J'étais de retour dans la banlieue depuis peu et j'avais déjà énormément de vampires morts à mon actif.
Ce soir encore, j'étais de sortie. Je me baladais tranquillement dans un parc lorsque j'entendis un cri. Je me mis à courir dans cette direction, cherchant l'endroit d'où provenait les cris.
Ils provenaient d'une sorte petite cabane, occupé par des droguer le jour, par des vampires la nuit. Les cris s'étaient transformés en gémissement et un horrible bruit de succion m'envahissait, ainsi qu'une forte odeur de sang. Je sortie ma dague entièrement faite en argent ainsi qu'un fil de la même matière avant de m'approcher en silence.
La proie de ce vampire n'était autre qu'une jeune joggeuse. Ce monstre avait dû l'attirer en feignant être blessé. La pauvre femme était maintenant en train de se vider de son sang, à l'agonie. Malgré mon masque de marbre, je ne pouvais que ressentir un pincement au coeur. Cette femme s'était faite berner comme ma mère. Je fus pris d'un léger vertige provoqué par ces souvenirs douloureux avant d'être envahis par un excès de rage. Je me contenais, regardant impassible cette jeune femme en train de mourir, que je ne pouvais pas tuer de mes propres mains.
Une fois que l'agresseur eut fini son repas je me téléportais derrière lui avec rapidité, ne lui laissant aucune chance, aucun échappatoire. Je le neutralisais, utilisant mon fil d'argent pour lui bloquer les mains. Puis j'utilisais ma lame comme menace.
Le gardant à mon contacte je me téléportais une fois de plus.
On atterrit dans ma salle de torture. Je m'empressais de l'attacher sur la table pour me reposer. Les deux téléportations m'avaient en grande partie vidé. Je laissais libre cours à ma rage. Ce vampire n'était toujours pas celui que je recherchais.
Je commençais mon interrogatoire. Tout d'abord en douceur, avec des négociations. Mais rien n'y faisait. Je continuais donc de manière plus musclée, d'abord avec la menace. Aucun effet. Je passais donc à la torture. Mon cher vampire venait juste de se nourrir ce qui allait me permettre de jouer un peu avec lui.
Cette fois encore, je n'obtiendrais rien du vampire. Trop coriace. Je pris donc un malin plaisir à lui enfoncer, une à une les petites échardes de bois que j'avais confectionné. Puis je lui tailladais les joues avec ma lame, attendant que les blessures guérissent avant de recommencer.
Je continuais ainsi un long moment, jusqu'à ce qu'il hurle de douleur et qu'il m'implore de le tuer. Je lui présentais une pochette de sang, lui promettant de lui donner et de le laisser en vie s'il me donnait des informations utiles sur Damon William Stanford. Rien y fit. Je décidais donc de le laisser mourir. Je le mis dans une pièce adjacente, fermé par une porte blindée en argent et entièrement recouverte de bois. Dans cette pièce un seul objet était présent : un pieu en bois. Le sol aussi recouvert de bois était doté d'un trou et de paille.
J'abandonnais donc là ma victime avant de rentrée chez moi par téléportation.
Accueil 
