L'art de faire couler le sang d'une famille entière.[A VERROUILLER]

La plus simple des choses : charmer un homme pour le vider ensuite de son sang. Il faisait forcément nuit, puisque je n’avais pas la possibilité de sortir en plein jour, c’était donc lorsque la lune était à son apogée que mes victimes se faisaient nombreuses. Ce soir-là, c’était un père de famille qui vivait avec da femme et, qui apparemment n’avait aucun scrupule à la tromper avec la première venue, même si cette dernière était mineure. Bon, il n’était encore arrivé… J’étais juste dans le même lit que lui, à califourchon sur cet homme dont le nom était Anthony.

Mon visage était au dessus du sien, mes cheveux tombant sur ses joues. Il releva alors quelques mèches de mes cheveux, et les remis derrières mes oreilles avant de me caresser le visage. Je le regardai alors en souriant, avant de lui montrer qui il avait invité dans sa demeure. Il hurla alors de terreur et ce fut à ce moment que plantai mes crocs dans son cou. Je savourais chaque goutte du liquide tiède, tel une enfant et sa sucette. Je sentais son sang qui glissait le long de ma gorge pour réchauffer mon corps aussi froid que celui d’un mort… Mais, cette température glaciale était plutôt normale… J’étais vraiment morte. Quoique, grâce à ce cher Anthony, j’avais retrouvé un petit soupçon de vie. Je ne laissais aucune goutte dans son corps, mais n’avait pas réussit à n’en perdre aucune, il s’était tellement débattu que j’en avais mis partout. Pour une fois que je voulais faire un effort pour manger proprement… Tant pis, j’essaierais demain !

Alors que je savourais les dernières gouttes qui restaient dans les veines du maître de la maison, lorsque j’entendis la porte de la chambre s’ouvrir. Je me retournais doucement et vis le visage choqué d’une femme – sans doute la femme d’Anthony - . Je cachais alors mon visage ensanglantée derrière mes cheveux et me levai pour partir près de la fenêtre. La dame à la chevelure d’or s’exclama alors :

- Tony ! Comment as-tu osé me tromper?! As-tu pensé aux enfants ?!

Elle passa alors à côté de moi, je sentis son regard sur moi. Elle alla ensuite voir son mari avant d’hurler de peur. Sans doute y avait-il un peu trop de sang à son goût. J’en avais un peu fait couler, mais vraiment un peu et, ce n’était pas de ma faute, il avait un peu trop bougé. Elle me demanda ensuite dans une exclamation d’horreur, si c’était moi qui avais tué son époux. Un sourire se dessina alors sur mes lèvres et je me retournais vers elle avec mon sourire vampirique que j’appréciais tant. Elle hurla une nouvelle fois et voulus sortir de sa chambre, alors que se retournais, je vins rapidement devant la porte pour la refermer de nouveau. La tendre épouse d’Anthony me supplia alors de rien lui faire, ce qui ne fit qu’agrandir pour sourire ensanglanté. Je lui sautais donc dessus, pour la vider à son tour de son sang. Liquide tellement savoureux, aussi exquis que du champagne.

Pendant que je tuais la pauvre femme, la porte fut une nouvelle fois ouverte, cette fois-ci pour laisser place à une petite fille d’environ six ans et garçon de deux ans de moins peut être. Ils appelèrent leur mère et lorsque je me tournais vers eux, ils crièrent à l’unisson avant de dévaler les escaliers en courant. Alors qu’ils atteignirent la dernière marche, je vins rapidement devant eux avec le sourire qui n’appartenait qu’à moi. Ils coururent à alors dans le demeure entière, et à chaque fois que j’arrivais devant eux ils crièrent, ce qui en devant quelque peu agaçant. Je décidais donc de mettre fin à ce petit jeu en attrapant la plus grande et la vider de son sang. Alors que je la mordais, elle se débattit et je sentis quelque chose me brûler au bras : elle avait un bracelet en argent. Je relevais alors mon visage et la regardai mécontente avant de lui briser les cervicales.

- Non mais ! Depuis quand les mômes ont ce genre de bracelet ?!

J’attrapais ensuite le jeune frère qui était dans un placard pour lui briser à son tour les vertèbres. Sa sœur m’avait mise de mauvaise humeur et coupé l’appétit, et je n’allais pas laisser ce pauvre orphelin tout seul, je faisais ça pour son bien après tout… C’était que j’avais un bon font en réfléchissant un peu. Je regardais alors l’état de la maison… C’était un véritable champ de bataille, entre la chambre pleine de sang, et les objets tombés par terre dans le reste de la maison à cause des enfants, plus personne ne pourrait y vivre. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire, pour couvrir mes traces ? En grand manque d’imagination, je fis comme à mon habitude : un splendide incendie avec tous les alcools de la maison. Pourquoi changer les bonnes habitudes ?

Finalement, c’était plutôt une bonne soirée. Je m’étais régalée ! Rien de mieux que de tuer une famille entière pour se mettre de bonne humeur, malgré le petit accident avec la petite, j’étais plutôt satisfaite du repas. Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas autant amusée avec la nourriture. En rentrant, j’allais sans doute raconter mes exploits à Matthew qui irait après, faire son propre carnage. Des carnages, qui avaient bien plus d’ampleur que les miens. J’évitais ce genre de grand repas, sauf quand j’étais vraiment de mauvaise humeur… Sinon, il n’y aurait plus rien à se mettre sous la dent !