C’était une chose évidente ! Je n’allais pas laisser mon seul ami dans une mouise nan ? Je comptais bien essayer de lui remonter le moral comme il avait fait avec moi. Et c’était le weekend, on pouvait même faire un tour à Paris pour se changer les idées ! J’oublierais mes propres problèmes pour qu’il aille mieux !

Je marchais dans les rues, je ne revenais toujours pas de ce qui m’arrivait… mes parents m’avaient foutu a la porte… cette phrase résonnait en échos dans ma tête comme toute les paroles de la veilles d’ailleurs…Je n’arrivais pas a me rendre compte que ce qui était arrivé était vrai… Si bien que je ne ressentais ni colère, ni joie, ni énervement, ni autre sentiments…en réalité a ce moment là je ressentais absolument rien, une première pour quelqu’un de joyeux et souriant comme moi…
Toujours en marchant silencieusement pris dans mes pensées, je levais la tête et vit le petit point noir au loin devenir progressivement une base militaire: le camouflage de Richelieu, ma deuxième maison…ah oui rectification: ma première maison a présent… Cette idée ne voulait décidément pas entrer dans mon petit crane de chat roux ! Et dire que j’avais été mis a la porte simplement parce-que j’étais différents et que ça me plaisait… Je mis mon sac en bandoulière et attrapa la poigné de la grille afin d’entrer dans l’école, je vis alors apparaitre sous mes yeux le vieux bâtiment de pierre clair, l’allée de gravillons et les arbres qui la bordaient…

Ne voyant personne que je connaissais je continuais a marcher silencieusement dans mon coins, les mots de mes parents résonnaient encore dans ma tête tandis que je regardais le sol et étais absorbé dans mes pensées. J’entendis alors du bruit sur les gravillons et levais la tête, aussitôt un sourire se forma sur mon visage mais cette fois ce sourire n’exprimait aucune joie, aucun plaisir ou autre…il n’était que façade…un simple masque qui disait « je vais bien, pas de problème ! » alors que la vérité était toute autre et que cette idée commençait doucement a enter dans mon cerveau, dans mes sentiments et dans mon humeur, m’achevant et m’attristant. La personne qui avançait vers moi n’était autre qu‘une louve blanche, je doutais intérieurement qu’il y ai d’autres louves blanches a Richelieu a part Elodie: la nouvelle avec qui j’avais sympathisé.
Elle reprit forme humaine en arrivant a ma hauteur et me salua, elle me demanda alors si j’allais bien, disant que j’étais fatigué…c’est alors que je vis mon reflet dans une flaque d’eau au sol et remarquais que je n’étais pas si doué que ça pour me crée un masque de joie: deux cerne étaient clairement visibles sur mon visage et mon sourire sonnait réellement faux… Les paroles de la veille me revirent alors une fois de plus en tête mais en plus fort et les images les accompagnaient…
« …tu ferras tes valises ce soir…honte a notre famille…tu me dégoute fils…Va t’en et ne revient jamais…JAMAIS TU ENTEND ?!… DEHORS !!! SORT DE CETTE MAISON !! DEGAGE !!… »
Je relevais la tête vers mon amie et elle me regarda étonnée, je sentis alors une goute d’eau couler sur ma joue et la pris dans mes bras, versant des torrents de larmes sur sa veste et pleurant a chaude larmes. Je restais ainsi quelques secondes puis me ressaisit: imagine qu’un anthracite débarque, ou pire: Tyler ! Jamais je ne lui ferais ce plaisir ! JAMAIS !!
Elodie me regarda l’air désolée et me tendis un mouchoir, elle annonça pour briser le silence que jamais elle ne m’avait vu ainsi… Je me mouchais bruyamment puis une fois calmé je lui répondis:

- Mes parents m’ont foutu à la porte hier soir...

Elle ouvrit de grand yeux et je répétais ce que je venais de dire, elle me pris alors a nouveau dans ces bras et une nouvelle larme coula de ma joue…voyant un groupe d’anthracite arriver, je l’essuyais d’un révère de la main, lançant un regard noir a l’un d’eux qui s’était décidé a sourire en me voyant triste…
Elodie me sourit et me demanda de lui raconter l’histoire si je le voulais bien sur, j’acceptais et mon ventre gargouilla: encore ?! Elle me sourit et regarda l’heure, elle annonça que la cafétéria était encore ouverte et je lui répondis que mon porte feuille était resté dans chez mes parents…embêtant. Elle proposa de me payer le petit déjeuner mais je déclinai: elle avait aussi des problèmes visiblement et je n’allais pas y ajouter les miens. Elle me proposa alors de m’offrir au moins un chocolat chaud prétextant qu’elle en voulait un et qu’elle ne voulait pas le boire seule…mouais…bof l’excuse…

- D’accord alors…fis-je

Je pris une grande inspiration et me concentrai sur mes souvenirs les plus joyeux afin d’obtenir un magnifique masque de joie, elle me regarda alors étonnée et annonça que mon sourire et ma joie faisaient presque réel. Nous entrâmes alors dans les bâtiments de l’école et je commençais a lui raconter l’histoire de ma soirée de la veille…

En sortant de l’école, j’avais croisé Carter qui n’avait pas du tout l’air dans son assiette. Le considérant à présent comme mon ami, je m’empressais de lui demander. Il ne répondit pas alors, je conclus qu’il était sans doute fatigué. Je fis une petite moue pour lui faire comprendre que je voulais savoir ce qu'il avait, il regarda une flaque d’eau à terre. Il remarqua sans doute que ce n’était pas très difficile de comprendre qu'il n'allait vraiment pas bien. Il y eut alors un moment de silence… Je me demandais à quoi il pensait et, me rendis compte que je manquais légèrement, mais vraiment un tout petit peu de tact… Sérieusement, il fallait que je songe à réfléchir avant de parler, ça pouvait être quelque chose de bien !

Mon ami releva alors le visage, et je fus bien surprise de voir une larme couler le long de sa joue. Malgré le peu de temps que je ne connaissais, il ne semblait pas être une personne triste, au contraire, il était souvent plein de joie et toujours à vouloir s’amuser. Le voir dans un tel état me faisait bizarre… Il me prit alors soudainement dans ses bras et puis je lui fis un câlin pour le consoler. Il se mit alors à pleurer à chaudes larmes sur mon gilet en laine violet pendant un lapse de temps très court. Il se redressa et je sortis de la poche de mon petit chandail un paquet de mouchoir pour lui en donner un. Il le prit et se moucha.

- Je ne t’avais jamais vu ainsi… Et je n’aime pas te voir comme ça…

Lorsqu’il réussit à se calmer, il m’annonça que ses parents l’avaient mis à la porte la veille au soir. Je le regardais alors choquée, la bouche entre ouverte. Il répéta alors ce qu’il m’avait dit, et je le pris de nouveau dans mes bras pour le consoler une nouvelle fois. J’entendis alors des personnes non loin, ça ne devait pas être des Rubins vu leur grand sourire satisfait et, le regard noir que leur jetait Carter, qui s’était retiré de mon étreinte, je me retournais donc et vis, des Antrahcites. Ce fut alors plus fort que moi, en voyant une flaque d’eau devant eux, je la congelais discrètement. L’un des membres du clan de Lexie posa son pied sur la plaque de verglas et glissa, tout en entrainant dans sa chute. Je ne tournais alors la tête comme si, je n’étais pas responsable, après tout il faisait froid… Bon, pas tant que ça… mais c’est un détail ! La nature fait des choses bizarres de temps en temps, ce n’était vraiment pas moi… Bon, d’accord un peu ! J’aurais des ennuis c’est tout, un de plus un de moins… Dans mon cas, c’était rien !

Je souris ensuite à Carter, lui demandant s’il voulait en parler, tout en précisant que je ne voulais aucunement lui forcer la main, mais il accepta. Je voulus demander autre chose mais son ventre gargouilla, je fis alors un léger sourire et puis regardais l’heure qu’il était. La cafétéria était encore ouverte, je lui proposai donc d’y aller, mais il déclara que son argent était chez lui, je répliquai alors que je lui paierais le petit déjeuner ! Bon, je n’avais plus énormément de sous mais, je devais en avoir assez pour un petit déjeuner… Enfin, je l’espérais. Mais, il refusa…

- Au moins un chocolat chaud ! J’en veux un aussi ! Vais pas boire toute seule.

Pas du tout ! Je n’en voulais pas, mais il n’était pas obligé de le savoir. Ce qu’il ignorait ne pouvait pas lui faire de tord. Et avec tout ce qu’il avait fait pour moi, je pouvais bien lui payer un chocolat nan ? Même si le porte monnaie n’était pas d’accord ! Je lui donnerais à manger plus tard à celui-là ! Il n’allait pas m’embêter aussi roh ! Cette fois, il accepta. Ah, bah voila ! Il prit alors une grande inspiration et puis tenta de faire un grand sourire, celui qui était toujours collé sur son visage mais, ce n’était toujours pas ça.

- Presque réussi, mais ça ne fait toujours pas réel… Mais presque.

Sur ces mots, nous nous dirigeâmes vers la cafétéria pour prendre ce chocolat que j’allais être obligé de boire, mais ce n’était que le cadet de mes soucis. A cet instant, c’était les soucis de Carter qui m’importaient. D’ailleurs, il commença à raconter ce qui c’était passé chez lui. Au cours de son histoire, je trouvais que Lawny avait été très gentille avec moi. Comme quoi, je n’étais pas réellement à plaindre, en plus quelqu’un m’aidait maintenant : Damon Stanford. Je ne le connaissais pas beaucoup mais, je lui devais déjà une fière chandelle… Après avoir aider Carter à régler ses soucis, je réfléchirais à la façon dont je pourrais éponger ma grosse dette envers mon ancêtre, c’était que j’en avais des choses à penser ! Mais chaque chose en son temps, là je devais voir si mon cher ami le porte monnaie me laissait de quoi payer un chocolat chaud à mon ami, je l’ouvris donc et vis une pièce de deux euros et une autre de cinquante centimes… C’était que j’allais pouvoir aller loin avec ça. Mais à trente centimes le chocolat, je pouvais en avoir deux ! Ouf ! Je me serais senti très intelligente sinon. Je pris donc rapidement la pièce de deux euros pour pas que Carter ne voie ce qui me restait et puis demandai à la cuisinière ce que je voulais :

- Deux chocolats chauds s’il vous plait madame. Elle me servit et puis je lui donnais l’argent. Je me retournais vers mon ami. Et voila le chocolat de monsieur.

Nous partîmes alors nous asseoir à une table et puis je lui déclarai en souriant:

- J’essayerai de t’aider, y a une solution à tout, je peux toujours essayer d’en trouver une… Je te dois bien ça après tout. Entre amis, on s’aide !

Je pris une grande inspiration puis entrepris mon récit:

- Hier je suis partis avec Nathan et les autres pour aller dans les magasins et j’ai laissé un mot sur le frigo, tu sais que mes parents sont anti-scrapates ? Eh bien Nathan et sa bande SONT des scrapates…je m’attendais donc en rentrant a me faire encore crier dessus comme d’habitude mais non…Ils avaient alors organisé comme une réunion de famille, mon père, ma mère et mon frère…il était tout souriant, rien qu’a sa tête j’aurais du deviner que ça sentait mauvaise…et j’aurais eu raison, c’est là que mon père a dit que je ferais mes valises le soir même…sauf que moi je voulais comprendre…je n’avais rien fait de mal…enfin pas pire qu’habituellement… Commençais-je

Nous étions arrivé a la cantine de l’école et elle avait demandé les deux chocolats chauds, nous nous étions alors assis a une table et j’avais repris mon histoire:

- Et comme je me suis énervé mon père m’a foutu a la porte avant même que je ne puisse prendre tout mes affaires…et du coup je me suis retrouvé comme un abrutit dehors…et toujours comme un abrutit j’ai dormis dehors dans la forêt sans penser a venir a Richelieu en avance…mais maintenant je passerais les week-ends avec toi ! Fis-je en souriant a nouveaux

Elle sembla alors mal à l’aise et répondit par une moue:

- Quoi ? Qu’est-ce-que j’ai dis ?

Elle annonça alors qu’elle avait retrouvé un ancêtre a elle qui voulait la prendre sous sa tutelle et que donc elle ne passerait plus ses nuits a Richelieu…super je me retrouvais a nouveau seul…

- Ah… Répondis-je bêtement

Elle fit a nouveau une moue puis ouvrit de grand yeux comme si elle avait une idée…je l’interrogeais du regard et elle répondit que étant donné que son ancêtre était un vampire vieux il devait avoir une grande maison et que je pourrais sans doute vivre avec eux… Elle sortit alors son téléphone portable et j’imagine qu’elle lui demandait ce qu’il en pensait, pendant ce temps je buvais mon chocolat chaud et elle n’y avait pas touché…je soupçonnais alors son envie de chocolat chaud d’être une excuse pour que j’accepte qu’elle m’en offre un… Mais ne dis rien, le chocolat me faisais du bien après une nuit dehors.
Elle annonça alors que tout était bon et que Damon - c’était sans doute le nom de ce fameux ancêtre - était d’accord…
Je souris alors et elle répondit que nous nous y rendrions à la fin de la semaine…je souris alors a nouveau d’une réelle joie et de plein de gratitude et elle annonça qu’elle préférait me voir ainsi…mon sourire s’élargit et une larme roula sur ma joue…je ne la connaissais que depuis peu et elle venait de faire tellement pour moi… Elodie était vraiment quelqu’un a part !

Il me compta donc son histoire et je l’écoutais avec attention. Lorsque nous rentrions dans la cafétéria, il s’arrêta et je commandais à la dame de la cantine deux chocolats chauds avec mes dernières pièces. Je regardais mon porte-monnaie presque vide et puis cachai rapidement le tout pour ne pas qu’il ne s’inquiète pour moi. Il fallait dire qu’il avait déjà gros sur le cœur, et je ne voulais pas lui en rajouter sur les épaules. Une fois les chocolats prêts, nous partîmes à une table pour qu’il continue de me raconter son histoire.

Ça me rappelait quelque peu mon histoire avec ma tante, mais personne dans cette école n’était au courant et j’espérais que ça allait rester un secret. Après tout, sur le coup ce n’était nullement ma faute… C’était celle de ma tante, mais là il ne s’agissait pas de moi, mais bien de Carter. Je lui dis alors que j’essaierais de trouver une solution à son problème car il y avait toujours une solution. Mais il répliqua que ce n’était pas la peine, car il comptait passer ses weekends en ma compagnie. Aïe… Je me sentais quelque peu gêné… Au pire, je peux toujours demander à Damon si, je pouvais rester à l’école pendant les weekends et juste rentrer pendant les vacances. Je vivais chez lui, rarement mais je vivais chez lui, donc les vampires ne devraient pas pouvoir entrer, et en plus il ne m’aurait pas sur le dos en fin de semaine, ça l’arrangerait sans doute et je ferais compagnie à Carter. Bon, je perdais un peu dans l’histoire mais je lui devais bien ça. Passer mes weekends hors de l’école m’aurait fait plaisir, mais ça me faisait de la peine que mon ami se retrouve tout seul… Il me demanda d’ailleurs ce qui se passait, s’il avait dit quelque chose de mal.

- Non pas du tout… C’est qu’hier, j’ai rencontré un ancêtre de très loin, et il m’a pris sous sa tutelle… Je ne passerais sans doute plus mes weekends ici… Mais ça peut toujours se négocier, je rentrerais juste pendant les vacances.

Il ne fit qu’exprimer qu’un son de voyelle avant de répliquer que je n’étais pas obligée de faire ça. Je réfléchis alors aux autres options qui se posaient à moi. Je pensais à toutes les éventualités possibles. Et puis, j’eus comme une illumination me plaisait, et qui plairait sans doute à Carter aussi, mais… Là, ça serait Damon le perdant. Il avait déjà fait beaucoup pour moi aussi… Je ne pouvais pas lui demander un nouveau service. Au pire, je me prends un nom dans la tête. Je n’insisterais pas, je lui demanderais et si c’est un non, et bien je resterais à Richelieu. Je sentis alors le regard de mon ami sur moi, il se demandait sans doute ce qui m’avait traversé l’esprit.

- J’ai peut être une idée… Mon ancêtre est un vampire de plusieurs siècles… Je suppose qu’il a une grande maison… Une personne de plus ou de moins ne devrait pas le déranger…

Je sortis alors mon portable pour commencer les négociations avec… Mon arrière, arrière, arrière, arrière, arrière grand oncle pour lui faire ma demande. Ne pas lui mentir, mais lui demander doucement, poser le contexte calmement avec grande politesse même par sms. Je pouvais le faire ! Au pire… ça serait un non… Bon ! Je savais à quoi m’en tenir, je pouvais me lancer ! Ou pas… Mais si ! Je commençais donc à écrire mon premier sms pendant que Carter buvait son chocolat. Après le premier sms, tout allait tout seul, je tournais parfois autour du pot mais, fus toujours remise dans le droit chemin par Damon qui me demanda d’aller droit au but. Je lui promis de lui rendre tous les services qu’il voulait lorsqu’il accepta. Le dernier sms envoyé pour le remercier et lui promettre mes services, envoyé, je relevais le visage vers mon camarade en souriant.
- Normalement, tout est bon ! Damon est d’accord.

J’étais bien soulagée de la réponse de mon ancêtre. Fallait vraiment que je lui dise merci, il suffisait de trouver comment… A voir, au pire il me demanderait hein ! Je rajoutais ensuite que nous irions chez dans la résidence Stanford le vendredi soir. Il me sourit alors et j’étais bien contente de le voir ainsi.

- Je te préfère comme ça. T’es beaucoup mieux avec un sourire.

Je vis alors une larme sur sa joue, mais n’y fis pas allusion. Je pris mon chocolat et le bus. Même si je n’en voulais pas, mes dernières pièces étaient parties pour lui, alors autant le prendre non ! Je passais ensuite mon après-midi avec Carter et nous discutions, jouions aux cartes. Nous nous sommes occupés quoi !