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 Dernier jour de vacances, je profite!

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Elodie Lee
Smile & Hope
Elodie Lee


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Date d'inscription : 13/08/2011
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MessageSujet: Dernier jour de vacances, je profite!   Dernier jour de vacances, je profite! EmptyMar 30 Aoû - 16:11

- Merci pour le vélo madame Turl… Claudine ! A ce soir ! Déclarai-je.
- De rien Elodie, mais tu veux peut être que je te dépose directement à Paris ? Tu n’auras pas à fuir les gardes de nuits avec le vélo, et je viendrais te chercher si tu veux. Je peux bien faire ça pour ton dernier jour avec moi. Dit-elle.
- Oh… Euh… C’est comme vous voulez, je ne voudrais pas vous déranger vous savez, je peux très bien me débrouiller. Répliquai-je gentiment.
- Bon, je t’emmène et te ramène. Tu penses rentrer vers quelle heure ma grande ?
- Euh… Sinon, quand je veux rentrer, je vous envoie Tweety ? Je pense que ça sera plus simple comme ça. Répondis-je en souriant.

Elle accepta d’un hochement de tête avant de me tendre sa main. Je posais donc la mienne sur ses doigts légèrement ridés et, je sentis cette sensation peu agréable qui est celle, de l’envie de vomir son petit déjeuné. J’étais agrippée à mon vélo et en rouvrant les yeux, j’étais dans une ruelle sombre et madame Turlape, n’était plus là. C’était qu’elle avait fait vite pour retrouver sa maison, active comme elle était, ça ne m’étonnait pas et puis, au moins elle ne perdait pas trop son temps avec moi. Même si elle s’était toujours montré très gentille avec moi, ça me gênait un peu de devoir lui en demander tant. Je m’étais même proposer de l’aider dans sa boutique, mais rien, elle ne voulait pas que je l’aide, ni-même lui donne de l’argent pour la remercier. Certains auraient sans doute dit « Tant mieux ! », mais pas moi… Ça me dérangeait beaucoup de demander et de ne rien donner en retour, mais je réussirais à trouver quelque chose pour elle ! Je trouverais peut être quelque chose en me baladant aujourd’hui !

J’enfourchais donc le vélo emprunter à mon hébergeuse pour quitter la ruelle sombre. Le Soleil commençait tout juste à se lever et j’avais prévu, de faire un petit tout à la boulangerie pour me prendre un pain au chocolat. C’était un peu mon petit rituel de ces vacances. Pendant ces deux derniers mois, mes journées se ressemblaient toutes, à quelque détail près. Je ne voulais pas envahir la vie de Claudine, alors je me baladais un peu partout à Paris, passant parfois dans la banlieue, tout en évitant la ville où vivait ma chère tante Marie. Je m’amusais plutôt bien, mais ce jour était un jour particulier, c’était le dernier jour des vacances, un certains dimanche quatre septembre… Le lendemain, c’était la reprise des cours et pour moi, l’arrivée dans une nouvelle école, rien de très réjouissant, alors je comptais bien profiter de ce dimanche comme aucun autre ! Attention vendeur de hot dog des rues, vous allez en voir de toutes les couleurs ! Mais ça, ça serait pour leur du déjeuner.

En attendant, c’était l’heure du petit déjeuné, donc direction la meilleure boulangerie du quartier, boulangerie également tenue par un sorcier. Je pédalais donc doucement avant d’arriver devant une vieille vitrine mal décorée, et qui semblait plutôt abriter une centaine de rats, un lieu où les scrapates ne mettaient pas les pieds quoi ! Je mis pied à terre et entrais dans la petite pâtisserie. Je fus alors saluée par un jeune homme qui me demanda de laisser mon moyen de locomotion à l’entrée. Je m’exécutais et partis me poser à une table seule. Là, l’adolescent qui travaillait là pour l’été, me demanda si je souhaitais prendre ce que je prenais habituellement. Pour répondre, j’hochais la tête en souriant. Pourquoi changer ses bonnes habitudes ? Un chocolat chaud, un pain au chocolat et une pomme pour la route. Autant dire que cette boulangerie faisait quasiment restaurant, mais que pour le matin. Le patron de ce petit commerce était un ami de mes parents et m’appréciaient quelque peu. Il connaissait situation et voulait souvent m’offrir mes petits déjeuners, mais j’avais toujours décliné, tout en lui demandant de ne pas mal le prendre. Je sortis du fil de mes pensées par une grosse main qui me servie. En relevant la tête, j’étais face au patron qui me souriait. Je le saluais donc amicalement et il me demanda si je passerais toujours, même si je retournais à l’école.

- Voyons tonton Victor, je viendrais tous les weekends ! Ta viennoiserie et tes pâtisseries me manqueront trop. Personne ne les fait mieux que toi ! M’exclamai-je en souriant.

Il me sourit, dit qu’il aimait quand je l’appelais « tonton », car il ne l’était pas, mais je l’aimais bien donc je le surnommais ainsi, et repartit en cuisine. Il n’y avait pas que ça qui allait me manquer, vagabonder à Paris me manquerait. J’avais fait la rencontre de nombreux marchant chez qui j’avais l’habitude d’aller à des heures précises, mais bon ! Toute bonne chose à une fin, et ce n’était pas comme si je ne reviendrais plus. Moins souvent certes, mais je viendrais quand même ! Je devrais également rentrer plus tôt, car tantine d’amour n’avait pas voulu signer les autorisations de sorties, mais grand-père faisait encore les négociations pour que je puisse aller dormir à l’extérieur de l’école en fin de semaine, et pendant les vacances ; et je savais qu’il allait y arriver, il arrivait toujours à avoir ce qu’il voulait. Et puis, même s’il n’y arrivait pas, je ne lui en voudrais pas car il avait déjà fait beaucoup, et je sortirais toujours pendant la journée, pour passer mes soirées à l’internat. C’était mieux que rien, c’était mieux qu’être totalement à la rue. Mais je ne le serais sans doute jamais, madame Turlape voulait m’héberger, si je pouvais dormir en dehors de l’école. Alors tout allait bien !

Une fois le petit déjeuner pris, je me dirigeai vers la porte et saluai tout le monde en criant de bonne humeur. Victor sortit sa tête de ses cuisines et me salua de la main. Je récupérais mon vélo, sortis de la boulangerie avant de mettre à rouler dans Paris. Je ne savais pas encore le programme de la journée, mais je savais où j’allais déjeuner, enfin surtout ce que j’aurais dans mon assiette, le lieu n’était pas encore trouver, et se serait trouver en improvisant, je n’avais pas trop le choix en fait. Vous verrez pourquoi ! En attendant, je pédalais sans réellement savoir où j’allais. Je passais devant de boutiques de luxes, la tour Eiffel mais rien ne me faisait réellement envie. Je voulais passer une excellente journée, mais elle était comme toutes les autres. Dommage, mais mes autres journées étaient amusantes alors tout allait bien. Je fis soudainement un demi-tour et retournais à la Dame De Fer. Je descendis de mon vélo et attrapais mon appareil photo dans ma poche, avant de prendre une photo avec le monument français. Je me décidais donc de me prendre en photo avec tous les monuments de Paris, histoire de dire que j’avais passé de bonnes vacances… De bonnes vacances à quelques kilomètres de ma maison… Mais je m’étais bien amusé quand même !


Haha ! Enfin l’heure du déjeuner… Enfin l’heure de m’amuser un bon coup, avant de devenir une élève aussi sage qu’une image. Oui, je savais m’amuser et d’une façon bien particulière. Je n’étais pas une voleuse, je donnais toujours de l’argent après ce genre de chose, et puis ce n’était pas comme si je le faisais tous les jours. Une fois de temps en temps, et je me faisais rarement prendre, même jamais ! Mais comme on dit, il ne faut pas dire « jamais ». Enfin bref, place au plaisir de la course ! Je partis dans une petite ruelle à l’abri des regards des scrapates et descendis de mon vélo. Je vérifiais que personne n’était aux alentours avant de rétrécir la taille de la bicyclette pour la fourrer dans mon sac pour prendre la forme d’une louve. Mon sac changea également de forme, pour devenir un collier en cuir autour de mon cou. C’était une création de mon grand-père, il savait à quoi je m’amusais et avais du passer à plusieurs reprises à la fourrière…

En me baladant sur les trottoirs parisiens à la recherche d’un vendeur de hot-dog, j’avais souvent entendu : « Oh ! Le beau chien ! »… Les gens ne savaient-ils donc pas faire la différence entre un toutou et un loup ?! Il faudrait qu’ils songent à s’acheter des lunettes ! Enfin, mon collier prêtait peut être à la confusion… Mais quand même, respect pour l’animal que j’étais. Heureusement qu’ils étaient scrapates, sinon je leur aurais dit le fond de ma pensée ! Or, un loup qui parle ce n’est pas courant dans le monde pas magique, alors autant éviter de leur faire peur à ses gentils humains. J’avais parfois le droit à des caresses, ce qui était plutôt agréable. Je marchais longtemps avant de voir un vendeur qui vendait le produit chercher… Je m’approchais silencieusement de lui et attendis qu’il soit distrait par un client. Il y eut alors un enfant et sa mère qui demandèrent leur déjeuner. Le moment parfait quoi ! Je m’avançais doucement et partis ouvrir sa réserve de saucisse. C’était un petit jeu pour moi, pas très drôle pour le commerçant, mais je ne pouvais m’en empêcher, cousin Henri m’avait montré le mauvais exemple, c’était de sa faute quoi. Tout ce passait bien, jusqu’au moment où le petit garçon dit au vendeur :

- Monsieur… Y a un chien qui vous vole vos saucisses.
- Quoi ?! S’exclama-t-il.
- Sale môme va! Et puis je ne suis pas un chien ! Pensai-je.

J’attrapais donc le paquet de viande et me mis à courir, je fus bien évidemment poursuivi par l’homme aux hot-dog. Comme quoi, l’expression « Ne jamais dire jamais » peut se révéler vraie. Ça faisait au moins deux ans que je ne m’étais pas fait prendre ! C’était toujours Henri qui faisait les petites erreurs d’habitude. Bon, au moins j’allais m’amuser un peu. Ayant quatre pattes, j’allais un peu, voir beaucoup plus vite que l’humain, mais je m’amusais à ralentir de temps à autre. Je jouais ma vilaine sorcière là… Tant pis ! Une fois de temps en temps, ça ne faisait pas de mal, et ça ne ferait pas de mal à cet humain de faire un peu de sport ! C’était mon petit côté comique qui ressortait un peu. Mais il fallait s’arrêté là, sinon je finirais à la fourrière… Encore une fois. Et j’y avais souvent mis les pieds… Enfin mis les pattes. Je cherchais les ennuis aussi faut dire. Bref, comment mettre fin à ça… Ah ! Une idée me traversa l’esprit. Je vis un petit muret fait d’hais et sautait par-dessus, une fois bien abrité je repris forme humaine. Ça avait tout juste, j’avais à peine de bras et deux jambes que le vendeur me sauta dessus.

- Non mais ! Un loup et pis un humain ! Je ne suis pas un tapis !
- Oh… Euh... Pardon mademoiselle…
- Ce n’est rien… Arrêter donc de poursuivre ce pauvre animal! Voici de quoi rembourser ce qu’il vous a volé.

Je lui tendis alors une somme qui vallait bien plus que ses saucisses que j’avais englouti durant la course et il me regarda avec de gros yeux. Je lui fis signe de tout prendre et de retourner à son commerce. Il me remercia et auprès de ce qu’il avait abandonné pour me poursuivre. Je lui devais bien un peu d’argent, il m’avait nourrie et divertie sans appelé la fourrière ! C’était pas trop mal. Une fois le vendeur hors de vu, j’éclatais de rire. Je m’étais bien amusée et avais rendu ce que je devais. C’était drôle et j’avais bien mangé aussi !

Mon après-midi fut plus calme mais sympathique également. J’avais pris quelques photos avec les derniers monuments, partis voir des commerçants que j’avais rencontré pour leur annoncé mon retour à l’école. Enfin, j’avais fait tout mon petit ménage, avant d’envoyé mon messager Tweety prévenir Claudine que je souhaitais rentrer. Mon colibri d’eau fit vite et je retrouvais vite la demeure de la vieille sorcière que j’appréciais. Je lui racontais ma journée, et elle rit en entendant mon histoire avec le pauvre marchand aux hot-dog. Nous discutâmes du lendemain ce qui me laissa une légère boule aux ventres. Mais par des plaisanteries, madame Turlape la fit disparaître. Nous discutâmes encore un peu avant d’aller nous coucher, du moins moi, car elle souhaitait finir une robe.
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