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 Quand la douceur surprend... [PV: Lilo][TERMINE]

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Sulpicia Vasilii
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Sulpicia Vasilii


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MessageSujet: Quand la douceur surprend... [PV: Lilo][TERMINE]   Quand la douceur surprend... [PV: Lilo][TERMINE] EmptyJeu 3 Mai - 18:52

Je n’avais d’une chose à dire : Tyler était un abruti fini… Moi qui pensais que je pourrais en faire quelque chose, je m’étais trompée… Il avait réussi à me gâché ma bonne humeur. Heureusement que la dispute s’était rapidement calmé, je devais sans doute un merci à Alex', même si son intervention allait sans doute me valoir une discussion avec Lexie, parce que je m'étais attaquée à l'un de ses précieux Anthracite mais elle serait plus posée et plus calme… On savait toutes les deux que si l’une de nous haussait le ton, l’autre allait suivre ce qui pourrait plus que mal finir… Enfin, je n’aurais peut être pas à avoir une discussion avec cette dernière : c’était fortement souhaitable.

J’avais décrété vouloir rentrer à pied pour me dégourdir les jambes, et pour me changer les idées. J’aimais bien marcher à pied, je le faisais depuis mon temps sorcière. C’était agréable, et maintenant je ne craignais plus d’avoir mal au pied, même avec des talons haut : ce qui était plutôt pratique, quand on aimait ce genre de chaussures. Je me contentais de peu pour être contente dans le fond, si je ne profitais pas des moindres petits plaisirs de la vie éternel, je ne serais pas souvent de bonne humeur. Et puis, mis à part la dispute avec Tyler, ma journée était potable. Je finirais sans doute mon livre ce soir pour m’occuper après mes devoirs.

Une fois devant la maison, j’ouvris tranquillement la porte et fus face à Damon et Sophia. La plaisanterie de ce matin n’avait pas dû plaire à tout le monde… En ce qui me concernait, ça avait été amusant, mais la sorcière avait dû mal le prendre : tant pis pour elle. Ce fut alors le vampire qui vint faire face à moi, ce qui ne me fit même pas bouger. Je le regardais et attendis qu’il me dise ce qu’il voulait. Il se pencha alors vers moi, pour déclarer que pour rattraper mes actes de la matinée, il irait au restaurant avec Sophia, alors je devais garder Lilo.

- Pardon ?! C’est une plaisanterie j’espère…

Il recula et rajoute que je n’avais pas intérêt à mordre sa « nièce » et repartis auprès de Sophia qui avait un sourire triomphant sur le visage, ils se téléportèrent avant que je ne puisse rajouter quoique ce soi. Je penserais la prochaine fois… A ne pas penser au fait que j’avais passé une bonne journée, ce n’était pas vraiment pas bien. Je partis dans le salon pour m’affaler sur le canapé, et vis la jeune sorcière qui jouait sur le tapis avec ses peluches… Je soupirais et m’assis doucement. La petite se tourna alors vers moi en souriant, je lui rendis poliment son sourire avant de sortir mon livre de mon sac, pour le lire en attendant l’heure du repas.

Je jetai parfois de bref coup d’œil sur l’enfant pour être sûre que tout allait bien. Même si je n’aimais pas les enfants, je m’en occupais un minimum, je savais être un minimum responsable. Et je savais également que si, il lui arrivait quoique ce soit, Damon m’en voudrait… Et ce n’était pas quelque chose que je souhaitais. A un moment donné, Lilo vint sur le canapé pour me faire un câlin… Je ne savais pas quoi faire, et mis simplement mes bras autour d’elle pour l’enlacer… Quelque peu froidement, mais je fis l’effort de le faire.

- Tu as faim peut être ? Il est presque dix-neuf heures…

Elle hocha alors la tête pour donner une réponse affirmative. Elle se détacha de moi et partis vers la cuisine, je la suivis tranquillement. Une fois dans la pièce, je me demandais ce que je pouvais lui faire à manger… J’avais envie de pâtes à la bolognaise, alors bon… J’allais donc faire ça ! Et à ce qu’on disait, je cuisinais bien, ça devrait aller. Je lui demandais donc de s’installer tranquillement à table pendant que je cuisinerais. Elle s’exécuta calmement et je me mis à préparer le plat paisiblement. C’était que je pouvais être gentille quand je voulais avec les enfants ! Il faut dire qu’elle était mignonne aussi… Et je n’allais pas rajouter du malheur dans sa vie, elle en avait déjà beaucoup vu pour une enfant de cinq ans…

Une fois les pâtes prêtes, je sortis les assiettes et les couverts pour mettre la table, et nous servir. Heureusement que Carter n’était pas là… Il aurait déjà sauté sur ce que j’avais préparé : sacré Carter, qui m’attirait d’ailleurs quelques ennuis, que j’allais très bien gérer ! Une fois servies, je lui souhaitais un bon appétit, et elle fit de même à mon égard. Nous commencions à manger, elle complimenta ma cuisine et mangea avec appétit, ce qui me fit sourire. Quant à moi, je mangeais doucement tout en réfléchissant au fait que Damon était au restaurant avec Sophia… Je n’aimais pas trop cette idée, mais je ne pouvais pas non plus l’en empêché. Soudainement, la petite voix enfantine de Lilo qui m’interpella comme « Tata Sulpicia » me fit sortir de mes pensées. Je la regardais alors avec des yeux ronds. Elle me demanda si tout allait bien et je fis oui de la tête en retrouvant mon regard habituel. Elle dit ensuite qu’elle voulait une seconde assiette si ça ne me dérangeait pas. Je répondis que non, et lui servis une autre assiette, elle sembla ravie. Je mis ensuite mon assiette dans le lave vaisselle et entendit qu’elle finisse.

Le repas finit, la vaisselle au sale, je lui demandais devenir avec moi à l’étage pour que je puisse la doucher, et lui enfiler son pyjama. Nous montions donc silencieusement pour aller à la salle de bain dont elle se servait. Je lui fis sa toilette silencieusement, surprise par ma douceur et ma délicatesse envers elle. Mais je fis comme si de rien était et continuais mon affaire. Une fois toute propre, je lui déclarai gentiment :

- On va descendre au salon toutes les deux, comme ça je peux te surveiller. Tu joueras jusqu’à vingt-et-une heures, et puis tu monteras te coucher d’accord ?

Lilo hocha la tête, me prit par la main et descendit avec moi. Je m’étonnais de cette familiarité qu’elle avait à mon égard, jamais je ne m’étais réellement montrée gentille mais elle faisait tout comme. Je n’allais pas la disputer pour ça, mais ça faisait bizarre… Enfin, je n’y fis pas plus attention. Une fois dans le salon, elle s’installa sur le tapis et moi à la table basse pour faire mes devoirs pour le lendemain. Notre chère madame Cherfet nous avait collé un certain nombre d’exercices à faire, ce qui me déplaisait, je n’aimais pas la matière qu’elle enseignait, et j’y avais déjà eu le droit pendant mon humanité…

Je finissais mes devoirs, et remarquais qu’il était quasiment neuf heures du soir. Je posais mon stylo à la page que je consultai, et refermais le livre avant d’annoncer à Lilo qu’il était l’heure pour elle d’aller se coucher. Elle se leva, et pris avec peine tous ses jouets. Je vins alors à sa hauteur pour l’aider en lui souriant calmement. Elle me rendit mon sourire et nous montâmes toutes les deux. La petite fille occupait maintenant mon ancienne chambre, je la connaissais donc plutôt bien. Je posais les jouets où elle me le demandait et elle s’installa dans son lit. Elle semblait si petite dans ce lit deux places, ça me fit bêtement sourire. Je mis ensuite la couverture sur elle, laissant apparaître que son visage. Je lui souhaitai simplement bonne nuit et sortis doucement de la chambre. Je redescendis pour terminer mes devoirs et lire encore un peu, avant de me changer et regagner ma propre chambre.

Venant à peine de finir ma dernière ligne d’histoire scrapate, j’entendis la petite Lilo hurler de peur à l’étage. J’abandonnai alors mes affaires et montais à vitesse vampirique. Les cris de peur étaient mélangés à de nombreux sanglots… J’ouvrais rapidement la porte, allumais la lumière et vis l’enfant seule dans la chambre, pleurant à chaudes larmes effrayée par quelque chose. Je vins à sa hauteur, la pris dans mes bras instinctivement, lui demandant avec tendresse :

- Que t’arrive-t-il Lilo ?

Sans le vouloir, sans le savoir… Je venais de m’attacher à elle. J’identifiais quasiment mon enfance à la sienne : seule. Dans mes bras, je la consolais presque de façon maternelle. Une facette de ma personnalité quasiment ignorée. Je savais être douce et gentille, mais il était rare de me voir ainsi, elle avait sans doute l’exclusivité d’un tel traitement… Je savais ce que ça faisait d’être seule à cinq ans, ce que ça faisait d’être perdue. Je ne voulais pas qu’elle ressente ça, ça faisait mal… Et puis, j’allais sans doute vivre avec elle jusqu’au moins ses dix-huit ans, et hors de question d’avoir une dépressive à la maison !


Dernière édition par Sulpicia Vasilii le Dim 6 Mai - 16:04, édité 1 fois
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Lilo Stanford

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MessageSujet: Re: Quand la douceur surprend... [PV: Lilo][TERMINE]   Quand la douceur surprend... [PV: Lilo][TERMINE] EmptySam 5 Mai - 20:21

Cette semaine, j'étais retournée pour la première fois à l'école depuis l'accident de mes parents. Le lundi avait été très difficile, c'était la première fois que j'allais dans ma nouvelle école et j'avais vraiment peur. Il y avait tant de nouvelle chose en ce moment !

Damon qui m'avait accompagnée en compagnie de Sophia, n'était pas resté... Il m'avait accompagné jusqu'au bureau de la directrice avant de partir. Mais je crois que le plus douleur était la sortie... Comme dans la plupart des maternelle, j'attendais qu''on vienne me chercher dans ma classe. Ma maîtresse ressemblait un peu à celle de mon école... J'étais presque persuadé que maman allait passer la porte d'entrée. Comme toujours elle aurait apporté le goûter, je me serais jeter dans ses bras et on aurait rejoint papa au travail.

Mais personne ne vînt... Peut-être maman était-elle prit dans les embouteillage ? La maîtresse s'étonnant que je sois encore là, appela mes parents. Enfin... presque. Une dizaine de minutes plus tard, elle revînt, pour me dire qu'on était venu me chercher.

J'arrivais dans le hall, presque sûr d'y trouver ma maman, gêner par son retard... Mais en arrivant dans le hall, la réalité me revînt ... Ma mère ne viendrait plus jamais me chercher ... Elle était partie, avec papa me laissant seule. C'était Sophia qui m'attendait. Je lisait sur son visage que j'avais surement perturber ses activités. Finalement, n'aurai-je pas mieux fait de rester avec mes parents ?
J'en voulais à Sophia. Certe elle n'avait pas tué mes parents mais qui était à la place de ma maman et je ne le supportais pas. Dehors, Damon attendait. Lui aussi avait l'air un peu embêter. Mais il me semblait que ce n'était pas pour la même raison que Sophia...

Je montais dans la voiture sans un mot. Là aussi c'était différent... Maman me demandait toujours comment c'était passée ma journée, ce que j'avais mangé. Je me sentais plus seule que jamais.

La semaine se poursuivie de la même façon. Les enfants de ma classe me laissaient un peu de côté... D'un autre côté je ne faisais pas grand chose pour facilité la tâche non plus... Même si les adultes étaient aux petits soins avec moi, je continuais de ressentir se vide difficilement comblable. Je m'habituais peu à peu à ne pas trouver ma mère à la sortie de l'école, mais plutôt Damon ou Sophia... Personne ne se souciait vraiment de moi mise à part peut être Carter et Elodie, que j'avais une qu'un seul week-end, ou put être deux, et qui avaient été très gentil. En ce qui concerne Matthew, je ne le voyais jamais, d'un autre côté on me maintenait loin de lui de peur qu'il me mange. Sulpicia m'ignorait la plupart du temps, trop occupé à se quereller avec Sophia... Et Damon... Il faisait ce qu'il pouvait... Mais jamais personne ne jouait avec moi, j'avais l'impression d'être en trop ...

Je faisais ce que je pouvais pour ne pas dérager, de peur de leur déplaire pour de bon, alors je jouais sans véritable entrain avec mes jouets.

Aujourd'hui, Sulpicia a fait une mauvaise farce à Sophia... Ça n'avait pas plu à Damon. Pour la punir, ils décidèrent de sortir. L'obligeant ainsi à rester me surveiller à la maison. Etait-ce comme ça qu'on me voyait ? Comme un fardeau ?

Sulpicia entra dans la salle et s'affala, livre en main sur le canapé. Je la regardais faire avant de lui sourire. Sourire qu'elle me rendit avant de mettre son nez dans son livre. Le peu d’intérêt qu'elle m'accordait ne me surpris pas. Cependant, cela me fit quand même mal. Alors, pour oublier cette sensation de solitude, je continuai à jouer avec mes jouets. Pourtant je ne voulait pas m'avouer vaincu. Prise d'une angoisse dû à mon impression de solitude, je me levais en proie à un besoin irrépressible de tendresse. Je montais donc sur le canapé, pour me blottir dans les bras de la seule personne présente, espérant, priant pour ne pas être repoussée. Depuis plusieurs jours, l'accident devenait de plus en plus omniprésent dans ma tête, tout comme mes parents et j'avais vraiment besoin de ne plus me sentir seule. Sulpicia finit par m'étreindre même si je ressentais une certaine rigidité.

Elle m'apporta le peu de réconfort dont j'avais besoin à cette instant. elle me demanda si j'avais faim, question à laquelle je répondit de façon affirmative.

Je descendis de ses genoux avant qu'elle me le demande et me dirigeait vers la cuisine où elle me suivie.
Elle me demanda de m'asseoir en attendant qu'elle prépare à manger. Je m’exécutais sans le moindre mot, la regardant faire.

Puis on passa à table. Au menu, pâtes à la bolognaise. Ça me rappelais celles de papa. J'avalais mon assiette en un rien de temps. Mais la semaine ayant été riche en émotion, ainsi que la soirée, et les bolognaises étant succulentes, je m'hasardais à en demander une nouvelle assiette. L'appelant pour la première fois "tata". Elle en parut surprise. Il faut dire que moi aussi, mais je me sentais bien avec elle. Je voulais être proche d'elle j'avais le sentiment qu'elle pouvait me comprendre. Elle me resservi et attendit patiemment que je finisse ma deuxième assiette. Puis, elle m'annonça le programme du soir.

Je pris ma douche, et me mis en pyjama. Puis nous somme redescendues dans le salon. Je jouais encore une petite heure avant l'heure du coucher. Elle m'aida à monter toutes mes affaires et me borda avant de redescendre.

Je serrais ma peluche dans mes bras et je sombrai dans un sommeil agité.
Mes craintes se réveillèrent durant mon sommeil et je me vis de nouveau assailli par le souvenir de cette soirée d'Août. Je revis la mort atroce de mes parents, brûlant, inconscient dans les flammes après avoir été projeté avec la voiture contre un tronc d'arbre. J'avais l'impression d'être à moitié consciente. Comme ci une autre moi, me regardais m'agiter dans mon lit, sous les atroces visions dont j'étais victime.

Je m'en serais sûrement pas trop mal sorti si mon cauchemar c'était limité à ça. Mais le noir qui suivie le drame m'effraya plus que le reste. L'angoisse de se sentir seule, abandonner...
S'en était trop pour moi. Je me réveillai, criant, pleurant, trempé jusqu'aux os.

Puis la porte s'ouvrit, la lumière s'alluma et je su que je n'étais plus seule. Sulpicia vînt à ma hauteur, me prenant dans ses bras, et me consolant. Elle me demanda ce qui ce passait. Je commençais à lui raconter avec difficulté ce qui c'était passé. Je tremblais rien qu'en me remémorant ce moment difficile. Je savais que je venais de me lier, en quelque sorte à elle.
Elle s'était assise, moi sur ses genoux, m'écoutant attentivement, comme l'aurais fait une soeur, voir ma maman.

Puis je lui racontais le calvaire de ma rentrée. Une fois calmée, le visage rougi, les yeux bouffis et le nez coulant, ma nouvelle tata m’emmena prendre une nouvelle douche. Puis elle me fit un chocolat pour finir de m'apaiser. Le lit avait cependant besoin d'être aéré, elle remonta donc le temps de tourner la couette et d'ouvrir le lit. Même si je savais que maintenant elle était là pour moi, me retrouver seule dans cette grande cuisine, dans cette grande maison m'effraya un peu.

Heureusement, cette sensation n'eut pas le temps de s'étendre d'avantage grâce à la vitesse vampirique de ma tata, qui revînt en moins de deux minutes vers moi. c'est dans ces moments précis que le temps vous parait long .... Très long ....

Elle me prit dans ses bras et moi je pris ma tasse. Nous retournâmes au salon, la bas, je fini mon chocolat tout en écoutant l'histoire, que j'avais ardemment désirer pour me changer les idées.

Je m’assoupis avant la fin de celle-ci, bien calée dans les bras de ma tata, au chaud sous une couverture. Pour la première fois depuis la mort de mes parents, je dormis apaisée. J'étais juste heureuse d'avoir de nouveau quelqu'un pour m'apporter l'attention dont j'avais plus que besoin. Malheureusement, ce sommeil du bien heureux fut vite interrompu par un brusque bruit de pétard. Je sursautais de peur, me transformant dans la seconde en un panda roux et m'agrippant à mon perchoir.

Puis, deux voix s'élevèrent. J'avais trop peur pour essayer de comprendre ce qui se disait et qui parlaient. Finalement les tensions redescendirent. Une voix douce et tendre me sortie de ma torpeur, Sulpicia au quel j'étais férocement accrochée essayait tant bien que mal de me rassurer.

Je commençais par rouvrir les yeux, décrochant une à une mes longues griffes pour éviter de la blesser d'avantage.
Puis sans fut trop, relevant la tête, je vis mon oncle et Sophia. La voir et savoir qu'elle était à l'origine de se réveille en sursaut me hérissa le poil. Mais ce qui fit déborder le vase c'est son regard. A la fois satisfaite, méprisante, indifférente et fière. S'en était trop pour moi.

Je me téléportais sur le dessus de sa tête et j'y creusais un trou parmi ses "beaux" cheveux. Tata et mon oncle restèrent interdit, abasourdis par autant de colère, de rage et de détresse.

Puis je fus saisit par la nuque, je n'étais plus la seule enragée dans la pièce. Sophia leva la main sur moi, prête à l'abattre de toutes ses forces. Cela m'était égale, je continuait de lui faire face.

Le coup tant redouté n'atteignit jamais sa cible. Un bruit sourd me parvînt et la main qui me tenait lâcha prise. Je me réfugiais derrière ma sauveuse.

C'est alors que Damon sortie de son état second. après moi, Sophia puis Sulpicia, c'était au tour de notre quatrième protagoniste de sortir de ses gonds. il s'emporta contre moi et mon comportement inqualifiable. Puis il s'en prit à tata qui ne se laissa pas faire.

Finalement, elle me prit dans ses bras et monta me coucher sans un mot de plus. Une lueur de satisfaction brillait dans les yeux de Sophia au poignet douloureux mais entier.

Je m'excusais au près de ma tata, contre qui je mettais blotti. Puis je m'endormi, oubliant cette soirée, oubliant cette semaine. J'avais enfin trouvé quelqu'un qui me comprenais et cela était la seule chose qui comptait désormais à mes yeux.
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MessageSujet: Re: Quand la douceur surprend... [PV: Lilo][TERMINE]   Quand la douceur surprend... [PV: Lilo][TERMINE] EmptyDim 6 Mai - 10:52

Terminant mes devoirs, je me décidais par la suite à aller me changer pour moi-même aller me coucher. Mais mes plans changèrent au moment où j’entendis des pleurs mêlés à des cris de peur : Lilo. Je montais donc rapidement à l’étage pour accéder à la chambre de la petite. Allumant la lumière, je la vis parmi ses peluches, le regard effrayé… Je vins alors naturellement vers elle pour la prendre dans mes bras et la consoler. Je lui demandais avec douceur ce qui lui arrivait. La petite sorcière raconta alors comment s’était passée sa rentrée : elle n’avait pas été agréable pour elle, ses parents lui manquaient et elle était seule. Contrairement à elle, je n’avais pas ressenti se manque parental, car je n’en avais jamais réellement eu, mais je connaissais fort bien ce sentiment de solitude, car j’en avais toujours été victime et même aujourd’hui, cette solitude s’était d’ailleurs accentuée depuis que j'avais compris les sentiments éprouvés à l'égard de Damon. Je me tus sur ces pensées et collais mon front à celui de la petite Stanford.

- Tu vas reprendre une douche, et puis je vais te faire un chocolat chaud d’accord ?

Elle fit un seul et unique hochement de tête. Je la gardais donc mes bras, et regagnais la salle de bain. Je m’occupais tranquillement d’elle, de façon si maternelle que je me surprenais moi-même. Ça me changeait de ma froideur habituelle envers le enfant, mais il devait bien avoir une exception, et puis j’allais devoir rester avec elle jusqu’à son départ ou le mien… Autant prendre soin l’une de l’autre, et s’occuper ensemble pendant que Damon s’amusait avec Sophia. Un soupire m’échappa à cette pensée, mais je fis comme si de rien était et habillai Lilo. Une fois changée, je la repris dans mes bras pour aller à la cuisine pour lui faire son chocolat chaud. Dans la cuisine, je réchauffais le lait, mis le chocolat en poudre, et rajoutais un peu de chantilly avec des vermicelles de sucre de toutes les couleurs. Je donnai ensuite la tasse à la petite fille et lui dis :

- Bois tranquillement ton chocolat chaud, je redescends tout de suite, je vais juste aérer ton lit.

Je me surpris à déposer un baiser sur le haut de sa tête pour la rassurer… Je partis ensuite tourner la couette, ouvrir le lit le plus rapidement possible et redescendre à ses côtés. J’avais dû prendre environ deux minutes pour faire tout ça, mais je ne voulais pas la laisser toute seule : elle avait du mal à supporter le fait d’être seule, et ça se comprenait après ce qu’elle avait vécu. Une fois à ses côtés, je la repris dans mes bras pour nous installer dans le salon. Elle avait toujours sa tasse de chocolat chaud dans les mains et la buvait calmement. Je m’assis dans le canapé, la laissait sur mes genoux et attrapai une couverture pour la recouvrir, et par la même occasion recouvrir mes jambes. Je la laissais tranquillement finir sa boisson chaude, et me mis à penser à tout et à n’importe quoi, chose que je faisais très souvent en ce moment : ce n’était pas forcément très bien, mais je n’avais pas d’autre occupation. Soudainement, Lilo me demanda de lui raconter une histoire. Je me penchais vers elle, et lui demandai dans un chuchotis qu’elle histoire elle voulait, mais elle ne savait pas. Je réfléchis un court instant, et optais pour le conte du petit chaperon rouge.

D’une voix douce, je lui contais donc l’histoire de la petite fille habillée de rouge qui parlait au grand méchant loup. Je n’eus pas le temps de finir mon histoire, qu’elle s’endormit dans mes bras, la tête sur ma poitrine. Je pris donc doucement la tasse vide dans ses mains pour la poser doucement sur la table basse et m’installais de nouveau dans le canapé. Je lui caressais doucement les cheveux, attendant qu’elle tombe dans un sommeil profond pour la remonter dans sa chambre sans craindre de la réveiller une nouvelle fois. Je mis alors à somnoler à mon tour, fermant les yeux pour laisser le temps passer. Soudainement, le bruit habituel d’une téléportation se fit entendre, je m’éveillais alors brusquement, le bruit de pétard fut suivi d’un son de porcelaine se brisant et, je sentis une douleur me prendre au niveau des bras. Je baissais alors la tête, et vis Lilo sous sa forme animale m’agrippant fermement les bras de ses griffes. Je retins un cri de surprise et de douleur, ouvrant simplement la bouche avant de la refermer. Je reconnus alors la voix de Damon et Sophia qui commentaient leur soirée. Je soupirais, et une fois sûre de ne pas crier à cause des griffes du petit panda roux plantées dans mes bras, je chuchotai doucement à l’enfant :

- Chuuut Lilo, ça va… C’est juste Damon et Sophia, calme toi, tout va bien, je suis là.]

J’espérais également qu’une fois rassurée, elle allait retirer ses griffes de ma chair, je pouvais guérir vite… Mais pas si ses griffes étaient encore plantés dans mes bras. Je sentis alors doucement son emprise se desserrer et disparaître, mes plaies disparurent rapidement. Je me tournais ensuite vers les deux nouveaux arrivant, quelque peu de mauvaise humeur et exaspérée. J’avais réussi à faire dormir paisiblement Lilo, à la rendormir… Et ils étaient arrivés… Je croisais ensuite le regard satisfait et fier de Sophia. Si ça ne tenait qu’à moi, elle n’aurait plus de tête à l’heure qu’il était. Mais je n’allais pas me permettre de la tuer… Je ne pouvais tout bonnement pas le faire, car elle était l’amie de Damon, et je ne voulais pas m’attirer les foudres de celui-ci, ça m’était complètement inimaginable. La suite se passa très rapidement, Lilo se retira de mon étreinte et se téléporta sur le haut de la tête de Sophia, se mettant alors à creuser dans la chevelure de la sorcière. Je ne réagis pas immédiatement, surprise par l’action de ma nouvelle protégée. Mais lorsque l’amie de mon colocataire, attrapa le panda roux par la peau du cou pour la gifler, je m’interposais entre elles, et attrapai le poignet de l’adulte avant que sa main s’abatte sur Lilo. Je lui lançais alors un regard de défi, avant de lui ordonner mécontente:

- Lâche la tout de suite…

Desserrant doucement sa main, je récupérais Lilo et elle vint avec moi ; et se cacha dans mon dos pour se réfugier. Je lâchais à mon tour la main de la sorcière, consciente que j’avais serré trop fort, mais pas assez pour lui briser un os. Elle se retrouvait seulement avec le poignet plutôt rouge, mais sans plus : j’avais gardé mon calme pour ne pas aggraver la situation. Soudainement, Damon prit la parole, expliquant sur un ton énervé que ce qu’avait fait Lilo n’était pas la chose à faire. La petite ne dit rien, et moi non plus : j’étais d’accord avec lui, elle n’aurait pas dû faire ça, ça ne servait strictement à rien. Il posa ensuite son regard sur moi, et me demanda si j’étais responsable d’un tel comportement, je le regardais alors bouche bée… Avant de prendre la parole à mon tour, sur ce point là, je n’étais pas du tout d’accord, je n’avais absolument rien fait.

- Excuse-moi ? Tu crois que je vais me servir d’une enfant de cinq ans pour m’attaquer à Sophia...? Il y a une certaine limite à mon manque de savoir vivre, et si je voulais lui faire quelque chose, je me ferais plutôt le plaisir de le faire moi-même vois-tu. Je me tournais ensuite vers Sophia. Quant à toi Sophia… Lève encore une fois ta main sur cette enfant, et je te le ferai regretter... Je m'occupe d'elle comme on me l'a demandé.

Je tournais calmement le dos aux deux adultes, et pris Lilo dans mes bras pour monter à sa chambre, désappointée de mauvaise humeur. Cette semaine avait plutôt mal commencé, elle n’était toujours pas terminée, à quoi allais-je avoir le droit demain ? Je n’osais même pas imaginer. Mais j’aurais préféré avoir quelque chose de calme pour ce mois... Même pour un bon moment! John avait mis assez d'action pour tout cette année. Or, personne n’y faisait guère attention… Comme à mon habitude, je prenais moi-même soin de ma personne, et m’occupais également d’autre personne en même temps, tout en prenant sur moi... Et je le faisais plutôt bien, sinon Sophia serait déjà morte. Une fois à l’étage, je me souvins du regard satisfait, qu’avait Sophia lorsque j’avais haussé le ton avec Damon. Je lui ferais bien payer ce regard un jour ou un autre, ce n’était pas la dernière fois que je la voyais…

Une fois dans la chambre de Lilo, je l’installai dans son lit et m’assis à côté d’elle. Se blottissant contre moi, elle s'excusa. Je lui répondis que ce n'était pas de sa faute, qu'elle n'avait pas à s'inquiéter pour ce qui s'était passé, que tout s'arrangerait. Je la berçais doucement en chantonnant des comptines d’enfant. Elle s’endormit assez rapidement, ce qui me soulagea, et j'attendis une nouvelle fois qu’elle tombe dans un sommeil profond pour me détacher d’elle afin de regagner ma chambre. Je sortis du lit, remis correctement la couverture sur Lilo, déposait un nouveau baiser sur sa tête et sortis. Je relevais les manches de mon gilet, et vis de légères marques de sang qui avaient commencé à sécher. Je soupirais, et traversais ma chambre pour aller à la salle de bain, en ignorant la présence de Damon dans celle-ci. Je refermai la porte, retirais mon gilet et passais de l’eau froide sur les traces de mes blessures pour nettoyer mes bras. Je frottais légèrement et vis doucement disparaître le sang. Une fois les marques totalement disparues, je me changeai et retournais dans la chambre. Je vis alors le regard de Damon posé sur moi… Il laissa alors échapper un soupire, mais ne dit rien.

- Qu’est-ce qu’il y a ? Le questionnai-je.

Il répondit alors qu’il ne comprenait : j’ignorais au départ Lilo et, en l’espace d’une soirée, nous étions devenues les meilleures amies du monde. Je ne dis rien, et le laissai terminer, puisqu’il avait encore à en rajouter. Il déclara ensuite que nous avions fait une sorte d’alliance contre son amie Sophia… Je me tus encore une fois et m’assis dans le lit avant de me coucher. Je n’avais rien demandé à Lilo, ne lui avait absolument rien dit… Je ne savais pas pourquoi la petite n’aimait pas Sophia… Cette fois-ci, contrairement aux jours précédents, je ne me blottis pas contre lui. Alors que je fermais les yeux, il dit pour terminer qu’il n’aurait jamais pensé que j’aurais pu aimer les enfants. Je me redressais et me tournais vers lui alors que j’étais de dos. Il jeta un bref regard sur moi, et se coucha à son tour. Je restais un court instant immobile et me recouchai de nouveau dos à lui. Je ne m’endormis pas immédiatement, quelque mal d’être dans une telle situation avec Damon, mais tout devrait rapidement s’arranger au lendemain… Il fallait l’espérer, mais la semaine ne se présentait guère bien…
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