Salut, ça fait longtemps...[PV: Annabelle Leroy] [Version Rp]

Ça s’était ce qu’on pouvait appeler de la chance ! J’avais appris par Sulpicia qu’Anna était à Richelieu aussi ! Qui l’aurait cru… Quels étaient les chances pour qu’Anna et Sulpicia soient dans la même école et que nous en discutions un soir ? J’avais donc eu par Sulpicia l’adresse d’Anna et avait décidé d’aller la voir dans le week-end.

Je n’étais pas certain que me revoir lui ferrait autant plaisir qu’à moi de la revoir mais j’avais envie de savoir comment elle se portait, d’après Sulpicia elle était en couple avec un loup-garou… connaissant Anna ça ne m’étonnais pas, si il y avait bien une vampire qui se fichait de ce que vous pouviez être et qui vous aimait pour votre personnalité et non pour votre nature c’était bien Anna…

Je l’avais rencontré il y a quelques décennies, elle avait été transformée par un vampire qui l’avait laissée seule et je l’avais trouvée là… mon instinct avait pris le dessus et ça avait été plus fort que moi, je l’avais aidée... Moi-même ayant eu du mal après ma transformation en vampire, j’éprouvais le besoin d’épargner aux autres ce moment difficile, de le leur facilité et donc de les aider, j’avais donc été en quelque sorte de second père d’Annabelle… Bien sûr au bout de quelques années nos chemin s’étaient séparés c’était inévitable pour ceux de notre espèce, nous vivions si longtemps que nous ne pouvions pas rester tout le temps au même endroit sans éveiller les soupçons des scrapates… Mais nous nous étions promis de nous revoir, de ne pas perdre contact.

Anna était sans doute l’une des meilleures rencontres que j’ai jamais faite, elle était souriante, heureuse de vivre, la gentillesse incarnée et elle avait ce don de me faire sourire à chaque fois que je la voyais, c’était bien simple, je la considérais comme ma fille si l’on peut dire… j’étais simplement heureux quand elle l’était.

Je m’étais donc levé ce matin et avait décidé d’aller la voir, j’avais essayé de ne pas faire de bruit pour ne pas réveiller tout le monde dans la maison, nous étions samedi matin et je ne voulais pas gâcher leur week-end aux petits écoliers – j’eu un petit sourire aux lèvres en pensant à Sulpicia, Carter et Elodie ainsi. Une fois douché et habillé je vidais une pochette de sang puis allais au garage chercher la voiture, je démarrais et me rendis à l’adresse que Sulpicia m’avait fournie – elle était douée pour trouver des informations sur les gens.

Une fois garé devant son immeuble, je descendis de voiture et me dirigeais vers la porte, je réussi a entrer en même temps que quelqu'un de la résidence - m'annoncer n'aurait pas été drôle, ça aurait briser toute la magie des retrouvailles. Une fois devant la bonne porte, je toquais:

- Salut...

Je ne finis même pas ma phrase lorsqu’elle vint m’ouvrir, il n'y avait pas vraiment besoin de parler entre nous, puis je n'étais pas doué pour ça, je vis un sourire se dessiner sur son visage, son sourire déteint sur moi et je me mis à sourire également, elle me sauta alors au cou et me serra dans ses bras et je la pris dans mes bras également : c’était tout à fait ça, j’avais l’impression de retrouver un membre de ma famille après quelques années de séparation.

Hm… Qu’est-ce que je pouvais me montrer tête en l’air parfois… Qui allumerait son réveil, pour le weekend ? Et bien moi, et ça sans le faire exprès hein ! Tant pis ! ça me ferait une longue journée pour faire tout ce que j’avais à faire ! Et on pouvait trouver se trouver quelque chose à faire de toute façon, rien était perdu. Et puis, je dormirais demain si j’en aurais envie. De toute façon, j’étais vampire, ce n’était pas les heures de sommeil en moins qui allait me manquer ! Je n’avais pas besoin de dormir, ce n’était pas ça qui allait changer maintenant ! Je bondis joyeusement de mon lit pour aller prendre mon petit déjeuner… Qu’allais-je donc pouvoir prendre aujourd’hui ? Telle était la question. Déjà, c’était sûr : je voulais un chocolat chaud avec de la chantilly ! ça m’était de bonne humeur, et c’était bon. Maintenant… Trouver la suite… Tartine et confiture de pêche tien, ça faisait longtemps !

Je me préparais donc tout ça joyeusement et en musique s’il vous plait ! J’avais mis mon CD de Birdy pour rester calme, et ne pas réveiller tous les voisin, ça aurait pu provoqué des problèmes sur les paliers voisins, et loin de là mon idée de chercher des ennuis avec tout le monde, bien au contraire. Je préférerais que tout le monde s’entende. Déjà que ça se bagarrait souvent à Richelieu, si je devais aussi avoir des conflits chez moi, je ne serais pas sortie de l’auberge. Souriante, je mangeais tranquillement mon petit déjeuné jusqu’au moment où quelqu’un toqua à ma porte. Mais, qui ça pouvait être à cette heure… Un samedi ? Je laissais mon petit déjeuné sur la table avant de me diriger vers la porte… Je regardais de qui il s’agissait. Je fus alors plus que surprise de voir Damon. J’ouvris la porte rapidement et lui fis un grand sourire, j’étais ravie de le voir ! Je lui saurais au cou pour lui faire un gros câlin. Si je m’y attendais à celle là ! Franchement !

- Damon ! Pourquoi tu ne m’as pas dit que tu étais ici ! Et comment tu as su où je vis ?! Ah !! Mais je suis trop contente de te revoir !!! Tu m’as manqué !!! Tu vas bien ?

Oh oui il m’avait manqué ! On s’était rencontré il y avait quelques années déjà, il m’avait beaucoup aidé pendant mes débuts de vampire, il s’était réellement occupée de moi comme l’aurait fait un père. Parce que ne vous y trompez pas, il avait peut être l’apparence d’un jeune homme de vingt ans, il avait en réalité, presque cinq siècles ! Une personne pleine de savoir et d’expérience ! Et, malgré l’image qu’il montrait d’une personne assez froide et indifférente, il était aimant, doux et très à l’écoute.

Je me détachais doucement de lui, toujours sourire aux lèvres. Il me faisait là une magnifique surprise ! Je sauterais partout si je ne voulais pas rester un minimum sage devant lui. Non vraiment, j’étais ravie et très contente. Et quand on se dit que tout ça est décuplé chez les vampires… Ce n’est pas une blague. Maintenant, j’étais une véritable pile électrique ! On pouvait littéralement me comparer à une petite fille qui venait de retrouver son père ! J’en étais plus qu’heureuse.

- Oh mais entre ! Je t’en prie ! T’es bien sûr le bienvenu ! Je le laissais entrer. Tu veux boire quelque chose ? Café ? Thé ? Sang ? Autre ?

Déjà que j’étais de bonne humeur, alors maintenant… C’était encore pire ! Ou, mieux, ça dépendait comment on voyait la chose. Je le guidais donc jusqu’à la cuisine en attendant sa réponse. Je retournais ensuite à ma table où j’avais laissé mon petit déjeuné et puis le laissais s’installer à son tour. Non, vraiment j’étais une petite fille qui attendant les histoires de son papa avec impatience.

-Que t’est-il arrivé depuis ? Et qu’est-ce que tu fais en région parisienne ? Je suis tellement contente !! Tu ne peux pas imaginer !