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 Tout pour un ami... [PV: John][TERMINE]

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Sulpicia Vasilii
Play with me...
Sulpicia Vasilii


Messages : 952
Date d'inscription : 06/09/2011
Localisation : Mon âme est là, où mon corps n'est pas.

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MessageSujet: Tout pour un ami... [PV: John][TERMINE]   Tout pour un ami... [PV: John][TERMINE] EmptyVen 4 Mai - 15:47

Sortant de Richelieu, j’appelais un taxi pour me rendre à Meaux, j’y ferais ma partie de chasse habituelle. Un peu de sang frais ne me ferait pas mal, et c’était toujours un plaisir que de vider un scrapate de son sang ! J’étais une vampire, on ne pouvait pas m’en vouloir dans le fond : c’était dans ma nature de tuer. Quant à Jenny, son régime alimentaire n’était pas excellent… Je préférais de loin le sang chaud, coulant tout juste hors de veine du mortel… Rien que cette pensée me mis l’eau à la bouche. On pouvait affirmer que la gourmandise était un vilain défaut… Mais bon ! Je l’assumais totalement !

Le voyage fut silencieux, mais plutôt rapide. Plutôt décidé à faire une bonne partie de chasse aujourd’hui, j’avais décidé de tuer le taximan. Lorsqu’il s’était arrêté, je me penchais vers la côté du conducteur, avant de m’emparer rapidement de sa tête, mettant l’une de mes mains sur sa bouche pour l’empêcher de crier, et réussis à le vider de son sang sans grande difficulté… Je voulais m’amuser en fait, c’était plutôt drôle de voir les mortels se débattre pour échapper à mon emprise, sauf qu’ils étaient moins forts, ce qui rendait la bataille quelque peu illégal, mais j’étais au moins sûre de gagné, et c’était le plus important ! J’étais par nature mauvaise perdante, et jouais avec mes propres règles : tout ce que je voulais, c’était gagner.

Descendant de la voiture, j’y mis feu comme à mon habitue. Pourquoi changer les bonnes habitudes ? A cette pensée, je souris et puis me mis à lézarder dans les rues de Meaux, contrairement à la veille, il faisait plutôt gris… Dans peu de temps, le soleil ne m’inquiéterait même plus, car il aurait totalement disparu par delà les nuages également ! Il était vraiment dommage, que mes meurtres étaient réservés pour le mauvais temps et la nuit, je pourrais en faire tellement plus, si je pouvais sortir en plein jour… Au moins, en été les scrapates étaient quelques peu protégés de ma malveillance…

Marchant là où me guidait les pieds, je ne faisais guère attention à ce que je faisais et où j’allais. Une proie ferait bien son apparition d’elle-même, dans le pire des cas, j’irais la chercher dans une trentaine de minutes moi-même ! Alors que je venais de penser à cette éventualité, une voiture s’arrêta à ma hauteur, et la vitre du côté passager s’abaissa, laissant apparaître le visage d’un jeune homme sans doute âgé de moins de vingt ans… Il me sourit et me demanda si j’étais perdue. Je souris alors de façon timide pour répondre :

- Euh… Oui… J’habite ici depuis peu de temps, je me suis promenée à l’aveuglette… Et puis, je ne sais pas comment retrouver mon chemin…

Il sourit alors chaleureusement, avant de me demander où je vivais… Je donnais alors le nom d’une ville du même département, et il fit les gros yeux, surpris que je puisse faire une aussi longue marche à pied. Il me dit alors que le chemin allait sans doute être très long, et qu’il comprenait pourquoi je n’arriverais pas à retrouver mon chemin. Il me proposa alors de monter dans sa voiture pour qu’il me dépose. Je fis mine de le regarder choquée, et lui demandais ce qu’il comptait faire une fois que je serais dans la voiture. Il laissa alors échapper un rire gêné, et s’excusa pour la façon dont il m’abordait. Je haussais les épaules et décrétais que ce n’était pas grave. Il déclara par la suite qu’il ne me voulait pas de mal et se présenta, il s’appelait Lucas. Je souris et fis mine d’hésiter avant d’accepter, et puis m’avançait vers sa voiture pour y monter. Il me rendit mon sourire et m’accueillit.

Il démarra la voiture en direction de Coubron et me demanda où je vivais précisément, et je répondis simplement à côté du cimetière. Nous discutions alors du sentiment de vivre à côté d’un lieu où dormaient les morts. Ce fut ainsi jusqu’à ce qu’on nous arrivions devant cette place dédier à ceux qui avaient perdu la vie. Je lui souris et le remerciais, avant de lui faire la bise… Et m’attaquer à sa carotide ! Je le sentis se débattre comme le taximan, et puis se calmer doucement. Le liquide chaud coulait le long de ma gorge, m’offrant la satisfaction de me nourrir et tuer en même temps. C’était comme boire une limonade fraiche un jour de canicule, c’était plus qu’agréable, c’était tout bonnement divin. Le plaisir de la chasse réussie me mettait toujours de bonne humeur… C’était quelque peu dommage quand même, il semblait à peu près sympathique. Mais tant pis ! Mon plaisir avant l’existence de personnes serviables !

Une fois le corps vide de son sang, je lâchais le cadavre et m’adossais de nouveau au siège passager, rassasiée, sourire aux lèvres. Je tournais ensuite ma tête vers Lucas, dont le visage exprimait encore la terreur… Je le remerciais pour le repas et puis descendis de la voiture. Ce n’était pas pour rien que je l’avais emmené à un cimetière : un mort de plus ou de moins, ça n’allait pas faire tâche… Je fis le tour de la voiture en m’assurant qu’il n’y avait personne dans les alentours. Certaine qu’il n’y avait personne, je pris le corps du pauvre Lucas, et entrai dans le cimetière silencieusement pour cacher le cadavre dans un caveau quelconque… Je marchais avec le mort sur l’épaule lorsque j’entendis une voix familière crier sur ma gauche. Je me mis rapidement derrière une pierre tombale pour me cacher, et écouter de quoi il s’agissait… Mais je n’entendis plus rien… Je me redressai un peu pour voir au dessus de la tombe. Heureusement que les vampires voyaient bien dans le noir, je me serais retrouvée embêtée sinon…

Restant silencieuse, je ne bougeais pas, attendant que quelque chose se passe. Tous mes sens étaient en éveil… Soudainement, le son d’une porte de caveau s’ouvrant me parvint aux oreilles, je regardais vers la direction de ce son, je vis alors avec horreur John Randall ouvrir la porte et sortir. Je me baissais alors rapidement en m’adossant à la pierre tombale. Je ne respirais plus, je ne bougeais plus… J’étais comme pétrifiée. Je paniquais intérieurement, j’étais littéralement morte de peur. Je me souviens alors de la voix familière qui avait poussé un hurlement : Harper ! Je me sentis alors chaviré quelque peu de l’intérieur… M’imaginant le corps meurtri, blessé et surtout inerte de mon meilleur ami. Mais cette pensée s’effaça lorsque j’entendis le bruit d’un pétard retentir. J’eus alors peur de voir réapparaître John devant moi, mais rien…

Je restais là, immobile pendant un temps indéterminé, j’avais l’impression que cette peur envahissante était présente depuis toujours, que ça faisait des années que j’étais là, voir des siècles. Je me ressaisis, persuadée que John ne referait pas son apparition tout de suite. Je me relevais doucement, et me souvins alors de Lucas, mais je l’abandonnais là, pour aller au caveau de John… Je me sentais quelque peu tremblante… Je ne fis pas attention à cette sensation désagréable et posai ma main sur la poignée de la porte. Je regardais derrière moi une dernière fois : personne. J’inspirais profondément, et appuyais sur la poignée pour l’ouvrir : fermer à clé. J’y mis plus de force, et la porte céda. La porte ouverte, je tombais face à des escaliers… Une partie de moi voulait descendre pour voir si Harper pouvait être sauvé, alors que l’autre voulait prendre ses jambes à son coup pour fuir… Je pris alors une grande bouffée d’air fraiche, et descendis les escaliers tout en restant quelque peu hésitante…

Une fois en bas de l’escalier, je crus tomber… J’étais face à une pièce dont les murs étaient couverts d’objets en argent et de pieux en bois. Tout était parfaitement ranger, ce qui donnait un autre côté effrayant à la pièce. Finalement, avoir rencontré John dans une rue n’était pas une mauvaise chose… Un couinement se fit soudainement entendre, je fis alors un bond en laissant échapper un petit cri, je me retournai et vis une vulgaire souris qui retrouvait son trou. Je soupirais de soulagement, en me souvenant pourquoi j’étais descendue ici : mon meilleur ami était là. Je regardais autour de moi, et vis une grande porte en bois blindé en argent : la poignée était de ce métal. J’enlevais alors mon gilet, le posai dessus pour ouvrir la porte sans me brûler. Entrant doucement et prudemment, je vis Harper étendu sur le sol, gémissant de douleur. J’oubliais alors ma prudence, et courus vers lui pour me mettre à genoux à ses côtés.

- Harper ! Harper ! Je suis désolée…Tout ça est de ma faute… Pardonne moi, je t’en pris…

Sa main glissa doucement sur le sol et vins me caresser le genou droit. Je pleurais, des flots de larmes coulaient sur mes joues, alors que lui souriais après avoir été torturé par ma faute. Je me levais et l’aidais délicatement à se redresser, pour le lever. Je passais son bras sur mon épaule, et le suppliais de remonter avec moi. Il gémit en guise de réponse, mais je ne lui laisserais en aucun cas le choix : il allait survivre ! Je montais alors difficilement les marches… Malgré le fait que je sois vampire, j’avais du mal à le porter lui. Ça force le guidant vers le sol rendait l’action difficile mais faisable. Une fois hors du caveau, je partis là où j’avais laissé le corps de Lucas. J’allongeais doucement Harper sur le sol, et lui promis de faire ce que je pouvais pour l’aider, lorsque j’entendis des bruits de pas. Je me redressai rapidement et l’abandonnai, sans dire un mot.

Je m’avançais vers le son des pas qui allait dans le sens opposé. Je vis alors une jeune femme aux cheveux or qui était dos à moi. Je vins alors rapidement en face d’elle, et elle sursauta. Elle s’excusa alors, déclarant que je lui avais peur. Je ne réagis pas à ses dires et puis l’attrapai en plaquant comme à mon habitude ma main sur la bouche de ma victime. Je la forçais à venir à moi et puis retournais auprès du vampire blessé avec la jeune demoiselle. Je la mordis rapidement au cou, et puis laissais le sang couler dans la bouche d’Harper. Durant quelques minutes il se nourrit ainsi, et lorsqu’il eut assez de force, il se redressa pour vider de lui-même la femme de son sang, je la lâchai donc pour qu’il puisse se nourrir tranquillement. Je fis alors le guet pour être sûr qu’aucun autre scrapate n’était dans les parages. La peur me nouait toujours l’estomac… La peur de voir revenir John, mais je ne laissais rien apparaître…

Sûre que Harper était en vie, et ne craignait plus rien, mes larmes avaient cessé de couler, et lui avait terminé de se nourrir. Il resta assis et puis dégagea le corps sur ses jambes… Je sortis de mon sac une feuille et un stylo, pour écrire : « C’est de ta faute si nous sommes morts. ». Je pliais la feuille et la glissais dans la poche de la veste de la victime d’Harper. Celui-ci me demanda alors ce que je faisais. Je répondis alors froidement :

- J’envoie un avertissement…

Il me regarda avec des yeux ronds, et je lui conseillai d’échanger ses vêtements avec ceux de ma propre victime pour partir. Il s’exclama que c’était une bonne idée. Il se leva, attrapa le corps et alla dans un caveau pour se changer, ce qui me fit sourire. En attendant qu’il se change, je m’assis sur une tombe, réfléchissant à ce qui venait de se passer. John se rapprochait de moi, et donc de Damon. J’allais devoir me débarrasser de lui… Mais il avait été loin et je me suis retrouvée incapable d’agir, comment ferais-je s’il se retrouverait en face de moi ? Cette pensée me mit encore plus mal… J’inspirais profondément, et me rendis compte, que c’était surtout la pensée de voir Damon face à lui qui me terrifiait. A peine avais-je pensé à cette éventualité, qu’Harper revint habillé des vêtements propre de Lucas. Il vint à ma hauteur et me demanda si tout allait bien, je souris amusée et lui dis :

- C’est toi qui t’es fait torturer… Et c’est toi qui me demande si ça va ? Bien sûr que je vais bien.
Il me sourit et me prit de façon fraternelle dans ses bras et je l’enlaçais avant qu'il ne dise:
- Il y a quelque chose de changer chez toi depuis peu… Qu’est-ce que c’est ?
- C’est compliqué, mais que te voulait John dis-moi ?
- Des informations sur Damon William Stanford, et sur toi également… Mais je n’ai rien dit à ton sujet, et ne sais rien au sujet de l’autre personne. Tu le connais ce Damon il me semble non ? Et comment as-tu rencontré ce chasseur de vampire ?
- Je l’ai rencontré parce que je voulais m’en faire un repas… Mais il s’est avéré qu’il cherchait des informations sur Damon… Que je connais… Et… Que je protège…
- Oh… Je vois qu’il cherche encore ces infos, tu ne lui as rien dit alors. Déclara-t-il avec des yeux ronds.
- Non, il n’a rien eu de ma part… J’ai bien changé durant ce dernier mois de Septembre… Mais on a déjà discuter de ça, quand je suis revenue à Paris avec toi... Il prit alors mon visage entre ses mains, et me regarda dans les yeux.
- Je sais, mais j'ai réfléchis... J'ai eu un doute, mais maintenant j'ai la confirmation de mes réflexions. Ecoute, l’amour chez les vampires est dangereux Sulpicia… Fais attention à ce que tu fais…
- Je sais… Je ferais attention… Mais il faut que tu partes Harper. Dis-je en retirant ses mains de mon visage.

Je lui tournais le dos, et il me demanda pourquoi. Je pris une profonde inspiration pour lui expliquer que je ne voulais pas qu’il se retrouve de nouveau en présence de John, mais il refusa. Tout en essayant de le convaincre, je balançais les deux cadavres dans le caveau du chasseur de vampire depuis le haut de l’escalier. Je fis ensuite face à mon meilleur ami pour le supplier de partir, déclarant que je préférais qu’il soit loin de moi, plutôt que mort et que nous aurions toute l’éternité pour nous revoir. Il sembla hésiter, mais finit par accepter après toutes mes supplications. Il décréta alors que j’avais raison. Je souris difficilement, et expliquais qu’il y avait de l’argent dans les poches de Lucas, qu’il pourrait se payer un billet de train et que je lui donnerais l’argent pour qu’il quitte le pays. Je sortis alors mon porte feuille et le lui tendis, il n’y avait que de l’espèce : ça servait toujours si on devait fuir rapidement. Il me remercia mais me demanda de l’accompagner à la gare… J’acceptais à contre cœur, sachant que j’allais être malheureuse de devoir lui dire adieu.

Nous marchâmes vers la voiture de Lucas que nous allions simplement emprunter – de toute façon, il en avait plus besoin - . Il prit le volant et partit en direction de la gare du Vers Galant. Le trajet fut plus que silencieux : je l’obligeais à partir, j’allais perdre celui que me servait de frère : l’atmosphère n’était pas agréable du tout… Je voulais également pleurer, mais je m’en empêchais pour ne pas rendre la situation plus dramatique, et lui faire changer d’avis. Il devait partir pour ne jamais revenir, du moins pendant quelques décennies : jusqu’à ce que John meurt en fait. Une fois à la gare, il se gara et nous descendîmes tous les deux. Il déclara qu’il avait choisit de partir en Espagne. Je souris et puis entrais avec lui pour qu’il prenne son billet pour aller à l’aéroport Charles de Gaulle. Il allait devoir partir dans dix minutes.

Assis l’un à côté de l’autre silencieux en attendant que cinq minutes passent, je fus surprise de la lourdeur de ce manque de bruit. Ça ne m’avait jamais gêné les silences, mais aujourd’hui énormément… Je soupirais et essayais tant bien que mal de me remémorer seulement les moments heureux que j’avais passé avec Harper pour oublier ces dernières heures, mais c’était difficile. Il coupa soudainement se silence pour dire :

- Ecoute… On ne se reverra pas avant longtemps, mais on se reverra, je te le promets. Mais en mon absence, je veux que tu fasses ça : que tu tiennes la promesse de ne jamais éteindre ton humanité, que tu fasses attention à toi et surtout, je veux que tu saches que maintenant ton bonheur passera toujours après le sien, que ta vie passera après la sienne… Tu vas te rendre compte qu’il est l’air que tu respires… Malheureusement, ce n’est pas toujours réciproque, et pourtant tu vas le laisser en aimer une autre pour qu’il soit heureux, s'il le faut. Tu le feras de toi-même, je sais que je n’ai même pas besoin de te le dire… Mais tu pourrais énormément souffrir, tu ne pourras rien y faire, tu devras vivre avec… Je t’en prie, fais attention à cet amour dévorant, parfois destructeur…
- Oui, je sais tout ça, j’y ai déjà goûté. Mais je peux y arriver. Je te promets de faire attention à moi… Mais comme tu l’as dit, il passera avant moi… Tu vas me manquer toi et tes bonnes paroles… Merci pour tout Harper.
- Merci pour ce que tu m’as apporté également en tant que soeur, et pour m’avoir sauvé aujourd’hui.

Nous nous levâmes en même temps pour nous enlacer… Il se détacha de moi, et déclara qu’il devait partir, il déposa un baiser sur mon front avant de me susurrer un au revoir et de partir sans se retourner une seule fois. Je ne voulais pas le laisser partir, il était celui à qui je confiais tout, mais ça serait égoïste de sacrifier sa vie pour que je puisse parler… Je le laissais donc s’éloigner sans dire un mot, le regardant disparaître doucement. Lorsque que je ne pouvais plus le voir, je restais sans bouger… Et puis tournais le dos à mon tour pour rentrer à la maison, sans savoir comment cacher cette histoire à Damon, priant pour que Sophia ne soit pas là… Sa présence risquerait d’aggraver les choses, et je ne le voulais pas.
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John Randall

John Randall


Messages : 27
Date d'inscription : 28/10/2011

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MessageSujet: Re: Tout pour un ami... [PV: John][TERMINE]   Tout pour un ami... [PV: John][TERMINE] EmptyDim 6 Mai - 13:57

Je m'en voulais énormément... La dernière fois que j'étais allée à Paris, j'avais laissé une de mes victimes me filer entre les doigts... Sulpicia Vasilii... Cette fille me cachait quelque chose.

Je passais la suite du mois à rechercher des informations. Je passais mais journée sur Paris, dans le bar où elle avait l'habitude d'aller. pas celui où elle chantait. J'avais déjà interrogé le patron qui n'avait rien pu me dire de plus. Alors je passais mes journées dans le bar où j'avais rencontré se dénommé Harper. Lui et Sulpicia avait l'air de bien se connaitre. J'avais presque envie de parié qu'il lui ressemblait. A côté de ça je continuais mes recherches, je découvrais ainsi que ma chère Sulpicia partageait chacune de ses habitation avec ce cher Damon.

Cette petite garce c'était bien fichu de moi ! Alors je décidais de me venger.

Peu de temps avant, j'avais aperçu ma chère amie à Paris, en compagnie du jeune serveur. Je les avait suivi quelques instants pour m'assurer que ce n'était pas une simple coïncidence s'ils étaient ensemble. Et en effet, cela n'en était pas une.

Je continuais mon manège au bar, mais selon d'autres motivations. Je devais connaître le planning exacte de cet Harper. Puis j'en eu marre, on était jeudi soir. J'attendis qu'il finisse son service pour l'emmener avec moi. Je ne ferais pas la même erreur qu'avec Sulpicia. Cette fois-ci il n'y aura aucune échappatoire.

Je sortie du bar afin de l'attendre près de la porte de service. Enfin il sorti. Je ne perdit pas un instant, lui posant une main sur l'épaule, je nous téléportais à plusieurs dizaines de kilomètres, dans un caveau abandonné du cimetière de Coubron.

Je l'avais entièrement refais, du moins en intérieur. Salle de torture avec une table en acier et menottes renforcées, rien n'avait été laissé au hasard. Tout était prévu pour résisté à un vampire de plus de cinq siècles en prévision de ma vengeance. Je nous téléportais près de la dite table sur laquelle je laissais toujours une seringue de poussières d'argent mélanger à de l'eau.

Sans lui laisser la moindre seconde, j'attrapais la seringue et lui plantais dans la carotide avant de la vider entièrement. L'effet fut immédiat, Harper s'affaiblit à vu d'oeil. Je l'allongeais sur la table et l'accrochais, avant de préparé ma soirée.

Je regardais un à un les outils que j'avais à disposition. Il faut dire que j'en avais beaucoup, armes, machines de torture, fioles, argents solide, liquide, en poudre, bois, mélange bois argent ... Je ne manquais pas de matériels, ni d'imagination.

Une fois mon " planning" en place, je relevais la table, afin que Harper se retrouve fasse à moi. C'était une position très inconfortable pour lui étant donné que ses pieds ne touchaient pas le sols. Le poids de son corps l'entrainait vers le bas, ce qui entrainer un poids énorme sur ses chevilles fermement serrer.

Je m'assis sur une chaise en face de lui. J'avais pour point d'honneur de toujours laisser le choix à mes victimes. La douceur ou la force. Rares étaient les cas qui choisissaient la douceur. Comme je m'y attendais, je n'obtiens aucune réponse. Il ne pouvait pas nié ne pas connaitre Sulpicia... Et il aurai été idiot de le faire après la dernière et unique soirée que nous avions passé tout les trois.

Il m'affirma qu'il ne la connaissait que depuis qu'elle fréquentait le bar, leur proximité le vendredi précédent m'indiquait qu'ils se connaissaient depuis plus longtemps que ça. Mais je ne relevais pas, continuant cette petite discussion à la fois amusante et agaçante. Il ne connaissait rien sur elle. Il savait juste qu'elle fréquentait souvent le bar avant le soir où ils nous a vu ensemble. Apparemment, elle n'était pas revenue depuis. Quoi de plus normale après tout.
Puis je continuais avec Damon Stanford, apparemment il ne le connaissait pas non plus. Mais cette fois ci, et malheureusement pour moi, il était honnête. Maintenant que nous avions bien discuté, restait plus qu'à passer à l'acte. Je ne pouvais malheureusement pas utilisé mon jouet préféré. Il faisait nuit dehors, utilisé le puits de lumière n'était donc d'aucune utilité... Quel dommage, c'était ci agréable le soleil... je pourrais toujours m'en servir demain ! Ça serai trop facile de le tué en une nuit !

J'utilisais donc d'autres armes plus classique comme le couteau en argent, le lance écharde et autres petits bijoux du XVIIième siècle. Je trouvais les armes modernes trop informatisées, pas assez fiable et douloureuse. Trouvant qu'il ne criait pas assez je décidait d'utiliser mes pièges à loup, ces fameuse petites mâchoires en acier qui en se refermant avait la capacité de briser n'importe quels os. Une mécanique archaïque qui avait à de nombreuses reprises montrée son efficacité. Voyant ce que je préparais, Harper s'agita, essayant en vînt de s'échapper.

Je le retournais, tête en bas : "Ce n'est pas bien de mentir Harper ... Alors oit tu me dit tout ce que t sais et j'abrège tes souffrances, soit ..."

J'attendis quelques minutes, espérant qu'il parlerais enfin. Je n'étais pas vraiment heureux de lui faire ça... il n'était pour rien dans toute cette histoire et m'avais l'air d'être un honnête vampire. Je e pouvais pas lui en vouloir, il voulait seulement protéger ses proches. Il faisait parti de ces dommages collatéraux qu'on préfèrerais toujours éviter...

Plus ou moins à contre coeur, je refermais sur ses poignets les terribles mécanismes. L'hurlement de douleur qui en sorti était difficilement supportable, j'avais en effet recouvert ces simples pièges de chasse d'argent. La douleur devait lui être insoutenable car il perdit connaissance. Je m'assurait qu'il ne bougeait plus pour le transporter dans une cellules adjacente, spécialement conçu pour son espèce. Il était toujours vivant mais surement pas pour très longtemps. Je le pris un peu en pitié et lui apportais trois goutes de sang, histoire qu'il tienne la nuit et qu'il guérisse un peu sinon vive le nettoyage ! Pour autant, je n'en extrait pas l'argent et le bois de son corps. Je refermais la porte de la cellule et la verrouillais même si, dans cette état il ne risquait pas d'aller bien loin...

Je pris soin de nettoyer et de ranger ma salle de torture avant de sortir du caveau et de le refermer. J’aperçus en me retournant un bref mouvement près d'une tombe. Je restais à la fixer un instant. Je devais probablement rêver... Puis les rats et les oiseaux n'étaient pas rares dans le coin.

Pris d'une certaine fatigue, je me téléportais chez moi avant d'aller me coucher. Une longue journée m'attendait le lendemain.

Comme tout les matins, je pris mon journal pour me tenir au courant. Un taxi avait brûler à Meaux, avec son chauffeur dedans. tout ce que pouvais dire les légistes étaient qu'il était surement décédé avant l'incendie. Je n'y prêtais guère attention au début. Puis je lis deux avis de recherche. L'un concerner un jeune homme, l'autre une jeune femme. Les deux disparition se situaient dans le même secteurs... Le jeune homme avait disparut près de Meaux, et la jeune femme à Coubron.

Un vent de panique me saisit. Je relus l'article de l'incendie de voiture... De nouveau un taxi,comme la dernière fois. Est-ce une coïncidence ?

Je me téléportais sur le champs au caveau. J'y trouvais les deux corps des disparut. Je jetais un regards sur la porte de la cellule... Ouverte. Quelqu'un était venu délivrer mon prisonnier. Un morceau de papier gisait à côté d'un des deux cadavres : "C’est de ta faute si nous sommes morts."

Puis je me souvînt du soir où j'ai rencontré Sulpicia ... Un taxi avait lui aussi brûler près du lieu où je l'avais vu. Cela ne faisait aucun doute. Je fermais la porte du caveau de l'intérieur, personne ne devait voir ce qui s'y trouvait. Puis, je pris soin d'emporter les corps en laissant aucunes traces dessus, je les allongeaient respectueusement sur le sol avant de les brûler et de les enterrer.

Elle paierai pour ça.

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