Nouvelle et alors?

» CARATERE

La demoiselle a un caractère bien singulier. Elle est parfois aussi douce qu’un agneau mais parfois, aussi féroce qu’une lionne affamée. Il ne faut pas s’attendre à la comprendre immédiatement, car son caractère semble être changeant selon les jours. Elle semble faible comme une fleur, mais lorsque quelqu’un veut lui arracher un pétale, la rose montre ses épines qui son bien grosses ! Elle n’est pas quelqu’un de grandement sociable et ne va pas vers les gens, mais s’ils viennent vers elle, elle ne les rejettera pas immédiatement. Par contre, si la sorcière sent que vous lui voulez du mal vous pourriez bien regretter vos noires pensées à son attention. On ne peut s’en prendre à ses proches, les répercussions que ça engendra. Effectivement, elle ne laisse personne toucher aux personnes qu’elle aime. L’adolescente peut également se montrer très pessimiste et ne voir que ce qu’il y a de mal, elle vous dira alors qu’elle n’est pas pessimiste mais plutôt réaliste. D’une nature plutôt impulsive, elle n’est guère prudente et fonce souvent tête baissée sans réfléchir aux conséquences de ses actes. Son courage aura donc parfois l’image du suicide, car la petite Elodie ne connait pas toujours ses limites.

» PHYSIQUE

La sorcière est eurasienne, sa mère est une française alors que son père vient du Vietnam. Ses traits physiques relèvent plus du côté paternel mais, son regard de braise n’est sans nul doute celui de Rose Lee, aussi envoutant que mystérieux. Son nez est fin et coquin, quant à ses lèvres, elles sont bien dessinés et d’un rose parfait. Ses cheveux sont longs et fins tombant sur ses épaules en cascade, ils ne sont pas de jais mais d’un brun très sombre. Elle n’est pas très grande, elle est dans la moyenne mais penche vers la petite taille sans exceller dans la petitesse. Elle doit mesure un peu plus d’un mètre soixante.

Son style vestimentaire est simple, il bannit par contre tout ce qui est robe et jupe. Elle s’habille dans toutes les couleurs mais évite à tout pris ce qui est rose. Plus c’est simple et discret, plus elle aime. Elle a le plus souvent un jean et des pulls pull ou T-Shirt unis à la coupe simple. Depuis son arrivée à l’école Richelieu, elle se balade avec une écharpe rouge flamboyant, que lui a offerte madame Turlape, une amie de son père qui héberge l’adolescente.

Lorsqu’elle se transforme en animal, elle devient une louve aussi blanche que la neige. Son regard brun sombre devient un océan de glace persan. Son museau est chocolat tout comme ses coussinets qui lui permettent de se balader silencieusement dans la forêt. Ses crocs sont souvent caché mais, elle n’hésite pas à le montrer face à en danger quelconque et peut même mettre de violent coup de griffes pour montrer, son courage et son envie de se défendre seule.

(c) Mushu

«ONCE UPON A TIME»

"Mieux vaut tard que jamais"

Il faisait noir et je devais sans doute être la seule à être réveillée dans l’école. Mais il m’était impossible de fermer les yeux, sans doute parce que le sol était bien trop dur et que mon esprit était submergé par de nombreuses pensées qui l’occupaient. Si je ne dormais pas dans ma chambre mais dans le couloir, c’était que mes chères camarades de chambre se battaient verbalement et en arrivaient parfois aux mains, et voulant être neutre je ne voulais défendre personne. Sachant que je ne pourrais sans doute pas m’endormir avant très longtemps, je me décidai d’écrire quelque chose. Je sortis alors de ma petite sacoche que j’emmenais partout avec moi, mon petit ordinateur portable que j’avais miniaturisé. Une fois qu’il eut repris sa taille normal, je l’allumais et partis sur le logiciel d’écriture. Il ne restait plus qu’à trouver, ce que j’allais bien pouvoir écrire. Peut être, qu’en résumant ma vie, je réussirais à me persuader qu’être neutre n’est pas si compliqué. Bon, et bien je jouerais les narcissiques l’espace d’une soirée pour en savoir plus sur moi-même ! A moi les touches du clavier pour écrire !

« Mais comment est-ce qu’on commence ce genre de truc ? Sans doute par le début… Ah ! Mince, j’écris déjà… Bon bah, je suis née un 28 février, j’ai 16ans alors, faites le calcul ! Mes parents étaient très contents de m’avoir et ils m’ont énormément chérie. Tout allait bien dans le meilleur des mondes en fait ! J’étais heureuse, ma famille était riche. J’allais aussi voir très souvent mes grands-parents, sur leur terrain il y avait toute ma famille paternelle et je crois, que tout le monde m’apprécie là-bas ! Mon cousin Henri s’amuse fréquemment à m’embêter, il est plus âgé que moi de trois ans, il s’est donc un peu nommé comme mon grand frère protecteur et enquiquineur aussi ! Mais dans le fond, on s’apprécie beaucoup. Comme je vous l’ai dit, tout allait bien… Ou presque. La sœur de ma mère, donc ma tante Marie me déteste. Pour elle, je fais honte à toute ma famille car, en fait je suis la seule à être level B, alors que tous les autres membres Lee ou Lawny sont des level A. Disons que pour elle, je fais tâche au tableau de la famille au rang suprême, ou un truc comme ça. Que voulez-vous, on ne choisit pas sa famille et si, elle ne m’aime pas, elle ne m’aime pas ! En plus, je ne la vois que rarement, donc ça va. Enfin, c’est ce que je pensais…

Oui, tout allait très bien pour moi, j’avais quelques amis, je m’en sortais bien en cours. Et puis, pendant mes dernières grandes vacances, tout a changé. Mes parents sont sortis un soir en amoureux et, ils ne sont jamais revenus. Je suis donc restée seule chez moi, sous les ordres de mon grand-père qui vit dans le centre de la France, alors que moi je vis en Seine-Saint-Denis. Il m’a dit qu’il se chargerait de tout, et qu’il me prendrait sans doute ma tutelle. J’étais à peu près rassurée, mais je n’aurais pas dû. Effectivement, pour savoir ce que j’allais devenir, on a regardé dans le testament de mes parents pour savoir qui, ils avaient choisi pour être mon tuteur l’égale. Alors accrochez-vous, monsieur Lee Shaolan et madame Lee Rose ont choisi madame Marie Lawny pour me garder ! Toute ma famille paternelle et moi-même étions… Pardonnez l’expression « sur le cul ». Mon grand-père a donc fait de longue négociation avec ma tante pour qu’elle lui donne ma garde, mais elle ne voulait pas. Etrange n’est-ce pas ? J’ai donc dû aller chez elle à Vaujours, pour qu’elle me mette ensuite à la porte. Elle a dit qu’elle voulait me pourrir la vie, d’où le fait qu’elle voulait ma garde, mais le fais de me jeter dehors, serait plus simple. Mais elle ne me connaissait pas ! Enfin, elle ne connaissait pas mon grand-père ! Il a donc tout organisé pour que j’ai un toit, et une école à proximité de la maison de son amie madame Turlape. Une sorcière étrange qui aime les couleurs, mais qui est plutôt sympathique. Quant à l’école, je me suis demandée comment il a fait pour convaincre ma tante Marie de signer les papiers… Mais c’est fait alors tout va bien ! J’ai donc passé deux mois chez madame Turlape qui vit dans la rue Gobelins, j’ai pu me balader tous les jours à Paris. Ça allait à peu près bien, mais j’aurais préféré être avec mes parents…

Bref, les vacances se sont assez bien passé mais je m’étais dit que mon cas ne pouvais pas être pire… Bah si, y a toujours pire. J’ai donc été inscrite à l’école Richelieu en internat, rien de bien passionnant n’est-ce pas ? Sauf que dans cette école, il y a deux clans et tous les élèves sont impliqués, ils ont tous un clan ! Mais moi, nouvelle que je suis, je suis ni dans l’un, ni dans l’autre. Alors je me sens comme un bout de viande pour lequel des chiens se disputent ! J’ai donc déclaré que je voulais être neutre et puis c’est tout ! On ne me casse pas les pieds ! Et puis on me laisse étudier en paix ! Et je rajoute que ça serait sympa, que je puisse dormir dans mon lit plutôt que dans le couloir… »

Je croyais bien que c’est un bon résumé de mes seize années sur cette terre. Vous voyez ma situation ? J'aurais bien aimé que Lexie et Carter me laissent en paix, mais je pensais que cette histoire n’est pas finie… D'ailleurs... Mon histoire n'était pas finie! J'avais oublié de raconter quelque chose de très important! J'avais oublié de raconter, comment j'avais découvert que je contrôlais l'eau. C'était une chose plutôt amusante. Heureusement que je n'avais pas éteint mon ordinateur. Je rouvris donc mon texte et y rajoutai:

« C’était un été, et j’avais seulement cinq ans. J’étais dans mon jardin et je jouais avec mon chat tout roux que j’aimais beaucoup. Il s’amusait à me mordre les doigts, sauf que ça me faisait mal, pourtant je le laissais faire. Enfin bref, au bout d’une trentaine de minutes, je voulais faire autre chose parce que monsieur Moustache dormait. Je rentrais donc dans la ma maison pour aller me laver la main, parce que manger son goûter les doigts pleins de bave de chat, n’avait rien d’alléchant, même pour une fillette de cinq ans. Mes parents étaient dans le salon, mon père regardait la télé pendant que ma mère lisait un roman. Je traversais donc la salle pour atteindre ma cuisine. J’attrapais mon petit tabouret pour atteindre l’évier et commençais à me laver les mains. Quand soudain, pour une raison inexpliqué, l’eau se mit à me gicler au visage et pris la forme d’un petit chat avant de disparaître. J’éteignis donc rapidement le robinet et partis voir mes parents au salon. J’avais mes pantoufles et je me rappelle qu’au moindre de mes pas, elles faisaient « flope, flope ». Je vais écrire le dialogue que j’ai eu avec mes parents (à quelques mots près, je m’en rappelle pas très bien, je n’avais que cinq ans après tout) :
- Maman, Papa ?
- Oui ma chérie? Répondit ma mère sans se décoller de son livre.
- Je crois que j’ai utilisé mon don… Faut pas me crier dessus hein…
Elle leva alors les yeux sur moi tout comme mon père. Ils avaient un grand sourire.
- Oh ma chérie ! Mais c’est merveilleux ! Bien sûr que non, on ne va pas te disputer, ce n’était qu’un accident ! J’appelle tout de suite ton grand-père ! S’exclama mon père.
Quant à ma mère, elle me prit dans ses bras avant d’aller me sécher.

Voila comment ça été pour mon don. Pour ma forme de louve, ça été un peu plus simple. Ma mère est venue me lever quand j’avais sept ans et, j’étais dans mon lit avec ma forme lupine. J’avais rêvé que je pouvais me transformer en loup et pouf ! Je l’ai fait dans mon sommeil. Mais le don de me téléporter, ne s’est jamais manifesté. Mes parents s’en moquaient comme tout le monde, sauf ma tante bien sûr. Mais elle n’est que le tableau noir de ma famille, donc étant la seule, elle ne réussit pas souvent à me blesser. »

Cette fois-ci, j’étais sûre de n’avoir rien oublié. Je pouvais donc éteindre mon ordinateur et essayer de me coucher. Le sol n’était vraiment pas confortable mais il fallait faire avec !